Vu en 2021

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Une véritable proposition horrifique, certains passages sont particulièrement glauques et visuellement très forts avec ce mélange typique de chair et de métal, et la suggestion d'un enfer des plus éprouvants qui parvient à garder ce qu'il faut de mystérieux (mais donnant surtout envie d'en savoir plus !). Malheureusement un peu engoncé dans son époque kitsch. La fin m'a par ailleurs paru assez confuse sur la manière dont les personnages parviennent à se débarrasser des cénobites à coup de flash magique?

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Accroché dès les premières minutes, l'écriture de tous les personnages est touchante à chaque instant de cette fresque à taille humaine dans une petite bourgade typique des petites gens que l'on croit coupés du monde. Pourtant on traite ici de bien de sujets d'actualité, souvent de justice, parfois de compromis. Ces trois panneaux mettent en exergue toute la fragilité que finalement chacun cache un peu en soit mais que Mildred ne pouvait plus se retenir d'exprimer. J'étais tant attaché à tous que je n'aurai pas renié encore un peu de rab sur la fin.

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Suite qui fait plutôt sens mais qui tourne parfois tristement à la farce, notamment sur la fin. C'est encore plus mal joué, certaines visions d'horreur sont toujours aussi efficaces mais noyées dans un espèce de kitsch un peu embarrassant. Par ailleurs je trouve ça dommage que les personnages aient l'air de finir par pouvoir se balader entre les dimensions (y a littéralement un aller-retour), ça démythifie complètement l'univers qui semble par ailleurs souffrir d'un cruel manque de moyens par rapport à l'ambition de vouloir en montrer plus (dans un couloir on dirait un décor cheap de train fantôme).

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Ah oui ça s'est bien cassé la gueule quand même. On est passé du kitsch rigolo au nanar très gênant.

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Une entrée en matière que j'ai trouvé particulièrement réussie, notamment au niveau des décors, je ne m'attendais en fait pas ce que le film déploie autant de moyens et parvienne à soigner son ambiance. Puis ça vire au film de monstres plutôt banal, avec les inepties habituelles du genre notamment sur la toute fin.

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Bacri est évidemment particulièrement touchant, mais le film est surtout drôle, riche en situations diverses, on est pris dans le tumulte de ce mariage qui rabat les cartes des rapports de chaque personnage. J'ai trop de mal avec les comédies françaises pour ne pas admettre que j'ai pris beaucoup de plaisir ici.

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Un film à l'ambiance oppressante tout à fait réussi, et qui parvient habilement à troubler nos repères temporels comme ceux du personnage. Je retiendrai notamment une scène qui m'a terrifié, quiconque aura vu le film comprendra je pense, tellement elle est dérangeante.

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J'étais venu pour la bagarre, et pas trop déçu de ce côté. Même si le design venom du méchant commence à me sortir par les orbites par son omniprésence, les séquences d'action sont plutôt honnêtes. Après, toute la mythologie Terminator me passe au-dessus depuis le 3, je suis au moins satisfait d'avoir pu suivre une histoire (sans aucun éclat, cela va presque sans dire), contrairement à la purge insondable Genisys.

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Un film difficile dans lequel on suit la longue déchéance d'un homme (sans trop en dire, je conseille de voir le film sans rien en savoir), à qui la vie n'a fait aucun cadeau. Quelques rares moments de grâce et d'espoir dans un océan tragique de perdition.

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J'ai trouvé le film plus digeste en terme de tonalité moins vulgaire (27 ans plus tard, ça aide forcément). Et malgré toujours quelques bonnes idées de mise en scène et design horrifiques assez réussis, on se tape encore deux ou trois screamers pétés. Dans l'ensemble j'ai d'ailleurs eu la sensation de juste revoir le premier (que j'avais presque totalement oublié), avec la même difficulté à accepter la mythologie du film, pourquoi ça marche sur certains personnages et pas d'autres, ou certaines conditions que je ne comprenais pas. La scène de fin est par ailleurs totalement risible dans la façon dont ils combattent leur peur et vient contredire une scène déroulée juste avant.

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Quel ride incroyable où on pense partir pour un trip à la fois glauque et onirique avant que ça vrille à la farce quelque peu croquignolesque. C'est souvent percutant visuellement, et finalement assez vain. Mais Cage est en furie et fait un combat de tronçonneuse, du coup c'est quand même ce que je voulais et j'ai aussi un peu ri.

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Chronique d'une justesse et d'une sincérité évidentes sur une jeunesse désemparée, perdue, en quête de modèle et d'affirmation, quitte à grandir trop vite et griller les étapes.

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Beaucoup de bruit pour vraiment rien de bien passionant. Typiquement le film qu'on veut nous vendre "oh c'est pour se détendre", non c'est juste chiant. Ca n'est jamais aussi subversif que ça veut se revendiquer. Et si ça reste moins insupportable que Suicide Squad, c'est tout aussi insipide avec le même détachement du matériau d'origine. Au plus une scène de baston intéressante pour la perf de Margot Robbie, et le personnage de Black Canary plutôt réussi. Bon puis y a MEW, mais c'est vraiment tout.

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L'exercice était périlleux mais la satire touche au but grâce à son concept adoptant l'endoctrinement fasciste du point de vue innocent de l'enfant, permettant ainsi d'insuffler autant de l'humour que de la tendresse.

