Voyageurs d'avant la mondialisation marchande

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Pythéas (Πυθέας / Puthéas) vécut entre -380 et -310. Son voyage peut se situer autour de -325 . Persuadé que la terre était ronde, il partit de Marseille , franchit les colonnes d'Hercule (détroit de Gibraltar) puis rejoint l'Armorique et la Grande-Bretagne et rejoint probablement aussi l'Islande puis la Norvège. De ce voyage, prodigieux pour l'époque, il écrivit un récit, "De l'Océan" (Περί του Ωκεανού, Perì toû Ôkeanoû) disparu dans l'incendie de la bibliothèque d'Alexandrie mais dont plusieurs auteurs antiques ont rendu compte.

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Zhang Qian 張騫 (-141-87) Envoyé par l'empereur Wudi en mission vers l'ouest en -139, il fut fait prisonnier par les Xiongnu. C'est à l'occasion de ses évasions qu'il découvrit le Pamir, le fleuve Oxus (aujourd'hui appelé Amou Darya) et le Tibet. Ce n'est qu'en -126 qu'il put revenir à Chang'an. Il y rapporta nombre d'informations sur les peuples d'Asie centrale, Parthes, Bactriens (Afghanistan) et Sogdiens (Ouzbékistan). En -119, il entreprend un second voyage qui le mènera jusqu'à la rive gauche de l'Indus. Il mourra peu après son retour. On considère qu'il fut l'initiateur de la Route de la soie.
Carte de la Chine des Han en -87 : https://fr.wikipedia.org/wiki/Zhang_Qian#/media/File:Han_map.jpg

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Strabon (Στράϐων) historien et géographe grec vécut entre -64 et 21 à 25 après J.C. Strabon, grâce à ses nombreux voyages, participe également à l'élaboration de la liste des Sept Merveilles du monde. " Babylone est située [...] dans une plaine. Ses remparts ont 365 stades7 de circuit, 32 pieds d'épaisseur et 50 coudées de hauteur dans l'intervalle des tours, qui elles-mêmes sont hautes de 60 coudées. Au haut de ce rempart on a ménagé un passage assez large pour que deux quadriges puissent s'y croiser."

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Apollonios de Tyane (16-97) philosophe néopythagoricien né en Turquie- Après s'être dirigé vers l'orient, Ninive, Babylone et jusqu'en Inde où il conversa avec des brahmanes, sous Néron il visite la Grèce, Rome, l'Italie, l'Espagne, la Sicile, Rhodes. Il passe ensuite sur la côte africaine et séjourne en Égypte à Alexandrie et rejoint l'Éthiopie. Si sa paternité du Nuctéméron est quelque peu douteuse, il existe un recueil de ses lettres réunies par l'empereur Adrien non traduit en français.

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Pausanias le Périégète (115-180) - Sous l'empire romain, le grec Pausanias visite le territoire de la Grèce antique (incluant Macédoine, Moyen-Orient, Afrique du Nord et Italie) voyageant beaucoup et donnant une description précise des sites visités.
Une traduction française de 1821 ici : http://remacle.org/bloodwolf/erudits/pausanias/table.htm

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Xuanzang (602-664) - Parti de Chang'an la capitale de l'Empire des Tang en 629, il effectuera un immense voyage à la recherche des textes d'origine du bouddhisme. Voyage qui le mènera d'abord jusqu'à Samarcande alors sous influence persane. Repartant au sud, il passera par les villes de Termez en Ouzbékistan puis traverse Kunduz en Afghanistan. Il rejoint l'Inde en 630, visitant la plupart des temples et monastères bouddhiques sur sa route et consultant et recopiant les textes. Il passe par le Cachemire. En 634, il est au Penjab. En 635, il traverse le Gange. Il traverse le Népal. En 637 et 638, il est à Nālandā, la grande université antique de l'Inde. Au début de 644, il franchit l'Indus reprend ainsi la route du Pamir, refaisant le chemin qui l'avait conduit en Inde en sens inverse. Il est de retour à Chang'an en 645.
Son voyage fera l'objet de l'un des plus célèbres romans de la littérature chinoise. Voir : http://www.senscritique.com/livre/La_Peregrination_vers_l_Ouest/253851#

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Ibn Fadlân (877-960) membre d'une ambassade du Calife de Bagdad fut l'un des premiers à faire un portrait des peuplades Vikings (Varègues) qui occupaient alors le nord de la Russie.
Parti de Bagdad le 21 juin 921, passant par Bukhara, rencontrant les Petchenègues entre l'Oural et la Volga puis traversant le territoire des Bachkirs, il parvient chez les Bulgares (Saqâliba) qui peuplait alors cette région centrale de la Russie. Il rencontre ensuite les Rûs Varègues, vikings provenant de Suède dont il décrit les mœurs.

