Vu en 2014

Annotation :

Délire cocaïné sur fond d'égo surdimensionné. Amoral, cynique et jouissif. Particulièrement grinçant dans le sens où le film va renflouer les caisses de la détestable ordure qu'il dépeint (c'est l'adaptation de l'autobiographie de Belfort, et donc royalties dans la pocket). Scorsese a fait bien mieux, mais il a également fait bien pire.

Annotation :

Un thriller efficace, qui aurait peut-être gagné à être amputé d'une petite demi-heure. Une intrigue convenue et une fin décevante mais une photo impeccable.

Annotation :

Une comédie débile (pas forcément péjoratif dans mon dictionnaire) qui cache quelques moments de gloire dans ses gags lourdaux. Idéal pour lendemain de cuite.

Annotation :

Pas désagréable, moins inspiré que le premier volet. A voir en VO pour le million de jeux de mots intraduisibles.

Annotation :

Plein de gens beaux dans un (long) film vide, dénué de tout enjeu narratif. L'arnaque de ce début d'année, à moins que ce soit le spectateur qu'on souhaite escroquer (dans ce cas-là mettez-lui 10, mission accomplie).

Annotation :

Ceux qui osent comparer cette daube intersidérale à 2001 : l'odyssée de l'espace ont quand même un sacré problème de boisson... ou n'ont pas vu 2001.

Annotation :

Etrange, surprenant, "Black Mirroresque". L'une des meilleures prestations de Scarlett Johansson depuis Lost in Translation, et sans la combi en cuir siouplaît (ni même une seconde à l'écran d'ailleurs).

Annotation :

Killer Joe. Mud. Dallas Buyers Club. True Detective. OK, Matthew, on s'était gourés sur ton compte, t'es l'un des meilleurs de ta génération. Maintenant prends ta foutue statuette et tire-toi.

(Ah, et Jared Leto en trans ressemble étrangement à Zooey Deschanel. Je sais pas trop quoi faire de cette information).

Annotation :

Un wannabe-Trainspotting un peu douloureux. Ça gesticule et ça vomit dans tous les sens mais ça manque sacrément du génie que ça prétend avoir. On dirait Trance, et c'est pas un compliment.

Annotation :

Je freinais des quatre fers, sûr que j'allais détester, entre la hype cannoise, l’overdose médiatique, les polémiques qui ont entaché la sortie du film et un esprit de contradiction qui me caractérise plus généralement (le terme exact étant « tête de con »).

Et pan dans ma tronche, je suis ressorti bluffé, secoué dans tous les sens, en ayant vu le film sur l'amour le plus juste depuis Eternal Sunshine of the Spotless Mind.

Enfoiré de Kechiche.

Annotation :

Un sujet puissant plombé par un académisme désespérant. Steve McQueen délaisse le talent entrevu dans l'excellent Hunger pour un tire-larmes archi-
convenu. Emballé c'est pesé, direction les Oscars.

Annotation :

L'amitié improbable entre un gamin des Midlands et un jeune polonais dans un noir & blanc qui pioche de toute évidence dans les premiers Jim Jarmusch. L'occasion de revoir la ganache impayable de Thomas Turgoose devant la caméra de Shane Meadows (This is England). Pas indispensable mais fort agréable.

Annotation :

Passé relativement inaperçu, ce superbe hymne à la loose reste l'un de mes coups de coeur de l'année. Le meilleur Coen depuis un bon moment.

Annotation :

Un Dupontel un peu fainéant, un peu tiédasse, qui n'assume pas ses parti-pris et qui se termine un peu abruptement sans qu'aucune histoire ne semble avoir réellement commencé. Restent quelques moments agréables, mais globalement décevant au vu du talent du bonhomme.

Annotation :

Un Frat Pack discount, pas inoubliable, avec Andy Samberg dans le rôle de Will Ferrell.

Annotation :

Prétentieux et faussement subversif. Dane DeHaan cabotine, Daniel Radcliffe confirme qu'il est la pire chose qui soit arrivée au 7e art depuis Clovis Cornillac.