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A boire et à manger (aka du rire, de l'émotion et du bim bam boum) dans ce gros film catastrophe qui fait honnêtement le taf en terme de pur divertissement.

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J'étais clairement pas chaud pour ce Aquaman tellement le personnage me parle pas, finalement j'me suis retrouvé face à un blockbuster ultra-généreux dans sa mise en scène et sa densité. D'ailleurs Momoa reste à mon sens le moins réussi (avec les scènes de teen romance avec Mera).

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Aucune idée de pourquoi je l'ai jamais noté jusque là alors que j'ai du le voir 5 ou 6 fois. Chaque fois que je tombe dessus, impossible de décoller, toutes les scènes me font hurler de rire grâce à leur rythme hyper calé. Et en plus y a ce petit sous-texte touchant sur des ados qui ont naïvement peur de tout perdre en passant à l'âge adulte.

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Ca se veut Scorsese dans l'âme (grandeur et déchéance sur plusieurs années, voix off, etc), mais ça n'en a le talent à aucun moment. Les enjeux sont tous éclatés, alors qu'il y avait moyen de faire quelque chose avec le personnage, jamais on ne ressent le pouvoir qu'elle est censée détenir. Aucune ambition narrative ni de mise en scène, ça tourne complètement à vide.

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A la fin, j'en suis venu à me demander si tout le montage était nécessaire et n'était pas juste un prétexte pour rendre la narration plus "dense". Dans le sens où il n'en a justement pas besoin et que ça peut sonner futile, c'est toujours ludique de recoller les morceaux mais j'ai eu une étrange sensation. Ca reste efficace et maîtrisé, et agréable à suivre grâce à ses personnages et son ton souvent décalé.

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Un héros tragique attachant pour cette incursion de Sam Raimi dans le genre qui le couronnera comme jamais, et qui nous sert un récit au déroulement sans surprise mais dopé à la mise en scène si caractéristique du réalisateur.

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C'est con comme du MK, mais ça tient plutôt la route, visuellement c'est plutôt propre (c'est pourtant pas si évident !), et je trouve ça intéressant l'idée d'aborder l'univers avec un personnage original. Dommage que la musique soit clairement pas au rdv du wobwob qu'on peut attendre, et que l'ensemble résonne comme une grosse intro, mais franchement si on a apprécié les MK récents, je vois peu de raison de bouder son petit plaisir ici.

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Souvent grandiloquent, parfois grossier, on prend tout de même plaisir à voir cette bande de potes se foutre dessus. De la bonne bagarre, qui manque un peu de clarté mais qui se montre suffisamment généreuse. Visuellement en revanche le film m'a paru quelque peu désuet pour 2006.

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Le relation entre les différents personnages est évidemment le coeur du film, mettant à l'épreuve leur humanité face au dilemme (finalement j'ai réussi à accrocher à Anna Kendrick, et c'était pas gagné). Mais à la fin subsiste surtout ce sentiment que tout aurait pu être tenir en moins de temps et être approfondi bien plus après, comme si le film s'arrêtait au milieu. Je me suis pas ennuyé, mais le tout m'a paru léger.

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Le film peut sembler en pilote automatique, manquant de coeur. De mon côté, tout l'aspect ludique réussit à l'emporter sur l'apparente austérité. De même si le déroulé reste dans les cadres du genre à base de rebondissements et de jeux de dupes, je suis resté captivé par le chemin de croix de tous ces clowns.

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Bien trop d'incohérences et invraisemblances qui restent en bouche à la fin, face au plaisir factice d'aller de rebondissements en rebondissements. Beaucoup de renvois naturels à notre contexte actuel (sanitaire, isolement etc), mais à l'instar d'autre prod Netflix SF on reste franchement dans l'anecdotique.

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Hormis aux moments très Nolan-esque durant lesquels on percute ce qu'il se passe et on se dit "ah oui j'me souviens d'accord ça s'est passé comme ça, c'est rigolo de voir dans l'autre sens !", j'ai jamais accroché à la proposition que je reconnais pourtant intéressante et évidemment ambitieuse. Autant je n'ai jamais eu de problème à suivre ses films, autant ici j'ai été largué pendant les 3/4, ne comprenant jamais ni les enjeux, ni les intervenants. L'absence totale d'empathie pour des personnages particulièrement creux n'ayant pas aidé.

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Le concept partait pas si mal, mais il ne tient pas la route, la faute à un personnage auquel on croit de moins en moins, les péripéties tournent à la farce (c'est pas une mafia en fait, c'est un gang de rue ?) et la fin a de quoi laisser dubitatif.

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Film de braquage terriblement scolaire et ronflant.

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Revoyez plutôt Dawn of the Dead, quand Snyder faisait pas n'importe quoi avec des zombies. Rien à retenir ici, c'est très moche et très con.

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Le film manque un peu de cachet visuellement, malgré quelques jolis plans, il se rattrape avec une vraie ambiance et son personnage principal monolithique qui parvient à toucher par son détachement, entouré qu'il est par de vrais salauds. Un peu gêné par ailleurs qu'une des scènes semble se complaire dans l'ultra-violence. Mais c'était plutôt cool dans l'ensemble.