Visionnages 2024 ça rime avec désastres

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Je suis presque sûre que c'était bien, mais presque.
C'est contemplatif, bourré de cigarettes allumées, le tout noyé de nostalgie et de silences mélancoliques.

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Petite comédie sympathique tirée d'une histoire vraie (cf le vrai spectacle de la fanfare de Tonga dudit match est dispo sur youtube). La Nouvelle Zélande, la communauté de Tonga locale, la coupe du monde du rugby. De la bonne humeur, Wellington, et des trompettes faites de bouteilles en plastique.

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Il ne manquait que Christian Clavier au casting pour compléter cette Qu'est-ce-qu'on-a-fait-au-bon-dieuserie à la sauce norvégienne.
Y'a de jolis paysages sinon (et moi aussi je veux un hot dog norvégien).

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Ca rime donc avec désastres naturels.
Une "photographie" éblouissante, une aventure / road trip au Japon, des chats, une chaise, et une petite touche de fantastique. Le deuil et la destruction, mais aussi l'espoir et le lien humain. Bref c'est beau sa maman. Kore wa totemo kirei desu ne okaasan comme on dirait là-bas n'est ce pas.

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Un peu comme Sick of Myself, j'ai eu l'impression que Dream Scenario ne sait pas sur quel pied (ou propos ?) danser. Kristoffer, il y a du brouillard dans le ficelage de tes idées scénaristiques, et un bon coup d'édition ferait un bien fou à ton film.
Au delà des cinq intrigues qui pourraient être le multivers de genre du film, il y a de très bonnes scènes de rêves/cauchemars, et finalement j'aurais aimé que ça sombre bien plus loin que le twist futuristique soupesque de la fin.
La France comme terre d'accueil des gens problématiques, c'est vraiment un commentaire social qui pue la vérité et l'actualité, d'ailleurs. (en tant que norvégien lui pense peut-être à Varg Vikernes qui après avoir purgé sa peine a déménagé en France pour vivre sa meilleure vie et propager la suite de ses idées nazouillesques).

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Deuxième oeuvre de Christos Nikou, avec cette fois un casting international de haute volée, pour un film doux et feutré, intimiste, et dont l'histoire interpelle gentiment le genre de la dystopie.
Désolée de m'être assoupie comme une vilaine au cinéma devant Apples, je promets de lui redonner sa chance :').

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Le titre français est une poubelle sans nom :').
Crash Pad, c'est surtout Domhnall Gleeson qui performe comme un fou dans son rôle de semiclodo aux antipodes de monsieur moustache.

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Inverness, de la grisaille du froid, de la linéarité et zéro lumière à l'horizon pour Karen Gillan. La musique s'arrête petit à petit autour comme les vies, et les fantômes se cachent à chaque recoin trop familier du patelin.

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Oublié dès le lendemain. Oups.

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Je sais pas trop comment noter ce film. Par contre, j'ai envie de le re regarder.
Il y a plein de trouvailles visuelles incroyables et les effets spéciaux "en vrai" sont nickel. Plusieurs thèmes abordés seraient super intéressants à discuter, et quelques uns sont un commentaire sur l'humanité qui est encore actuel.

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Le désastre c'est les quartiers de Tokyo qui étaient déjà en miettes et qui se re-font exploser. Ma connaissance de Godzilla/Gojira se limite au film des années 50 vu juste précédemment. Et quel glow-up, visuellement c'est beau, l'histoire, même si prévisible, te tient tout de même en haleine, et surtout, Godzilla est BEAUCOUP TROP MIGNON. Surtout quand il nage on dirait un petit chat. Vraiment cette kawaii-tude de la bestiole mérite un 10/10.
Vu en "Screen X" par accident (ça n'a pas changé ma vie).

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François Civil / D'Artagnan avec sa face boueuse et son cheveu long et un peu gras est vraiment le Aragorn (extraverti) de ces trois mousquetaires.

Au delà de ça, cette suite et fin (?) est tout aussi sympa que le premier volet, costumes, décors, paysages, combats, tout est au rendez-vous.

D'autant plus qu'une bonne partie de ce Milady a été filmé à Saint Malo où j'étais allée gambader récemment sous un soleil surprenant, et voir tous ces bonhommes folâtrer sur les plages où je folâtrais moi-même en tongs, c'était le plus-value qui fait plaisir.

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La neutralité et l'indifférence (ou la fatigue).

