Visionnages 2025

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Comme l'an dernier avec The Thing, je démarre l'année confortablement avec un classique de son genre que j'avais envie de découvrir depuis longtemps. Étant dans l'état d'esprit pour de l'action en ce moment, Commando m'a paru le choix parfait ! Que dire si ce n'est que le film est un sommet du cinéma musclé des années '80 : ça transpire la testostérone, ça flingue des tas de types avec de la grosse artillerie et sans se prendre une balle, ça vanne comme il faut, soulève des trucs pas faits pour être soulevés... tout ce qu'il faut pour un bon film d'action, et celui-ci pousse la bourrinade assez loin. Le scénario est simple mais efficace (comme je les aime donc), les séquences géniales s'enchaînent, le tout solidement réalisé par Mark L. Lester dont j'avais déjà beaucoup aimé le Class 1984 vu l'an passé et dont il me tarde de découvrir Dans les griffes du dragon rouge. Un des meilleurs Schwarzenegger (et je commence à avoir vu la plupart de ses rôles cultes), tout simplement jouissif !

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Pour continuer ce début d'année sous le signe du muscle après avoir visionné Commando hier, je découvre un des grands classiques de la Cannon, le fameux et (injustement) décrié Les Maîtres de l'Univers. Encore une fois avec les productions Golan-Globus, un délicieux plaisir 80's ! C'est pein de belles couleurs, de beaux costumes, de créatures aux maquillages soignés et d'effets spéciaux kitsch mais charmants (et toujours plus plaisants que certaines bouses numériques). Le film se situe entre la fantasy et l'action, ça fusille et pourchasse assez pour rentrer le film dans la catégorie action en tout cas. Le casting est bon, il y a de l'humour, des personnages attachants... même si je voulais être objectif, ce qui n'est de toute façon pas le cas ici, j'aurai du mal à trouver quelconque défaut majeur au film. Il peut paraître gnan-gnan, notamment via la romance entre les deux principaux personnages terriens et le côté globalement enfantin de l'objet, mais ça ne l'a rendu que plus sympathique à mes yeux. C'est un excellent divertissement tout publics avec un héros trop masculin pour l'audience moderne et un scénario à base de gentils qui battent des méchants ce qui visiblement est aussi interdit aujourd'hui.

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Bon Van Damme des années 2000 signé Isaac Florentine. Je ne suis pas étonné vu la qualité du Close Combat découvert l'an passé, c'est un film d'action tout ce qu'il y a de plus correct et plupart des films du bonhomme ont l'air d'être de ce niveau minimum. Trafic Mortel, comme la majorité des JCVD de cette période, fait l'erreur de mettre en avant sa vedette avec un flingue dans les mains mais il se rattrape en le faisant un minimum se battre, notamment avec le bon combat final face à Scott Adkins qui ici joue un méchant. C'est sans grosse surprise mais comme dit bien foutu, plusieurs bonnes séquences et un bon rythme pour un film qui se classe dans le haut du panier niveau actioners 2000s.

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Bon petit film de piraterie signé Sergio Sollima, un des nombreux réalisateurs bis italiens dont j'aimerai découvrir la filmographie. Agréable à suivre et bien mis en boîte ce Corsaire Noir, ça paraît à peine bis justement comme film. La réalisation est propre, le rythme globalement dynamique et les scènes de combat bien exécutées. On a aussi droit à quelques séquences avec de beaux décors, de vrais bateaux et pas mal de figurants... le film n'a franchement pas à rougir en face de certaines grosses productions ! Casting sympathique en prime, avec l'indien Kabir Bedi (méchant d'Octopussy) dans le rôle titre aux côtés de Carole André (Le dernier face à face, Razzia violenta...), Sonja Jeannine (Mannaja, Les vierges des mers chaudes...), Dagmar Lassander et Mel Ferrer en antagoniste principal.

