Voie du Sabre & Ténèbres Yakuza

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Film magnifique, au noir et blanc parfait, révélant à quiconque le regarde toute la puissance spirituelle du Kendo, en dévoilant par ailleurs une facette révélatrice de la diversité des conceptions (très personnelles et souvent opposées) que chaque sabreur peut avoir de son art, présentant donc un regard impitoyable et grandiose sur toute les confrontations que ces différences de Vision de la Voie peuvent provoquer.

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Critique :

http://www.senscritique.com/film/Harakiri/critique/29299142

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Chef d'oeuvre d'apaisement dans la construction de ses plans, qui ressemblent presque à des tableaux, Après la pluie présente le double avantage de montrer la formidable variété de techniques que regroupe la pratique du sabre (via de sublimes plans-séquences) et de présenter la figure d'un Sabreur en harmonie parfaite avec son art et son arme, sur qui les situation extérieures n'ont qu'une influence minime. Les combats ont beau être rare, leur impressionnante clarté les rends particulièrement beaux et instructifs. Un plaisir permanent, digne de l'homme à qui il est dédié.

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Film splendide et jouissif dont l'ambiance ainsi que le charisme de nos "Trois samouraïs hors la loi" m'ont immédiatement séduit. Le film offre une réalisation flamboyante et des combats incroyables de fidélité pour servir une histoire somme toute fort simple mais très touchante, et permettant à chaque personnage, même les plus secondaires, de révéler un aspect profond de leur personnalité. Vraiment une très belle oeuvre.

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Film dont la qualité réside dans le paradoxe entre la candeur de son personnage principal et la précision mortelle de sa technique de combat, intéressante pour tout sabreur car on insiste tout au long du film sur la combinaison nécessaire des enseignements du Iaido et du Kendo. Scénario simple mais sentiments constamment exacerbés, poésie visuelle et réflexion profonde sur la symbiose possible entre l'homme et la lame lorsque les valeurs de l'humain se trouvent soudain être les mêmes que celles de l'objet de mort.

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Gosha possède décidément les 3 qualités essentielles à tout réalisateur de chambara. Virtuosité visuelle, chorégraphie parfaite, trame narrative linéaire valorisant la psychologie et l'histoire des personnages et non le monde matériel qui les entoure. Bref, Hideo Gosha est un maître. On l'a connu, cependant, aux manettes de films dont les scénarios étaient un tant soit peu plus imaginatifs.

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Film extrêmement noir, profond et complet sur la puissance de l'esprit de l'homme soumettant le sabre autant que celle de l'esprit du sabre soumettant l'homme, au point qu'on ne sache plus trop qui a le dessus. Belles scènes de pratique du Kendo au Dojo en début de film. Combats rares mais merveilleusement chorégraphiés, et absolument dingues. Noir et blanc sublime. Brève intrigue parallèle politique un peu ronflante, mais largement rattrapée par le reste. On aurait aimé un duel plus concret entre héros et nemesis, mais bon, la fin défouraille quand même, alors on reste content.

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Plus épique mais aussi bien plus cohérent dans sa narration et sa réalisation que le premier opus, ou les combats au sabre étaient loin d'être aussi jouissifs et chorégraphiés au cordeau.

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Magnifiques démonstrations de Iaido (art de tuer en dégainant), réflexion sur la perversion de l'objet Sabre en lui-même, personnage principal attachant; quelques faiblesses scénaristiques regrettables.

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J'en attendais à vrai dire un peu plus, mais l'ouverture, le final, la B.O et la présence à l'écran merveilleuse de Meiko Kaji La Magnifique suffisent à sauver le film malgré tout ce passage un peu mou absolument dispensable au milieu. Tout cela reste néanmoins assez jouissif, quelques sympathiques geysers surgissent du sabre de la belle, mais putain, parfois, ils se font attendre, et elle est tellement belle quand elle se déchaîne qu'on aimerait un flot d'ennemis un tantinet plus intarissable.

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Malgré tout ses aspects très cheap et ses longueurs, je ne parviens pas à être insensible à ce premier volet de Baby Cart, tant cette image d'un samourai déchu fonçant dans le tas coûte que coûte avec un bébé dans les bras quel que soit le nombre d'ennemis et en sortant constamment gagnant me botte. Franchement, ca donne pas la patate, ce genre de personnage ? Et puis le second épisode est une merveille.

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Sauvé à mon sens par son noir et blanc splendide et l'indéniable talent de Okamoto dans l'art du cadre qui faisait déjà la beauté du "Sabre du Mal", ce "Kiru" pêche pourtant par le manque de charisme de son personnage principal à qui il semble manquer un but, une quête plus personnelle que cette intrigue qui s'éparpille un peu, contrairement au sabreur du "Sabre du Mal" qui obligeait le film à se construire autour de sa personnalité. Le côté comique de certaines scènes ne m'a pas convaincu; quant aux combats, ils oscillent entre duels plutôt réussis et combats à multiples adversaires parfaitement illisibles. Je le reverrais, qui sait, peut être n'était ce pas le bon moment