Visionnages 2018 (+ avis)

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[Janvier] Je sais pas trop quoi penser de ce film. Un peu le même constat que pour February du même Oz Perkins, du film d'horreur / auteur qui se base entièrement sur son ambiance, avec une mise en scène qui enchaîne les longs plans contemplatifs et les travellings ultra lents. Cette fois-ci c'est une histoire de maison hantée qui fait très littéraire, une histoire très simple et légèrement mindfuck. Et ça m'a moins intrigué que February, le rythme complètement amorphe m'a un peu achevé sur la fin et y'a pas le côté dingo de February qui causait de possession démoniaque. Mais je sais pas pourquoi, j'apprécie vraiment le style, c'est loin d'être parfait mais ça me parle. J'ai hâte de voir ce qu'il va nous pondre après.

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[Janvier] Adaptation assez sage du bouquin. Quelques idées plaisantes niveau mise en scène, les décors extérieurs font un peu fake mais ça participe au côté théâtral qu'apporte Kenneth Branagh. Et j'ai vraiment apprécié son interprétation d'Hercule Poirot, surtout dans la première partie du film, mais il éclipse assez vite tout les autres personnages. Avec un casting comme ça c'est dommage de ne voir que dix minutes de Willem Dafoe, ou de Judi Dench. Bref c'est plaisant, sans plus.

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[Janvier] Un slasher de lycée façon Scream, qui part pas si mal pour mieux resservir du réchauffé dans la seconde moitié. Ça m'a vraiment pas emballé pour le coup, quelques séquences marrantes, les deux actrices principales font très bien les bitch du lycée, mais ça manque un peu de folie tout ça. Autant remater Detention.

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[Janvier] Du film noir à l'ancienne, l'american way of life qui couvre les pires horreurs et les magouilles les plus abjectes qui soient. Une banlieue parfaite remplie de bien-pensants abjects ou de minables qui se lancent dans le crime pour payer leurs dettes, mais surtout pour mieux se perdre dans l'absurde spirale de violence qu'ils viennent de lancer. Bref, tout les éléments chers aux Coen, auteurs de ce scénario qu'ils avaient laissé dans un tiroir depuis les 90's, sont là.
Mais George Clooney n'est malheureusement pas les Coen, il n'y a pas de doute il les connais assez bien pour adopter le ton juste quand il le faut et mettre en valeur les petites touches absurdes qui parsèment le scénario, mais sa mise en scène est plus simpliste. Tout en gardant le ton grinçant et les petites touches absurdes qu'il faut, il essaie surtout de faire du Hitchcock le père Clooney. Avec une musique à la Bernard Hermann ultra présente, du foreshadowing systématique mais un peu trop voyant.

Et j'ai vraiment aimé. Évidemment il faut plus s'attendre à du Fargo qu'à la comédie que la comm autour du film nous promettait, y'a de très bonnes séquences (le combat dans la chambre du gamin, le fabuleux dialogue entre Oscar Isaac et Julianne Moore...) et le casting est top. Mais ça aurait pu être bien mieux, avec un peu plus de folie.

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[Janvier] Les actions du groupe Act'Up, qui œuvraient pour la sensibilisation du public au sujet du SIDA dans les 90's, vues de l'intérieur sur une grande période de temps. La première partie du film qui montre le groupe est vraiment passionnante, Campillo sait mettre en scène / écrire des débats, la dernière partie qui se centre plus sur la maladie m'a pour le coup moins emballé. J'ai trouvé ça un peu trop didactique et tire-larme, ça dure et ça dure plus que ça ne s'étoffe. Mais ça reste intéressant, et le casting est fou.

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[Janvier] Après 120 Battements je me suis rendu compte que je ne connaissais aucun autre film qui prenait pour thème le SIDA. Du coup j'ai repensé à celui là, qui parle d'un Texan ayant contracté la maladie dans les années 80 qui est devenu célèbre pour avoir mis à disposition des médicament à une époque où c'était le bordel pour en avoir. L'histoire est vraie et fascinante, Ron Woodroof est un incroyable personnage que Matthew McConaughey interprète à merveille (transformation physique à l'appui).