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Découverte du cinéma d'un des principaux réalisateurs du poliziottesco, Fernando Di Leo. Je ne commence pas avec un de ses titres phares mais avec Mister Scarface, sa sixième entrée dans le genre et je suis assez mitigé. I padroni della città, de son titre original, s'est révélé être plus un petit film de truands qui s'arnaquent avec en trame de fond une histoire de vengeance basique qu'un véritable policier ou film d'action. Il n'en est pas mauvais pour autant, et même plutôt sympathique, mais le manque d'action et le ton quasi comique (donné entre autre via l'attachant personnage de Napoli) m'ont simplement trompé. Quelques scènes par-ci par-là sont bonnes, une poignée des moments comiques donc et aussi le final qui est bien amené et qui sortira un peu plus les armes. Jack Palance n'est pas plus présent que ça dans son rôle de méchant mais son temps d'apparition reste suffisant pour fonctionner. Il est accompagné par Harry Baer (acteur surtout reconnu pour ses nombreuses apparitions dans la filmographie de R.W. Fassbinder), Vittorio Caprioli (Le Magnifique, Zazie dans le métro, d'autres films de Di Leo...), Edmond Purdom (Pieces, Ator, Journée noire pour un bélier...) et par le fidèle au bis italien Al Cliver. Ni très prenant ni hilarant, il en résulte une heure trente-cinq relativement agréable qui détendra plus que passionnera.

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Première Seagalerie de l'année avec un de ses films les moins bien réputés, L'Affaire Van Haken. Très passable sans surprise mais pas si terrible que ça honnêtement ! C'est un thriller d'action ultra random voilà tout. Son principal désavantage est son scénario relativement brouillon qui nous perd au bout de la moitié (alors que le début était fonctionnel), en dehors de ça il se trimballe les fautes de goût habituelles des DTVs d'action des années 2000 avec ses musiques et effets de montage discutables. The Foreigner aura le mérite d'avoir dans son camp quelques fusillades et explosions correctes ainsi qu'une poignée de punchlines de retard franchement rigolotes.

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Bon film d'aventure de Duccio Tessari. Rythme imparfait mais Delon fait un bon Zorro, le casting est sympathique (magnifique Ottavia Piccolo), il y a quelques moments comiques rigolos et le combat final est excellent.

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Premier western de l'année avec un petit classique américain, Les Comancheros. Très bien ! Probablement mon John Wayne préféré parmis le très peu vu. L'histoire est tout à fait prenante, scénario simple pour un western de divertissement comme je les aime, et la réalisation de Michael Curtiz, ici pour son dernier film, est très soignée. Les quelques moments de bravoure sont de vraies réussites et le casting très bon, avec un rôle secondaire de Lee Marvin plutôt marquant.

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Bon, pas de surprise, c'est juste un Bloodsport mais en moins bien et avec des morceaux de l'histoire qui changent (le héros est un voleur qui se fait prendre, passage en prison, l'entraînement qui ressemble un peu plus à celui de Kickboxer, quelques gangsters du dimanche...). Ça reste ma foi plutôt correct, les combats sont bons et l'antagoniste acceptable même si n'est pas Bolo Yeung qui veut, et Daniel Bernhardt, en dépit de son charisme inexistant et de ses moments d'imitation (reprenant certaines mimiques et poses de Van Damme), sur le plan martial il est tout à fait honnête. La plupart des combattants sont assez random en dehors de deux trois zinzolins, de la sous-Rothrock et du black de service habituel. A certains moments les combats du Kumite s'enchaînent sans le moindre montage ou présentation des participants ce qui paraît un peu feignant, on voit même des types en fin de tournoi qu'on a jamais vu avant. Ils auraient pu faire un effort sur le décor du Kumite aussi, mais bon comme les affrontements sont pas mal et qu'il s'agit du plus important on pardonnera tout ça au film. Niveau casting on a Donald Gibb (le gros ricain du premier), James Hong et Pat Morita dans des rôles secondaires ainsi que Ong Soo Han (Tiger Claws II, Dragon: The Bruce Lee Story...) dans le rôle du méchant. Le réalisateur Alan Mehrez est également responsable de Bloodsport 3 et Daniel Bernhardt gardera son rôle jusqu'au quatrième et dernier opus.

