Voyage à travers les sons [2021]

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3 Janvier -
Je rend hommage à l'artiste étant parti trop tôt en cette fin de 2020 en écoutant pour la première fois son album culte considéré comme son chef-d'œuvre.
Je vais commencer par dire que la production de l'album en général est immense, Madlib est à son pic, MF DOOM joue avec les mots et les sens avec talent et pourtant je ne suis pas complétement emballé. En fait, objectivement c'est superbe, si je prend quelques morceaux de dingues j'abdique mais l'ensemble me marque pas tant que ça.
Le talent est définitivement présent, je ne suis juste peut être pas encore prêt pour sa musique que je trouve puissante, créative et passionnante à analyser mais pas forcément partant à l'écouter en boucle.

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4 Janvier -
Violons + Phoebe Brigers = Jolan en PLS
L'idée même de réorchestrer 4 des meilleurs de sons de "Punisher" est excellente et vient former un EP qui complémente parfaitement l'album, faisant ressortir d'autres aspects de ses magnifiques morceaux.
Mention spécial au morceau "Punisher" qui me fait toujours autant pleurer.

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5 Janvier -
Je poursuis mon obsession pour Phoebe avec cet EP de noël mélancolique au travers de reprises de morceaux célèbres de cette période.
Sans surprise, c'est superbe.

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8 Janvier -
[Chronique à retrouver sur Pozzo Live et Sens Critique]

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9 Janvier -
Swans est un groupe tout à fait à part qui m'intriguait depuis longtemps, les albums que j'avais écouté m'ont hypnotisé tout en ne parvenant pas complétement à me séduire mais avec "The Great Annihilator", ils s'imposent plus qu'il ne l'avait jamais fait avant dans leur carrière.
C'est simple, je n'ai jamais entendu quelque chose comme cela, ou en tout cas pas à ce degrés de maitrise. Musicalement virtuose, le projet écrase l'auditeur dans une ambiance musicale oppressante et spirituelle avec laquelle ils parviennent à transmettre des émotions au delà du réel.

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9 Janvier -
Découverte de Open Mike Eagle qui me laisse sur ma faim car l'ensemble est plutôt bien fait mais manque de cœur alors que les sujets sont extrêmement intime pour le rappeur. L'écoute est agréable mais les paroles n'ont pas tant d'impact et musicalement la qualité est variable.

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10 Janvier -
Bob Dylan déçoit la ou des grand artistes de son calibre ont réussi à se renouveler comme Leonard Cohen et David Bowie.
Sa musique n'a plus le même impact, certes il a encore du talent mais si vous aimez sa période 60's comme moi vous ne retrouverez pas grand choses qui en faisait sa magie. Et sa voix à vieilli ...

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14 Janvier -
Le premier album Public Image m'avait agréablement surpris, étant peu fan des Sex Pistols mais ici on retombe dans les travers de Johnny Lyndon aka le fondateur du groupe.
Il aime expérimenter jusqu'à l'écœurement, que les sons énervent l'auditeur et qu'il reçoive la haine du public dans la grande tradition punk et anti-establishment sauf qu'il oublie de faire de la musique intéressante.
Ici il s'est calmé dans l'aspect brutale punk mais il revient avec un son tout aussi radical : Le post-punk, les sons sont raides, sans fioritures, il balance des mélodies pendant 10 minutes en boucles jusqu'à l'épuisement.
On ne peut lui enlever son envie de bousculer les codes et de créer une réaction mais je ne trouve en rien cela passionnant à écouter, à analyser peut être et encore.

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15 Janvier -
N'ayant pas compris l'engouement autour du groupe lors de la sortie de leur premier album, j'ai donnée une nouvelle chance qui s'est avéré être un avis partagé.
Je trouve le projet consistant, les mélodies sont souvent agréable dans leur énergie mais dans l'ensemble je trouve ça souvent basique pour ce genre de musique, pareil pour la voix aucunement mémorable. Reste un album correct avec de beaux moments (comme sur "Water in the well").