Mais au niveau de l'écriture et de la réalisation c'est du classique de chez classique, qui raconte bien l'histoire sans vraiment y mettre une patte quelconque. Avec les cartons informatifs à la fin pour clôturer l'histoire et assumer pleinement son côté "film à oscars". Bref intéressant, mais ça m'a pas touché plus que ça.

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[Janvier] Comédie romantique dans un parc d'attraction. Rempli de lycéens qui cherchent un job d'été et qui n'ont trouvé que celui là. En particulier Jesse Eisenberg qui joue son habituel rôle de blasé bizarre qui veut juste continuer ses études sur la Renaissance et Kirsten Stewart qui rock le t-shirt Hüsker-Dü en trainant son air maussade à droite à gauche.

Et m'attendais à du délirant façon Supergrave du même réal, mais on en est très loin. C'est drôle parfois, mais c'est surtout un teenage movie mélancolique (BO de Yo La Tengo) qui marche parfois assez bien, avec des personnages réalistes et plutôt intelligents. Et mine de rien ça fait la différence, j'ai vraiment passé un bon moment.

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[Janvier] Kirsten Dunst fabrique de la drogue avec son copain dans un petit bled Américain. Et vu qu'elle en consomme aussi, les choses commencent à prendre une tournure surréaliste. C'est du drame raconté du point de vue d'une nana sous l'emprise de drogue, entourée de personnages pas très fins ou juste chelous, avec plein de séquences de trip où on voit Kirsten Dunst léviter dans les bois et autres jolis plans. Mais bon dieu que c'est chiant et vain, surtout que ça dure une heure et quarante minutes pour ne pas raconter grand chose. J'aime bien l'idée, mais le résultat final m'a laissé complètement froid.

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[Février] Un slasher basé sur une véritable affaire non résolue en Finlande. Et c'est assez bas du front et assez peu efficace. Les acteurs sont pas mauvais, y'a de belles images, mais c'est à peu près tout.

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[Février] Même idée que pour le second opus, c'est écrit comme si ça n'avait aucun rapport avec le premier film pour mieux raccrocher les wagons à la fin. Cette fois-ci on est carrément dans une station spatiale confrontée à un mindfuck total. Y'a des idées sympa (le contexte sur terre notamment) avec un bon casting mais putain tout ça pour un film grossièrement réalisé / écrit qui accumule tellement de poncifs qu'on l'aura oublié dès le lendemain.
Les productions Netflix sont décidément de plus en plus médiocres.

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[Février] Il aura traîné ce projet putain, et même après autant d'attente le fait qu'il soit tombé entre les mains de Xavier Gens m'avait bien refroidi. Mais bon il m'intriguait quand même vachement ce truc au pitch plutôt Lovecraftien. Et c'était pas si mal ma foi, un survival sur une île minuscule avec des créatures humanoïdes qui attaquent deux mecs planqués dans un phare minuscule. C'est très prévisible et c'est filmé assez platement, mais c'est divertissant.

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[Février] Un film d'infectés québecois qui suit évidemment une poignée de survivants qui errent dans les bois à la recherche d'un bunker où s'abriter. Mais le style change un peu la donne, c'est très froid et plutôt absurde, avec des cadrages et des plans assez étranges. Bref on retrouve pas mal le style de St Martyrs des Damnés, avec cette fois-ci un scénar carrément moins casse gueule. Et ça marche assez bien.

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[Février] C'est dingue à quel point rien ne va dans ce truc. Le scénar est débile et grossièrement écrit, la mise en scène est en pilote automatique réglage "film d'horreur actuel", c'est monté sur les mêmes réglages avec des sound effects bien pompiers. C'est un mec qui s'infiltre dans les maisons pendant les Open House, et puis qui se planque dedans comme un ninja, puis tue les proprios. Tout le reste n'est que fausses pistes clichées qui seront expliquées (où pas) et qui sont juste là sans raisons autres que pour perdre le spectateur. Avec une séquence de torture gratuite (et mal branlée) pour le fun.