Annotation :

Je suis pas le dernier à me poiler devant les films de la clique d'Apatow, surtout ceux qui jouent à fond la carte de l'absurde (j'adhère moins au versant "sérieux/doux-amer" du genre Funny People, En cloque mode d'emploi etc...). Anchorman 2 se regarde avec plaisir, mais multiplie les redites, on a l'impression de voir un patchwork des précédentes comédies du Frat Pack sans y apporter de réelle nouveauté. Dommage.

Annotation :

Absurde, bancal, imparfait, stupide, bordélique, méchant... Peut-être, oui. N'empêche qu'il y a plus d'idées de cinéma dans 5 minutes de Dupieux que dans les 2h15 de 12 Years a Slave.

Annotation :

Après avoir bouffé du Frelon Vert et de l'Ecume des Jours (de la merde, oui, oui, c'est bien ça), j'ai retrouvé le Gondry que j'aime voir. Le sujet (en l'occurrence Noam Chomsky) est bien trop large pour le format, et ne peut être vu que comme une introduction aux travaux d'un personnage d'exception ; le film aborde à peine la facette politique du bonhomme, ô combien intéressante. Mais, à défaut d'un portrait exhaustif, on trempe le p'tit doigt dans une réflexion fascinante.

Annotation :

J'attendais de la soupe indigeste, j'ai eu la complète ("oeuf-jambon-gruyère"). Un très bon film de SF, qui a même réussi à me faire tolérer Chris Evans (si c'est pas un signe ça...).

Annotation :

Un hymne à la loose, en quelque sorte un pendant féminin du Llewyn Davis des Coen, porté par le charme indescriptible de Greta Gerwig.

Annotation :

Une suite de sketchs qui oscillent entre le presque drôle et le carrément navrant. On m'a vendu un film poétique et subtil, je n'ai vu ni l'un ni l'autre.

Annotation :

Il y avait UN bon film à tirer du Hobbit. Les craintes issues du visionnage du premier volet sont ici confirmées : Peter Jackson n'a plus le contrôle de sa saga et part dans tous les sens. En virant tout le superflu, le show des elfes (qui n'ont absolument rien à foutre là), la love story dégueu, cette connerie de Dol Guldur... on aurait droit à un bon film d'aventure d'1h30. Je ne peux pas noter en-dessous de 5, parce que j'ai vu bien pire dans le genre et puis merde, c'est Tolkien. Mais le capital sympathie de la série fond à vue d'oeil.

Bon, par contre, Smaug a (sérieusement) de la gueule.

Annotation :

Un bon petit film, qui oscille entre moments de grâce (oh la bonne blague) et ficelles grosses comme des poteaux. Plutôt bon dans l'ensemble.

Annotation :

Un cliché de film indé US, qui veut faire passer son absence de rythme pour une lenteur maîtrisée. Le noir et blanc joli mais superflu ne parvient pas à masquer les défauts du film, deuxième ratage consécutif de Payne après le médiocre The Descendants. Il y avait le potentiel d'un beau film, n'en reste qu'une bien plate déception.

Annotation :

Sinistre.

Je n'ai rien contre cette flaque de merde en particulier (d'autant que j'aime beaucoup Pef), mais c'est vraiment révélateur de l'état de la comédie française. Il n'y a rien à garder, rien d'intelligent et (plus grave encore, pour une comédie) rien de drôle dans cette daube. On peut quand même se demander ce que sont venus foutre Isabelle Nanty et François Morel (deux personnes que j'aime également beaucoup) dans cette galère.

Ah, et puis Kev Adams, va falloir faire quelque chose hein. Si le conseil d'Etat ne se décide pas à intervenir, il va falloir ressortir le bûcher. J'apporte les allumettes.

Annotation :

Il y a un certain plaisir à revoir ces personnages. Et une certaine lassitude à revoir le même film que le précédent, dix piges plus tard. Klapisch a fait le tour, nous aussi.

Annotation :

Une très bonne surprise, un film à fond la caisse, truffé de références, peut-être un peu gâché par une fin un poil trop explicative. A voir en VO pour profiter d'un casting exceptionnel.

Annotation :

A force d'assumer haut et fort son statut de nanar, Machete Kills en oublie d'être drôle : le comble du mauvais goût.

Annotation :

Il n'y a que Wes Anderson pour nous transporter aussi loin, aussi vite. Comme chacun de ses films, The Grand Budapest Hotel est un délice de folie et de précision. Un bonheur fort bienvenu dans une année 2014 assez fadasse.