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Al-Biruni (973-1048) - Le khwarezmien (Ouzbékistan) Al-Bīrūnī, Mathématicien, astronome, physicien et philosophe visita l'Inde vers l'an 1000 et en rapporta ce livre. "Bîrûnî écrivit sur ce pays, et notamment sur sa religion et sa philosophie, un magistral Livre de l'Inde, sans équivalent avant les temps modernes."

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Le soufi andalou Ibn Arabi ( Murcie 1165-1240 Damas) quitta définitivement l'Andalousie en 1200 pour entamer son périple oriental qui ne s'acheva qu'en 1223 à Damas. Passant par La Mecque en 1202, Mossoul en 1204, au Caire en 1206, en Anatolie en 1210. Passant ensuite en Arménie puis à Bagdad et Alep avant de s’arrêter à Damas.
"En réalité nous ne cessons jamais d'être en voyage depuis l'instant de notre constitution originelle (...). Quand t'apparaît une demeure, tu te dis: voici le terme; mais à partir d'elle s'ouvre une autre voie dont tu tires un viatique pour un nouveau départ. "

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Parfois le voyage se réduit à sa plus simple expression. Ici, un parcours à pied entre Kyoto et Kamakura en longeant la mer. Un cheminement d'une quinzaine de jours qui est aussi l'occasion d'une introspection alimentée par la beauté des paysages traversés. Nous sommes au printemps 1223 et l'auteur n'a pas jugé nécessaire de sortir de son anonymat.

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Guillaume de Rubrouck (1215-1295) - Partant de Constantinople en 1253, il rejoindra dans un long périple Karakorum en Mongolie. Il rencontre Mongku, le petit-fils de Gengis Khan et séjournera deux mois à sa cour (1254). De retour à Saint-Jean-d'Acre en 1255, il fera parvenir ses notes à Louis IX. Il rencontrera ultérieurement à Paris le savant franciscain Roger Bacon qui utilisera ses écrits pour son "Opus Majus".

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Marco Polo (1254-1324) bénéficie d'une célébrité beaucoup plus grande que nombre d'auteurs de cette liste, ce qui sous certains aspects n'est pas toujours mérité. En 1271, il quitte donc Venise avec son père et son oncle (qui ont déjà fait le voyage) à destination de la Chine, empruntant la plus septentrionale des routes de la soie. Après 3 ans de voyage, ils atteignent la cour Mongol. Marco Polo deviendra une sorte d’enquêteur messager de l'empereur Kubilai Khan et à ce titre visitera la Corée, la Birmanie, Sumatra, le Cambodge et le ViêtNam. Ce n'est qu'en 1291 à l'occasion d'une dernière mission en Perse qu'il obtiendra le droit de s'en retourner. Après un dernier détour par Sumatra en Indonésie, il sera de retour à Venise en 1295.

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Ibn Battûta (1304-1377), le berbère, parcourut près de 120 000 km entre 1325 et 1349. De Tanger jusqu'à Quanzhou en Chine, à Tombouctou au Mali et jusqu'au Khanat bulgare de la Volga à la confluence avec la Kama. Il visita l'Irak, la Perse, le Yémen et l'Inde jusqu'à Ceylan.
Réédité chez La Découverte en 2 volumes

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Ruy Gonzáles de Clavijo ( ? - 1412) entreprit en 1403 une ambassade auprès de Tamerlan. Son voyage le conduisit à Constantinople, à Téhéran en Perse en 1404, à Nichapour, Mecched, Balk, jusqu'à Samarkand où il rencontra Tamerlan (Timour Lang).