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[Février] Le retour de Martin McDonagh en grande forme six ans après 7 Psychopaths. Un scénar moins délirant cette fois, mais toujours cet humour si particulier et ses personnages étonnants. En résulte un film hyper attachant un peu à la Coen bros., où ça joue parfaitement juste et bien mis en scène.

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[Février] Un néo-noir façon Blade Runner où un barman muet cherche sa copine enlevée par on-ne-sait-qui dans une ville du futur avec des nightclubs et des néons. Et putain ça fait toc c'est pas croyable, impossible d'y croire une seconde. Pas vraiment accroché au jeu d'Alexander Skarsgård, Paul Rudd en fait trois fois trop, Justin Theroux s'en sort un peu mieux pour finir par craquer complètement sur la fin et tout ruiner. Même le clin d’œil à Moon pour raccrocher les wagons, il m'a fait marrer mais au final c'est vraiment du clin d’œil pour le clin d’œil qui n'aurait jamais dû être balancé comme ça... Bref, ça craint.

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[Février] Lorsque leur mère meurt, des gosses se retrouvent obligés de rester cloîtrés dans une maison isolée dans les bois pour une raison inconnue, mais franchement pas nette. Le pitch rappelle l'excellent Our Mother's House de Jack Clayton, mais la ressemblance s'arrête là. On est sur un film d'horreur qui devient très vite prévisible, mais avec quelques séquences d'horreur plutôt efficaces, et une ambiance assez réussie. Et le cast aide pas mal (Mia Goth, Charlie Heaton, Anya Taylor-Joy notamment). Beaucoup trop long pour ce que c'est, mais ça se laisse regarder.

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[Mars] L'après première guerre mondiale du point de vue de soldats qui rentrent du front, avec le style Dupontel qui mélange autant la bande-dessinée et le burlesque que le Western. Ça rend très bien le côté absurde et méchant de la politique de l'après guerre, y'a du très bon (putain le dialogue entre Michel Vuillermoz et Laurent Laffite est fabuleux), c'est parfaitement interprété et l'histoire est vraiment touchante. Mais ça va beaucoup trop vite dans le dénouement malheureusement, et c'est vraiment gênant.

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[Mars] Comme d'hab avec Pascal Laugier, je suis sorti de la salle en détestant ce que je venais de voir. Ça mélange les genres pour amener à un thème fort, mais ça le fait par la violence et l'horreur poussées à l'extrême, du coup c'est dur à regarder et digérer. Mais force est d'avouer que ça vaut le détour, encore une fois je trouve qu'il appuie beaucoup trop sur certaines émotions jusqu'à l'overdose et c'est ça qui m'agace, mais cette fois-ci c'est moins crispant que sur The Tall Man. Ça reste un cinéaste vraiment à part, et même si son style m'agace souvent ça reste vraiment intéressant.

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[Mars] Dès le deuxième volet je trouvais qu'ils tiraient les mêmes ficelles sans vraiment arriver à se renouveler, mais bon au moins James Wan arrivait encore à maintenir la barre pour rendre ça amusant. Là y'a plus rien, à part une tentative d'imiter Wan en reprenant le jumpscare iconique du premier volet sans rien y comprendre. Y'a bien une idée qui traîne et qui aurait fait une belle fausse piste, mais pareil c'est tellement mal traité que ça passe comme un pet sur une toile cirée. Bref, oubliez ce truc.

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[Mars] Je l'ai attendu avec impatience ce truc, j'ai même lu le bouquin entre temps qui était vraiment terrible. Et je suis plutôt satisfait par le résultat. Plein de choses ont été laissées de côté par rapport au bouquin, ça je m'y attendais et Garland se focalise sur un des thèmes forts (l'auto-destruction) qu'il exploite ma foi très bien. Mais sur le côté SF il dérape un peu trop sur des codes action / horreur assez balourdement amenés (le crocodile, sérieux... et la bestiole qui suit aurait dû rester dans l'ombre) et avec un sound-design faiblard. Pareil sur la romance, qui retombe sur quelque chose de beaucoup plus classique pour mieux accompagner le thème mais qui du coup m'a nettement moins touché. Vraiment dommage.

