Voyage cinématographique

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8/10 1er Juin 2022

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8/10: 31 mai 2022

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4/10 1er Juin 2022

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6/10

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6/10

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7/10

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7/10

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7/10

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6/10

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8/10

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10/10

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9/10

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6/10 En bon amateur d'eurospy, je ne pouvais que donner une note décente à ce film somme toute moyen, mais dont l'atmosphère rappelle les romans d'Ian Fleming, première manière. C'est-à-dire, sans James Bond, mais avec un MI5 aux agents déterminés, froids et très, très British...

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17 juin 22: Ce film n'a que Nick Cave et Ghost Rider de commun avec le film éponyme de 2007. Tout dans cette suite énervé: la surenchère du jeu de tous les acteurs, l'invraisemblance du scénario, même avec une ouverture d'esprit large comme le Grand Canyon. Et tous les clichés du satanisme et des références bibliques éculées à Satan n'arrivent pas à semer... Au fait. Quel était le but de cette suite? Des $$$ faciles?

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16 juin 22: Un slasher typique des années 80 avec nunuches poufiasses de service, grand blond décérébré mais au grand coeur, le type sérieux mais si terne que le maniaque à la machette (1 ou 2: ce sont 2 jumeaux) l'éventre en tête de liste. Malgré l'imbécillité agaçante de presque tous les protagonistes qui passeront sous la lame des jumeaux sanguinaires, le suspense est assez réussi et pas trop cliché. Ce qui le rend plus intéressant que la moyenne de ce genre éculé s'il en est un. Une coche au-dessus des Halloween...
À noter le message pro-nature, et l'inspiration qui rend hommage au sublime Délivrance de John Boorman.

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Film qui se situe entre la comédie d'ados des années 80 genre John Hughes -plutôt conventionnelle - et les poursuites à témoins compromettants par mafiosos sans scrupules. Celui qui tient la vedette, vedette du sitcom "Two and a Half Men" à format <30 min, Jon Cryer, est sympathique mais terne et ne soutient pas l'intérêt d'un long-métrage..

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Film assez singulier parce qu'il ose poser un regard critique sur le racisme systémique dans les mines d'or d'Afrique du Sud, à une époque où l'apartheid était déjà fortement dénoncé et critiqué internationalement. Même que James Bond, euh, je veux dire Roger Moore, se montre un défenseur acharné en n'hésitant pas à donner un uppercut à un ouvrier raciste bête et méchant. C'est peu, c'est symbolique, mais en 1974 (je sais, j'avais 19 ans), ça portait un message.
Quant au film, c'est assez conventionnel. On y admire une Suzanne York encore dans la fleur de l'âge, débutant et entretenant une liaison avec James, je veux dire Roger (Rod Slater pour les besoins du film) qui part sur les chapeaux de roue. Très enjôleuse et coquine, cette femme dont le mari est nul autre qu'un des superviseurs de Bond, euh, Slater. Ses "yeux de couchette", comme on dit au Québec, conviennent encore parfaitement à Mme Yorke, dont la seule présence de cette actrice chevronnée compte pour un point à ma note.
En somme, Moore tire fort honorablement son épingle du jeu dans ce film àdont le scénario tient à ceci: comment empêcher un acte de sabotage meurtrier téléguidé par une collision entre les dirigeants de la mine d'or où Bond (euh, etc.) travaille et de riches magnats de la finance londoniens (dont John Gielgud, toujours égal à son superlatif lui-même), visant à inonder la mine, faisant chuter l'offre du métal jaune et grimper vertigineusement son cours.
Bond y parviendra-t-il ? Non. Mais Roger Moore, so.
Pas à téléphoner à sa maman, mais pas mauvais comme distraction. Quand de tels acteurs éclairent l'affiche, a vaut un peu le déplacement.

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Film difficile, austère, mais dont l'intensité nous étonne à chaque point tournant de l'histoire. Isabelle Huppert est frigorifique - évidemment - ce qui rend ses rares rires fracassants. Gregory y a un rôle ingrat, servi par ses traits peu communicatifs. Il transmet parfaitement l'aura d'indifférence qui repousse Gabrielle, le personnage éponyme que joue Huppert.
Malgré le climat sombre et parfois même incommodant des scènes, on demeure rivé à l'écran tant les 2 acteurs principaux y incarnent presquedes protagonistes intemporels de théâtre grec.