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DTV d'action 00s tourné en Europe de l'est très classique mais honnêtement bien foutu, dans la moyenne haute des films du registre susnommé.

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Nouvelle découverte d'un film de Spielberg, après Les Dents de la mer il y a quelques temps maintenant et Poltergeist plus récemment, avec Rencontres du troisième type. Très bonne surprise, je pense que si je l'avais vu et revu enfant comme les Jurassic Park il aurait pu accéder à un statut d'affection proche de celui du film cité. Encore une fois j'aime bien le résultat quand Spielberg aborde des thématiques sérieuses tout en faisant un film accessible pour les plus jeunes, ça donne un métrage toujours à la fois intéressant et divertissant. L'avancement du récit est très prenant, l'intrigue se veut de plus en plus intriguante justement, jusqu'à un final tout simplement grandiose. J'ai rarement, si ce n'est jamais, été aussi scotché devant mon écran que lors de la dernière partie du film, dans le même état d'attente et d'appréhension que les personnages de l'autre côté de l'écran à ce moment là. L'arrivée du vaisseau, la communication qui s'établit, puis son ouverture... juste aspirant ! Et ceci sans parler des qualités techniques du film. J'aimerai le revoir dans une meilleure copie que le dvd en ma possession, un rachat en blu-ray se veut nécessaire et à ce moment là je ne serai pas étonné de le voir prendre un point en plus.

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Découverte des comédies de Philippe Clair avec Si tu vas à Rio... tu meurs, avant dernier film du cinéaste connu pour ses comédies que la plupart qualifieront de navrantes. Premier contact concluant, j'ai bien aimé ! Je suis visiblement client de ces comédies franchouillardes à petit budget et à l'humour discutable, puisque j'ai aussi passé un vrai bon moment l'année dernière devant Mon curé chez les nudistes. J'ai sincèrement du mal à comprendre pourquoi tous ces films se font autant critiquer. Certes l'humour n'est pas très subtil, les scénarios pas toujours écrits avec génie et c'est kitsch (quoi que encore), mais est-ce que ça suffit vraiment à les descendre aussi violemment ? On dirait que le public actuel ne sait pas apprécier un divertissement populaire en bonne et due forme... Pour en revenir au film, et bien c'est tout simplement une comédie honnête, avec beaucoup de gags stupides qui s'enchaînent (ce qui a l'air d'être le leitmotiv dans ce registre de comédies) pour mon plus grand plaisir. Le rythme est présent donc, on pourrait néanmoins reprocher une paire de moments un poil trop étirés (le fllm fait 1h45) mais comme on est toujours servis en gags - et en fesses - on s'ennuie pas. Les personnages sont très cons mais très marrants, Aldo Maccione en première ligne mais je pense aussi et surtout à l'évêque incarné par un certain Ze'ev Revach. Clair se donne la parole comme dans plusieurs de ses autres films et globalement le reste du casting n'a rien de passionnant.

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Film d'action parmis tant d'autres mais relativement correct, pas étonné puisqu'il s'agit d'une réalisation Jesse V. Johnson (Triple Threat, Profession Tueur, Savage Dog...) duquel j'avais trouvé très bon le Avengement vu l'an dernier. Dolph Lundgren est assez peu présent à l'écran, même s'il est le principal méchant, c'est plutôt Steve Austin qu'on va suivre. Le scénario est classique mais fonctionnel, peu importe de toute façon car The Package, ou Dette de sang chez nous, est bien rythmé ce qui est le plus important. Il y a quelques bagarres à mains nues mais surtout une bonne poignée de moments où ça mitraille de façon complètement décerebrée et c'est plutôt plaisant. Divertissement efficace même s'il ne fera pas partie des plus mémorables de son registre.

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Le réalisateur venant de nous quitter je me dois une petite session rattrapage concernant David Lynch, dont je n'avait encore vu aucun film. Fort bonne surprise avec Elephant Man. Le film arrive à être un drame relativement triste sur la tolérance sans trop utiliser l'émotif facile. Les acteurs sont très convaincants, aussi bien Hopkins que John Hurt, méconnaissable, en homme éléphant. Le choix du noir et blanc est judicieux et le metteur en scène l'utilise parfaitement, la réalisation est à la hauteur. Rien à ajouter, je pense ne pas m'embêter en général avec les films de Lynch car tout à déjà été dit.