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15 Janvier -
Va falloir penser à changer la formule parce qu'on s'ennuie ferme sur cet album.

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20 Janvier -
Continuation d'expérimentation post-punk / new wave, je le trouve largement plus intéressant que son prédécesseur (surement aidé par la durée plus courte) par une utilisation de la batterie au centre du dispositif musical. C'est toujours moyennement écoutable mais on trouve quelques moments forts, bien que la voix de Johnny m'insupporte souvent et je trouve l'approche intéressante même si je ne réécouterai pas l'album.

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25 Janvier [Réécoute] -
J'ai réécouté cet album. Puis je l'ai encore réécouté, puis encore. Puis je me suis dit qu'il faudrait peut être que je change de note et d'avis sur M.I.A. qui est une artiste poussant les barrières de la pop.
Après être passé sous de nombreux genres musicaux, je suis devenu fou des artistes brisant les barrières dans leurs propres genres en expérimentant comme Death Grips ou Charli XCX dans un tout autre genre. Je me rend donc compte que M.I.A. était la à détruire les codes de la pop tout en proposant des bangers exceptionnels qui rend ce projet, non sans défauts, un essentiel.

UPDATE : J'adore encore plus cet album et M.I.A., je suis admiratif de sa créativité et son originalité.

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26 Janvier -
Légèrement trop long, il reste un premier album bouleversant musicalement aux messages politiques forts. Elle prouve directement sa force pop expérimentale d'une façon originale pour l'époque dans lequel elle sort cet album que je trouve un peu plus consistant que son second album, bien qu'il soit moins cohérent.

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27 Janvier [Réécoute] -
Faut juste rentrer dans l'ambiance de l'album et ça devient une expérience génial d'abstract hip-hop mélancolique et hypnotique.

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27 Janvier -
Un cran en dessous de "Hiding Places", l'ambiance est moins finement réussi et il manque des morceaux vraiment marquants même si l'ensemble reste au dessus de la plupart des albums du même genre. J'attendais mieux de la part de Billy Woods.

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27 Janvier -
L'association Moor Mother et Billy Woods forme un projet d'hip-hop ambient et politiquement engagé. Un pur plaisir d'ambiance sonore et de paroles incisives.

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28 Janvier -
Un condensé doux mais puissant par ses vocalises d'un bon album de singer-songwriter mettant dans une ambiance mélancolique qui fait du bien.
Le genre de projet dans laquelle j'aimerais me perdre pendant des heures.

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29 Janvier -
L'expérience de Soundtrack for the blind fait partie des rares cas où je ne peux m'exprimer pleinement sur ce que j'ai ressenti. L'émotion est si forte, l'œuvre si immense que rien ne peut lui rendre justice à part l'écouter.
Après 5 écoutes de ce monument (tant par sa longueur que par sa force musicale écrasante, passant de l'admiration à la peur) je ne peux toujours pas arriver à comprendre l'entièreté de cet œuvre d'où ma note signifiant la puissance qu'a eu sur moi cet album. Swans vient non seulement de me mettre une claque mais de me faire reconsidérer ce qu'est une œuvre musicale.

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30 Janvier [Réécoute] -
J'ai encore du mal à y croire.
Moi qui attendais fébrilement la suite à ce prodigieux premier album doublé des exploits de Sophie dans la production d'autres artistes qu'arrive la tragique nouvelle de son décès.
Je suis encore choqué, je ne pensais pas être autant déstabilisé par cette tragédie. Sa musique représentait un élan dans le futur que cela soit dans ce qu'elle représente musicalement ou plus directement en tant qu'icône transgenre brisant les codes musicaux autant que les tabous normés de notre société.
Sophie restera l'une des grandes figures musicales des années 2010, qui je l'espère repose en paix dans un monde meilleur. It's okay to cry ...