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J'ai voulu revoir pour la xème fois ce premier film d'auteur véritable de Michel Deville, réalisateur dont je trouve l'œuvre comme l'une des plus originales qui naquirent durant les années 60, déjà riches en nouveaux créateurs.
Nostalgie de ce film qui m'a émerveillé par sa fraîcheur authentique et le jeu bien typé mais des plus crédibles d'une brochette d'acteurs et d'actrices familiers de cette décennie.
Surtout pour Anna Karina, qui, je dois l'avouer, hélas !, ne me convainc pas toujours dans son jeu. Ici, elle se donne entièrement à son second rôle cinématographique (le premier étant "Une femme est...une femme" de son Jules d'alors, Jean-Luc Godard). Elle est ici ingénue comme c'est pas permis, sauf quand on a le minois et la diction courageusement tortueuse d'une Anna Karina. Cette ingénuité ne lui a pas toujours servi aussi avec Godard, comme dans "Alphaville" ou même "Bande à part", mais ici, le personnage est parfaitement naturel et crédible. Le ton primesautier du film lui doit énormément.

Ce film est à voir. Oui, on y est au milieu des années 60, les codes garçons/filles qu'on y voit n'existent plus, mais le film n'a pas pris une ride à l'angle de la joue insouciante qu'on a de se faire voyeur au milieu de cette bande de gais lurons qui se sentent relax bien qu'ils soient tirés à 4 épingles...

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Autre envie de Deville, et cette fois, cette autre série de scènes incroyablement courtes et nerveuses, avec un Trintignant absolument dans son élément, manipulé via une étrange amitié par un Cassel en invalide cloué à des bancs de café où il vivote de mentorat et de velléités d'écrivain. Jane Birkin est l'une des multiples femmes à défiler dans le lit de Trintignant, et y est d'une ingénuité caractéristique. Elle me convainc de ses dons d'actrice. Et, bien sûr, il y a Romy Schneider en femme de philosophe bourru, que Cassel avait initialement commandé à Trintignant de séduire et sauter, ce qui tournera au tragique.
Au final, une œuvre originale par son sujet, mais trop légère pour être prise au sérieux, si ce n'est qu'une fable sur le sérieux de l'existence, dont on ne peut se détacher. Et qu'il est impossible de vivre de façon satisfaisante à travers les autres.

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Alors là.... J'ai eu un coup de cœur des plus inattendus. Ni les brefs sommaires du film ni la quasi absence de critiques en ligne ne me laissaient présager que je verrais à mon sens un véritable petit chef d'oeuvre. Une perle m'émerveillant du début à la fin. Une ode à la Villon sur l'incroyable légèreté de l'être en plein dénuement total. Désert d'amour ou d'argent, mais qui est occulté au quotidien par LE plus grand trésor, l'amitié.
C'est un véritable scandale que ce film soit si.méconnu, bien que relativement de notre époque actuelle. Après tout, 1990, c'est comme hier au cinéma. Ne serait-ce que pour Suzanne Flon, qui était alors dans la huitième décennie de sa vie, en cette "Mamie" trouvée au bord du chemin, avec une note scotchée à son manteau, comme celle qu'on collevà un chien qu'on abandonné au samaritain qui voudra de lui..
Mamie renaîtra, ramenée par Robinson (Lindon), un samaritain au coeur d'enfant, au grand dam de son compère Gaspard (Darmon), un méditerranéen passionné et un peu (pas trop) macho, et qui cache un grand vide existentiel sous des dehors imperturbables...

Hymne à l'amitié, hymne à la simplicité réelle du bonheur, hymne à tous les fous qui trouvent dans les plus petites choses de la vie, les plus grands trésors. N'écoutez que votre cœur. Je vous jure que c'est un vrai raté, qu'on devrait parler abondamment de ce film. Je suis drôlement satisfait du pari que j'avais fait sur ce film dont je n'espérais trous fois rien, et qui m'a tant donné.

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Avec ce "vieux" classique avec une distribution prestigieuse d'acteurs britanniques parmi les plus célèbres des années 50, je tombais de haut après avoir vu la vision prétentieuse et désincarnée de Christopher Nolan du même sujet, qui était un autre essai à la gloire du réalisateur. Tandis que celui-ci, à l'extrême opposé, ravivait les cendres pas tout à fait refroidies de l'opération héroïque bien connue (baptisée Dynamo -"C'est tout ce qu'ils ont trouvé comme nom?"), et se veut une reconstitution de quelques uns des drames humains caractéristiques qui s'y déroulèrent, sur fond de trame historique déclinée par quelques tableaux montrant les moments charnières du prélude à et de l'invasion des Pays-Bas, de la Belgique et du nord de la France vus par les hauts commandements anglais. Comme film historique, on ne peut faire guère mieux hors du format strictement documentaire.
À voir aussi pour les performances en tête d'affiche de Richard Attenborough (le bon vieux millionnaire aux cheveux blancs de Jurassic Park) et de Bernard Lee ("M" pour les intimes de James Bond).