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J'ai lu les critiques et je comprends pourquoi on aime tant ce film, sa volonté artistique, mais ça ne m'a pas emballé. Dommage, j'aime bien le style (les influences diverses, les expérimentations visuelles...) mais ce genre de films, dans lequel le moindre plan ou lieu peut signifier quelque chose, qu'on peut interpréter de plusieurs façons, c'est simplement pas pour moi je pense. Je réessayerai sans doute Lost Highway un jour.

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Découverte intéressante avec un film qui aura marqué son époque, Emmanuelle. Inutile de parler de l'histoire connue du film mais le constat est clair : c'est un film à visionner en le recontextualisant. Avec un regard moderne on en retiendra qu'un film vaguement érotique assez peu passionnant, mais si on le remet dans le cadre de l'époque à laquelle il est sorti on comprend son intérêt et son succès. J'ai personnellement plutôt accroché, mais comme dit c'est faiblard niveau contenu, surtout si on le compare a certains films qui se faisaient au même moment aux États-Unis par exemple (comparaison qui n'a en soi aucun sens). A voir pour la culture.

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Actioner réalisé par Kim Jee-Woon aux États-Unis et marquant le retour de Schwarzenegger sur le devant de la scène, Le Dernier Rempart ! C'est vraiment pas mal, un film d'action bien fichu sur à peu près tous les points. Bonne réalisation, bon rythme d'action, il y a plusieurs personnages sympathiques et un humour présent sans tomber dans la comédie. Il y a quelques effets numériques mais globalement on est sur du pratique ce qui est agréable. Le rôle de Schwarzy est bien choisi, il ne joue pas un musclé invincible alors qu'il ne l'est plus mais un shériff vieillissant qui a des doutes. Seul l'antagoniste principal du film sonne fade, on retiendra plus son sous-fifre incarné par Peter Stromare rien que pour la sympathie naturelle qu'on a pour l'acteur.

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Même sentiment que pour Lost Highway. J'aime bien le style, l'ambiance, les idées... mais je suis trop frustré à la sortie d'un film que je n'ai pas compris.

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Film visionné sans attente particulière et je suis agréablement surpris. La réalisation et le scénario sont tout ce qu'il y a de plus correct mais le véritable point fort de L'Enjeu est qu'il réussit aussi bien dans le suspense que dans l'action. Le film est à la fois tendu tout du long mais aussi bien rythmé au niveau des scènes plus orientées action, avec le bon dosage de coups de feu, explosions et courses-poursuites (notamment sur la fin). Vraiment pas mal.

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Pas folichon ce film d'horreur réalisé par Robert Englund. J'en retiendrai une ou deux scènes sympathiques, une séquence improbable dans laquelle il se met à pleuvoir des poissons (?) et un bon final. Les maquillages sont pas mal aussi.

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Vraiment bien cette petite kung-fu comedy ! Très classique histoire de vengeance, le film joue plus sur le côté comique sur sa première moitié et se concentre plus sur le kung-fu par la suite. L'humour est très con mais franchement rigolo, j'aurai même ri une paire de fois, et niveau combats c'est tout à fait correct, les chorégraphies sont dans la moyenne. Qu'ajouter donc, le film remplit le cahier des charges aussi bien pour le kung-fu que la comédie et je le reverrai avec plaisir !