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[Mars] Assez proche du Labyrinthe de Pan pour le coup, où la guerre froide remplace la guerre civile Espagnole en toile de fond mais avec un côté onirique vachement moins présent. Sinon on est toujours sur du conte violent, avec un final assez similaire et un méchant qui évolue de la même manière que Sergi Lopez (sur des thèmes différents, et Micheal Shannon le joue à merveille). Et putain c'est beau, avec un bon côté steampunk dans le labo, la mise en scène est très propre comme d'hab. Mais ça manque de folie, et ça se termine un peu trop brusquement à mon goût.

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[Mars] Un film d'horreur avec une ado qui invoque une sorcière avant de regretter amèrement cette décision. Y'a de bonnes idées, parfois de jolis plans, mais la mise en scène comme le montage n'arrivent jamais à les mettre en valeur comme il se doit. C'est jamais vraiment flippant, ni vraiment intrigant, ça suit son cours tranquillement jusqu'au final qui se devine aisément. Bref, c'est du film fantastique assez gentillet, rematez plutôt The Witch.

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[Avril] J'avais vraiment pas été inspiré par ce film, et puis on m'a convaincu d'y aller quand même. Au fond j'aime l'idée du monde vidéoludique bâti sur ses références nostalgiques (même si à mon goût ils auraient vraiment dû se calmer un peu sur les 80's, je comprend l'idée mais la bande-son m'a vite agacé) mais putain qu'est-ce que c'est gentillet ! Y'a pas un seul rageux, pas un seul troll, pas de lag ou de problèmes techniques même dans le bidonville, les gens se tiennent par la main dans le bonheur et l'allégresse... A part la corporation maléfique qui eux détiennent carrément des prisonniers dans leurs bureaux sans que personne ne se pose de questions (alors qu'on y rentre comme dans un moulin). Bon au moins ça évite l'écueil du tout négatif / glauque dans lequel avait foncé allègrement Gamer, et ça reste un film pour enfants dans la pure tradition Amblin mais putain j'ai eu du mal à me mettre dedans. Et ils se sont vraiment pas foulés sur le méchant putain.

Après les images sont généralement chiadées, y'a plein de trouvailles visuelles intéressantes, niveau mise en scène ça se tient. Et y'a quelques bonnes références qui ont un peu plus concrétisé l'univers à mes yeux (la mention des moddeurs notamment).

Le truc c'est que les consoles rétro et les jeux qui vont avec j'ai jamais vraiment connu, du coup je dois avouer que la plupart des références vidéoludiques me sont complètement passées à côté. Et je sais que j'ai raté énormément de choses. Mais au final ce torrent de références pour la plupart narrativement inutiles qui étaient simplement sensées appeler à ma nostalgie pour mieux crédibiliser l'univers à mes yeux... Ben ça n'a pas fonctionné. Et pour un joueur PC au final y'a pas grand chose à se mettre sous la dent niveau refs.

J'étais content de voir la Sainte Grenade, les animations de munitions de DOOM au début, Shining revisité et quelques trucs ciné rigolos, mais au lieu de mettre 25 persos d'Injustice et des escouades de Master Chiefs qui font les beaufs dans un coin pourquoi pas un Portal Gun ? Un Gordon Freeman ? Du Fallout ? Du Diablo ? Team Fortress ? Unreal Tournament ? Et autres classiques du PC. Valve sont cités dans le générique de fin comme ayant donné les droits pour l'exploitation de leurs licences et je n'ai pourtant rien vu de chez eux.

Donc bref, c'est loin d'être mauvais, c'était juste assez frustrant pour moi.

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[Avril] Une gamine solitaire qui vit dans une maison en bord de mer se bat contre des géants en créant des pièges façon Ewoks dans les bois d'à côté. Et son comportement inquiète pas mal les gens autour d'elle, notamment la psychologue de son école qui essaie de comprendre ce qui se passe. C'est un conte plutôt sympa, les passages fantastiques sont vraiment bien foutus, Madison Wolfe incarne merveilleusement bien la gamine et visuellement ça claque (joli travail sur la déco). Après on retombe sur des archétypes pas forcément utilisés de manière très créative (les bully de l'école notamment) et quelques lieux communs qui rallongent le film sans vraiment l'étoffer. Bref rien de novateur mais ça se laisse regarder sans aucun problème, et c'est pas inintéressant.