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31 Janvier -
Un projet qui montre le potentiel d'Anna von Hausswolff en créant une atmosphère lugubre et christique grâce à l'utilisation de l'orgue étant un élément marquant de son style. L'album peine parfois à emmener son auditeur dans l'ambiance gothique ( le morceau titre se fait trop long par exemple) mais peu être source d'un cataclysme funèbre et gracieux ("Evocation" / "Come wander with me"). Un bon album qui manque parfois d'énergie ce qui sera corrigé dans ses autres oeuvres.

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1er Février -
Sans forcément être bouleversante, sa voix puissante magnifie les productions légères accompagnées par d'excellents featurings comme H.E.R. OU Anderson Paak. Malgré un début peu novateur, cet EP parvient à transcender son postulat thématique (sur le genre sexuel féminin) en offrant des morceaux de r&b aux accents pop de qualité, laissant espérer un album de même facture.

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1er Février -
Un projet remix extrêmement dense de l'album avant-gardiste de Sophie, ce genre de projet est souvent casse gueule. Je suis donc surpris de retrouver un projet assez consistant avec une atmosphère homogène bien que sur les 90 minutes sont éclectiques dans leurs approches musicales mais avec les albums remix, je reste comme souvent davantage attiré par l'album de base.

Sinon je ne cesserai de le répéter mais la perte de Sophie est toujours aussi bouleversant pour moi et la trace qu'elle laissera dans mon parcours musicale restera immense ...

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1er Février [Réécoute] -
Je crois que j'aime cet album.
EDIT : Beaucoup. Pas son meilleur album mais certainement son plus expérimental.

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5 Février -
Bien qu'il soit au dessus d'une large partie du rap américain, ce projet se fait plus linéaire et donc davantage attendu. Les doux sons du jazz rap hypnotique de son précédent projet s'y retrouvent. Cela en est provoque aussi son point faible : Ferreira fait du Ferreira, c'est donc bon mais jamais surprenant et ça s'écoute pourtant sans déplaisir.

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5 Février -
Bien qu'il y ait des moments un poil raté et une légère inconsistance vers le milieu. L'énergie expérimentale et rageusement politique avant-gardiste est absolument saisissante, des brûlots énervés "Born Free" suivis par "Meds and Feds" ou même le début déstructuré "Steppin Up" et "XXXO". Puisant dans le passé avec le sample de Suicide sur "Born Free" pour exposer un message éminemment actuel, presque en avance sur son temps.
Je défendrais à mort cet album.

UPDATE : Avec les réécoutes c'est devenu mon préféré pour sa cohésion, ses thématiques, ses expérimentations et son degré musical extrême puisant parfois dans l'industriel et le punk.

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5 Février -
C'est dommage, le projet démarre parfaitement sur un rythme rapide, Josman balance des punchlines appréciables.
Mais la où le bas blesse c'est que thématiquement on tourne en rond depuis un moment (sexe, drogue, ego-trip, solitude) ce qui ennuie même lors d'un ep de 6 morceaux. Heureusement la forme est plutôt bonne grâce à des instrus douces et rêveuses.

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6 Février -
Ni déçu, ni ravi. Wilson est définitivement parti dans une direction plus pop que rock progressive même si l'on retrouve ce style par moments. J'apprécie davantage la seconde partie de l'album car la première est particulièrement oubliable.

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7 Février -
4 titres terrassant, des reprises uniques, Lingua Ignota livre une nouvelle fois l'aspect le plus beau (sa voix sublime) de sa musique au plus glauque.
La reprise de "Agnus Dei" étant l'une des plus belles choses à écouter en 2020, passant du chant religieux à la cacophonie bruyante d'une déflagration.

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10 Février -
J'ai écouté le dernier Foo Fighters et c'était pas ouf.
C'est si basique, rien ne ressort vraiment, du rock à la Queens of the Stone Age sans la qualité et la mémorabilité. J'ai oublié cet album dès l'instant ou je l'ai arrêté.

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10 Février -
Au contraire des Foo Fighters, voila un groupe récent qui essaye de bousculer les codes du rock et du post-punk en y amenant des rythmiques étranges, des paroles référencées et une énergie brut.
Un premier album étrange mais fortement persuasif par son originalité qui est un succès artistique à mon avis.