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Premier film en salle de l'année avec le nouveau remake de Nosferatu, par le réalisateur Robert Eggers dont j'avais pas mal aimé le The Lighthouse. Plutôt bien, je suis encore pas certain de mon avis sur le film même après un mois de retard à l'écriture de ce paragraphe mais j'ai plus aimé qu'autre chose. Mon doute vient du côté très auteurisant de l'objet, dont le seul objectif semble être d'enchaîner les très beaux plans sans véritable intention derrière. Je suis également très mitigé sur le nouveau look de Nosferatu. Je suppose qu'il y a une raison à celui-ci mais il est un peu décevant. Il manque de monstruosité, est trop proche de l'humain normal pour qu'on ressente une quelconque menace en le voyant. J'ai également noté une paire de jumpscares putaciers qui dénotent étrangement de la volonté contemplative du film. Mis à part ces défauts (défauts d'un premier avis qui peut évoluer), rien à reprocher a ce Nosferatu. La durée est un poil longue, mais on en prend plein la vue et l'ambiance reste bonne. Les acteurs sont convaincants et on se souviendra de plusieurs séquences comme le sublime final.

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Très correct comme Van Damme du milieu des années 2000. Classique mais bien mis en boîte, quelques séquences sympa, un bon divertissement.

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Comme pour Lynch il y a à peine quelques jours, je découvre le cinéma de Bertrand Blier à titre de rattrapage puisque le réalisateur vient de décéder. Buffet froid donc, comédie très réputée qui m'attirait pas mal et qui ne m'a pas déçu pour un sou. C'est juste excellent, l'interprétation est très juste et les répliques superbes. Tous les gags marchent, le rythme est parfait et la mise en scène soignée apporte quelque chose de plus encore. J'adore l'humour décalé et les situations improbables du film, c'est un style qui me parle beaucoup.

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Pas le genre de films que j'ai l'habitude de visionner mais ça m'a bien plu. Relativement touchant, concis et bien réalisé, le personnage est attachant.

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Documentaire bien foutu (alternant entre des morceaux de l'interview, extraits de films et séquences musicales) qui en dis plus sur le personnage qu'est Harry Dean Stanton, pour lequel j'ai désormais pas mal de sympathie.

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Comme pour Les Maîtres de l'Univers en début d'année, très enthousiaste sur ce film de fantasy de la Cannon. Film particulièrement attachant en dépit de ses dits défauts et sa débilité ! Les deux frères Paul sont sacrément cons mais très amusants. C'est rythmé, quand il n'y a pas d'action on rigole et inversement. On a droit à quelques jolis décors naturels, une galerie de personnage sympathique et à de jolies créatures en effets pratiques dont un espèce de dragon. Ça rend pas cheap du tout à les yeux ! Le film est réalisé par Ruggero Deodato ce qui m'en rapproche encore plus.

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Découverte du remake du très bon Maniac de William Lustig. J'appréhendais la chose : années 2010, l'imposant Joe Spinell remplacé par la brindille Elijah Wood... au final ce fut une bonne surprise. Je n'étais pas au courant du concept de vue subjective du film et si au début j'étais sceptique, on s'y habitue vite et la proposition marche bien. La mise en scène est toujours astucieuse et on a régulièrement affaire à des mirroirs pour voir un minimum l'acteur - acteur qui m'a bien convaincu d'ailleurs, alors que j'en attendais rien - et même à un ou deux moments où la caméra quitte les yeux du personnage quand il tue, suggérant qu'il n'est plus lui-même lors de ses crimes. La musique du film n'est pas vraiment à mon goût mais elle est bien utilisée. Le New-York craspec des années '80 qu'on voit dans le Maniac original n'est plus ; l'action est resituée à Los Angeles mais on retrouve quand-même dans cette nouvelle version un certain pessimisme urbain appréciable, retranscrit via des plans vertigineux sur des buildings étouffants et des rues insalubres. Niveau gore c'est tout juste bien dosé, la fin offre un joli climax sur ce point là. Tout n'est pas parfait dans ce remake (la scène du métro un peu décevante, une paire de moments peu crédibles) mais globalement le pari est réussi et le résultat très professionnel. À ajouter à la liste des bons remakes !

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Autant j'ai beaucoup aimé la première moitié, très drôle, mais la seconde, qui ne s'intéresse qu'à la relation homosexuelle des deux protagonistes en enlevant quasiment tout élément comique, ne m'a pas intéressé le moins du monde. Reste donc un sentiment d'amertume après le virage du film, mais on ne peut nier la qualité des dialogues et le talent des acteurs.