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Ma Huan, chinois traducteur et interprète en arabe, accompagna la Grande Flotte chinoise des Ming durant la première moitié du 15ème siècle. Lors de trois expéditions dans les «Océans de l'Ouest», il rédige un recueil de ses observations sur la géographie, la zoologie, la botanique, le climat, l'environnement, la politique, l'économie, le commerce, la justice, les mœurs, les coutumes, les religions et les croyances de Java à la Mecque.

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Ludovico de Verthema (1470-1517) entreprit en 1500 un voyage qui allait durer huit années. Parti de Venise, il gagne d'abord l'Égypte et la Syrie. À Damas, il apprend l'arabe, se fait passer pour musulman et devient mamelouk. En 1503, il accompagne à ce titre une caravane de pèlerins jusqu'à La Mecque. Puis il s'embarque pour Aden et Ormuz. Il visite la Perse puis accompagné par un marchand persan, il traverse plusieurs régions de l'Inde, en particulier Goa, Cannanore et Calicut. Puis ils gagnent les îles de la Sonde jusqu'aux lointaines Moluques. C'est ensuite le retour en Inde, par Java et Malacca. Il rejoint ensuite l'Europe par le Mozambique et le cap de Bonne-Espérance.

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Un jour de mars 1557, Jean de Léry, jeune protestant, cordonnier de son état, envoyé avec d’autres coreligionnaires au Nouveau Monde par Calvin et Coligny, débarque dans la baie de Guanabara, au Brésil. Le but est de renforcer la colonie protestante qui s’est installée au fort Coligny en l’île de Villagagnon, face à l’actuelle Rio de Janeiro. Car voilà une trentaine d’années que, depuis les voyages de Verrazano et les expéditions des Dieppois, des échanges économiques se sont instaurés.

De retour en France, Jean de Léry publiera, en 1578, après les années de tourmente et de guerres civiles, l’Histoire d’un voyage fait en la terre du Brésil, ouvrage dans lequel certains ont reconnu le chef-d’œuvre de la littérature de voyage, tandis que Lévi-Strauss le définissait comme le “bréviaire de l’ethnologue”.

C’est que ce livre, véritable roman d’aventure maritime, avec guerre de course, naufrages et famine, constitue également une remarquable peinture de la faune et de la flore des pays tropicaux, ainsi que de la vie des Indiens.

L’Histoire d’un voyage fait en la terre du Brésil est enfin un témoignage capital sur le choc de deux civilisations et l’avènement de la conscience moderne, car Léry découvre, face aux Tupinambas libres et nus, que la barbarie définit peut-être moins le sauvage que le civilisé. En cela, Léry, précurseur de Montaigne, s’affirme homme de progrès ; avec Bartholomé de Las Casas, il est l’un des rares qui se soit dressé contre la colonisation qui a suivi la conquête du Nouveau Monde.

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Pietro Della Valle (1586-1652) poète, musicien et aventurier que l'on retrouvera en Tunisie, en Palestine, en Égypte, en Perse, sur les ruines de Babylone où il découvre l’existence de l’écriture cunéiforme puis en Inde en 1623-1624.

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Matsuo Bashô (1643-1694)
Parfois, il quitte sa retraite pour de longs voyages en compagnie d'un disciple dévoué, à travers les provinces. Ses journaux de voyage poétiques sont composés en prose rythmée parsemée de-ci de-là ; de hokku dans lesquels se cristallise une impression fugitive, longuement préparée par la description d'un paysage, par une méditation devant un vestige du passé, devant un site illustre.

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Louis Armand de Lom d'Arce (Baron de Lahontan - 1666-1716) - En 1683, à l âge de 17 ans, le Baron de Lahontan embarque pour le Canada. Il y passe dix ans d'une vie libre et aventureuse, entre Québec et la région des Grands Lacs. Il palabre avec les indiens dont il apprend les langues, les coutumes, les ruses et la philosophie. Si l'ironie de son style, l'humanité de son regard et l'audace de ses observations annoncent la philosophie des Lumières, elles condamneront surtout son auteur à l'exil, et son œuvre à l'oubli et au mépris des partisans d'une histoire édifiante.

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Charles de Brosses (1709-1777), en compagnie de quelques amis, fit un long voyage en Italie en 1739 et 1740. Sa correspondance d'alors constitue l'un des plus charmants récits de voyage en Italie qu'un écrivain français nous ait laissé. -------------- (2 volumes)

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C'est de 1763 à 1765 que l'auteur écossais Tobias Smollett effectua ce voyage en France et en Italie raconté en cet ouvrage. Réputé d'un caractère difficile, il livre ici un regard sans concession sur les contrées traversées et les mœurs de ce temps. Il sera pourtant l'un des initiateurs de la fréquentation par les britanniques fortunés de ces régions ensoleillées; de Nice tout particulièrement.