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[Avril] Lynne Ramsay continue dans sa lignée, avec du thriller psychologique où la violence est omniprésente à travers le récit mais toujours éludée, et agrémenté de séquences à la limite du fantastique. Et comme toujours des plans à la construction sophistiquée qui se focalisent sur le jeu d'acteur, cette fois-ci Joaquin Phoenix, qui traîne son mal-être en milieu urbain à la recherche d'une jeune fugueuse. Le style hyper prononcé a finit (comme d'hab) par me lasser un peu, mais j'ai vraiment accroché. J'aime la manière dont elle amène les traumas qui ont construit le personnage avec le moins d'images possible, certaines idées dans le montage (notamment l'utilisation des compos dissonnantes de Jonny Greenwood), et le final qui capte bien l'absurdité de ces personnages errants et évite par miracle d'enfoncer le récit dans le glauque. Bref, ça vaut le coup.

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[Avril] Un docu sur la scène underground californienne qui se centre sur la période 1970 - 2007, très axé stoner / doom avec des intervenants de choix (Sleep, OM, Scott Reeder, Wino, Sunn O))), Arik Roper, Acid King, les frères Lalli...). Ça passe très rapidement sur certains points (les illustrations en particulier), mais ça donne une bonne idée de la naissance de ces styles et du mélange d'influences qui ont conduit à leurs créations. Le chapitre sur la création (et l'impact) du Dopesmoker de Sleep est vraiment cool.

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[Avril] C'est dingue, c'est sorti en 1966 et dans l'écriture on dirait un épisode de Black Mirror. Ici, l'évolution technologique vouée à être pervertie, c'est une chirurgie qui permet de changer de vie, avec un nouveau corps entièrement remodelé. Et lorsque le personnage, un ancien tennisman dont les heures de gloire sont passées depuis longtemps, se voit proposer une opportunité de recommencer sa vie, il accepte. Et c'est vraiment surprenant, la mise en scène ose des effets surprenants (fish-eye, caméra fixée à l'acteur, même des décors psychédéliques façon Docteur Caligari) qui donnent une constante impression de malaise, et d'étouffement notamment dans les scènes présentant des foules. Rock Hudson est très bon. Mais malgré tout niveau narration ça part un peu dans tout les sens, et ça manque de fluidité dans l'ensemble, c'est vraiment dommage et c'est le gros point faible de ce film. Mais putain ça reste une vraie curiosité, que je recommande volontiers.

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[Avril] Un conte drôle, hyper surprenant, et tout sauf naïf. Les personnages sont géniaux, le casting de voix est parfait (Bryan Cranston je t'aimes), la mise en scène est comme d'hab un bonheur pour les yeux autant qu'un vivier de bonnes idées. La musique d'Alexandre Desplat accompagne parfaitement le tout, avec un petit coup de pouce bienvenu de The West Coast Pop Art Experimental Band à l'ancienne. Et putain c'est BEAU ! Le film se passe à 80% dans une décharge avec des chiens qui pèlent et c'est quand même beau à pleurer, ça me tue.

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[Avril] Vraiment curieux de prime abord. Une romance entre une secrétaire et son patron, mais version sado / maso. Et tourné comme une comédie romantique. Fallait oser, ça aurait facilement pu tomber dans le glauque mais non, ça fonctionne très bien. Surtout grâce à James Spader et Maggie Gyllenhaal qui portent clairement le film. Sinon c'est un peu longuet, le rythme c'est pas vraiment ça et le final bien qu'intéressant reste très classique. Mais ça reste une belle curiosité, au final c'est rare de voir le sado-masochisme traité de cette manière.

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[Avril] Séance The Room + The Disaster Artist. Bon, The Room pas grand chose à dire de plus, c'est toujours aussi estomaquant, et sur grand écran c'était terrible. Mais dans la salle on était trois, et à part moi personne ne se marrait. Donc bon niveau séance ça aurait pu être vachement mieux avec un vrai public.