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ENFIN SUR GRAND ECRAN JE SUIS REFAITE (c'était la version courte mais bon on ne peut pas tout avoir)

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C'est mignon.

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Wes Anderson devant et au fond, les camps. Les camps dans les détails qui sont plus importants que la vie des nazillous au premier plan. La hantise des cheminées dans les reflets et la présence constante des miradors. La bande-son de cris, coups de feu, et le bruit sourd des cheminées perpétuellement dans les tympans. Jusqu'à en vomir des cendres ?

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Improbable et rigolo avec comme protagoniste principal Tout Ce Qui Est Déprimant.
Et un poster de la tournée d'Amorphis x Eluveitie de 2023 en arrière plan.

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La personne assise devant était pliée en quatre pendant tout le film (son squelette va bien). La pluie de chien m'a fait rire mais c'est à peu près tout.
J'ai passé beaucoup de temps à observer les frisottis des différentes moustaches.

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OLALA MAIS OLALA sur grand écran *chef's kiss*
Quand un film arrive à te faire avoir un tel rush d'adrénaline juste parce que c'est beaucoup trop ÉPIQUE mais quelle perfection cinématographique

Vraiment inégalable 💚

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Sympathique sympathique. Linéairement prévisible et un peu essoufflé sur le début, Next Goal Wins reste un film feel good agréable à regarder.

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Je crois que les éléments rappelant Weekend m'ont fait penser que ça va être comme Weekend alors que pas du tout. En fait, le sommeil m'a obligée à couper le visionnage en deux et l'oeuvre ne m'a globalement pas autant emballée (ou alors j'en attendais trop lolilol). C'est un joli film sur le deuil et surtout un gigantesque bonjour à la tristesse.

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Fighting with my family, ou le film sorti de nulle part avec son casting de haute volée. Il est question de catch, et d'une histoire vraie donc, celle de l'ascension dans le monde du catch professionnel d'une jeune anglaise issue des bas-fonds du pays des rosbifs. C'est divertissant. On est entre le drama social classique britannique et l'american dream.

Annotation :

J'ai bien aimé le film, sous beaucoup d'aspects, mais il y a aussi un truc dissonant indéfinissable qui ne va pas. Plein de petits trucs (ou pas petits ?) qui semés çà et là entachent Poor Things.

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*ajouter un jeu de mots en rapport avec les cheveux tel un salon de coiffure*

Une histoire de meurtre dans le contexte d'un concours de coiffure. Un synopsis fort créaTif' n'est ce pas.

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McGregor père et fille incarnent père et fille et partent en vadrouille dans le désert nord américain. On a Leona Lewis en base musicale et un scénario qui s'articule autour des questions de l'addiction.
Ca se laisse regarder mais je vais très probablement l'avoir oublié dans une semaine.

Annotation :

Vrombissant et éblouissant.
Le souffle épique est bel et bien présent sur quelques passages.
On n'est pas encore sur le monologue intérieur ultra analytique et détaillé qui caractérise le livre par contre, là c'est plutôt des devinettes de qui fait quoi pourquoi.

Annotation :

Des oiseaux et encore des oiseaux. Le roi des perroquets est SUBLIME, c'est vraiment le perso principal du film avec sa démarche chafouine, fière et roucoulante.

Annotation :

L'idée est sympa, l'écriture est catastrophique. L'outrage fut présent beaucoup trop souvent pendant le visionnage.

Annotation :

Un peu long à démarrer, puis très jeu vidéo-esque sur la deuxième partie. Assez oubliable mais pas ennuyeux.

Annotation :

INCROYABLE
La première partie est un petit tour de force avec sa galerie de personnages abracadabrantesques, la taverne enfumée, la musique, et le "ponos" que nous donne le danseur. Il y a un peu de recherche au niveau de la photographie. Et la menace sourde qui s'immisce très graduellement est superbe.
Puis quand le grand dévoreur et ses sbires sont révélés à l'écran et que les combats commencent, on saute à pieds joints dans le cliché des monster features avec des scènes d'action qui n'ont aucun sens et aucun réalisme, et c'est hi-la-rant. Ma seule tristesse est l'édition qui pourrait être plus pertinente et raccourcir le film afin de ne pas avoir de moments mous, et la fin un peu brouillonne et anticlimactique (si ce mot existe lolilol).
BREF j'attendais Minore depuis si longtemps et quelle éclatade 💚 (le surnotage est totalement assumé :D)