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En 1775-1776, Sade (1740-1814) précède Stendhal en un voyage assez similaire et visite Florence, Rome et Naples.

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Constantin-François Volney (1757-1820) - Voyage en Syrie et en Égypte pendant les années 1783, 1784 et 1785 - De 1795 à 1798, voyage aux États-Unis.

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Jan Potocki (1761-1815), l'auteur du Manuscrit trouvé à Saragosse, fut aussi un grand voyageur et trouva là une grande part de ses sources d'inspiration. Chevauchant idéalement entre les Lumières et le Romantisme. On trouve de lui également : -Voyage dans l'empire de Maroc -Voyage en Turquie et en Égypte

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Jippensha Ikku (1765-1831)
Ce roman d'aventures burlesques, voire scabreuse, écrit en forme de guide touristique, relate un voyage entrepris sur la grande route du Tôkaidô - de l'actuelle Tôkyô jusqu'à Kyôto - par deux joyeux lurons. Paru en 1802.

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Le 5 juin 1799, Alexander von Humboldt embarque à La Corogne en Espagne sur la corvette « Le Pizarro » et débarque à Cumaná au Venezuela le 16 juillet. Il remonte l'Orénoque vers sa source et explore les régions des tribus indigènes puis rejoint l'Amazone en traversant la jungle. Fin 1800, il est à Cuba qu'il va explorer méticuleusement, récoltant des milliers de spécimens botaniques. Début 1802, il est à Quito en Équateur et va passer une année sur la Cordillères des Andes, étudiant la sismologie et la phytogéographie. Il rejoint Lima au Pérou le 22 octobre 1802. En 1803, il parcourt le Mexique. Après un passage aux États-Unis où il rencontre Jefferson il est de retour à Bordeaux le 1er août 1804.

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Aimé Jacques Alexandre Goujaud, plus connu sous le nom de Aimé Bonpland,(1773-1858) médecin,botaniste et explorateur français reste étrangement méconnu en son propre pays. Ami et proche collaborateur de Alexander von Humboldt, il accompagna pourtant celui-ci entre 1799 et 1804 dans ce que l'on qualifie encore comme "l'une des plus remarquables expéditions scientifiques jamais réalisée."

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"Quand, en 1799, à trente ans, le jeune Alexandre de Humboldt s'embarque pour le Venezuela avec son ami Bonpland, que n'a-t-il déjà étudié ? La botanique, la chimie, la minéralogie, le galvanisme... Pendant quatre années, il va sillonner inlassablement l'Amérique espagnole et utiliser toutes les ressources de son esprit encyclopédique pour une description méthodique que nul n'avait menée avant lui aussi loin à l'intérieur des terres. Il parcourt ainsi plus de quinze mille kilomètres, bardé d'instruments scientifiques, levant des cartes, notant tout de la nature et des hommes, des faits historiques et de la géographie, donnant les premiers éléments de la formation géologique du continent et en esquissant le premier tableau démographique... Il est, entre autres, le fondateur de l'anthropologie, de l'ethnologie et de l'archéologie américaines par sa description objective des Indiens. Il dresse le tableau de la société coloniale espagnole, avec ses luttes d'intérêts, ses méthodes d'exploitation ; son travail annonce ce que va devenir l'Amérique latine du XIXe siècle après la victoire des libertadores, avec ses déséquilibres et ses guerres civiles. L'oeuvre imprimée de Humboldt est immense. Les textes présentés ici n'avaient jamais été réédités en France depuis le XIXe siècle. Ils sont extraits de la Relation historique du Voyage aux régions équinoxiales du Nouveau Continent, de l'Essai politique sur la Nouvelle Espagne, de l'Essai sur l'Ile de Cuba, des Tableaux de la Nature et des Vues des Cordillères... "

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Entre 1820 et 1823, John Dundas Cochrane(1780-1825) traversa la Russie, le plus souvent à pied, jusqu'à la péninsule du Kamchatka et aux frontière de la Chine.