Vu ou revu en 2019

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01/01 (Sélection Cinetek - Les chemins de l'enfance) : C'est drôle de découvrir un film dont on connait l'histoire par cœur, 75 ans après sa sortie. A voir pour la belle atmosphère surréaliste créée avec les moyens de l'époque.

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03/01 (Sélection Cinétek - Les chemins de l'enfance) : Magnifique film sur une famille qui tente d'exister sur un marché du travail où le chacun pour soi domine. Triste mais beau et juste.

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04/01 (Sélection Cinétek - Les chemins de l'enfance) : Bon... Les costumes et les décors colorés, passe encore, ça donne du charme à l'oeuvre. Le scénario, les musiques (la recette du gateau - qui doit être super fade et sec, soit dit en passant-, pourquoi ?) et pas mal d'autres points, c'est quand même assez limité.

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05/01 (Sélection Cinétek - Les chemins de l'enfance) : J'ai du mal à accrocher avec Charlie Chaplin, épisode 5. C'est bien mais ça ne me transcende toujours pas.

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06/01 (Rattrapage 2018) : La très bonne surprise de fin d'année, qui prouve en 2h que la quasi totalité de la production de films basés sur des comics va dans le mauvais sens.

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06/01 (Sélection Cinétek - Les chemins de l'enfance) : C'est mignon et contrairement à beaucoup de films actuels qui se lancent dans l'exercice, on a l'impression de voir de vrais enfants à l'écran, et non des adultes dans des corps d'enfants. Ça prend un peu d'épaisseur quand les adultes entrent en scène et permettent de constater que l'enfance ne disparait pas avec le temps mais qu'elle est toujours cachée, quelque part.

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07/01 (Sélection Cinétek - Les chemins de l'enfance) : Je n'ai pas réussi à accrocher à cette oeuvre belle mais que j'ai trouvé finalement assez plate et manquant de personnalité. Sur un format aussi court, j'attendais un peu plus d'audace et de prise de risques.

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07/01 (Rattrapage 2018) : Kore-Eda est très juste dans sa façon de filmer sobrement la famille, qui permet de voir pourquoi et comment la famille devient famille, malgré les différences qui caractérisent ses membres. Une belle surprise de fin d'année (j'en avais presque oublié avant qu'il sorte chez nous que le film avait obtenu la palme d'or à Cannes).

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11/01 (Sortie 2019 - AVP) : Encore un film trop lisse calibré pour les cérémonies de remise de prix : des acteurs excellents (Viggo Mortensen formidable, comme d'habitude en fait), un scénario qui brasse des thèmes consensuels à Hollywood, une structure et une réalisation classiques, le tout agrémenté de musique un peu tire-larme et on obtient un objet prêt pour les oscars. C'est (très) bien, ça comporte quelques étincelles, mais ça ne prend aucun risque qui aurait pu rendre le film nettement plus marquant.

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14/01 (Gaumont - Frères Coen) : Vu il y a deux ans, c'est un régal de redécouvrir une seconde fois ce chef d'oeuvre des frères Coen. Leur premier film et peut-être, au niveau de l'ambiance, l'un de leurs plus aboutis. BO magnifique.

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15/01 (M. Night Shyamalan - Prépa Glass) : Revu avant la sortie de Glass. Je maintiens mon jugement d'il y a quelques années quand je l'avais découvert. J'ai adoré l'écriture qui donne une originalité au genre super-héros. La réalisation est peut-être un peu plus mauvaise, avec beaucoup de plans originaux qui font parfois mouche mais qui font souvent mal au coeur.

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16/01 (M. Night Shyamalan - Prépa Glass) : Revu avant la sortie de Glass. Même jugement qu'il y a deux ans. Idée de base bonne, réalisation correcte, très bonne perf de McAvoy, mais on peut se torcher avec le scénario.

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17/01 (Sortie 2019) : Très déçu. J'avais adoré Incassable, j'avais trouvé Split intéressant quoique très mal écrit. Même constat avec Glass : il y a de très bonnes choses (McAvoy qui porte encore le film, le regard porté sur les super héros, quelques éléments de réalisation, l'ambiance) ; mais qu'est-ce que c'est mal écrit et mal joué par la majorité du casting (Bruce Willis en mode service minimum, Sarah Paulson à côté de la plaque). Ca donne un long facepalm de 2h, et c'est dommage vu le potentiel du film et de la trilogie.

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20/01 (Fast & Furious) : Enfin terminé avec cette série. Un bon gros gâchis. Sans verser dans la condescendance cinéphile (j'aime les films cons, j'aime débrancher le cerveau), c'est affreusement mauvais. Pas drôle, beauf (très très beauf), un scénar vu un million de fois, mais encore, si ce n'était que ça...
C'est surtout un énorme gâchis de mettre autant d'argent dans un blockbuster comme celui-ci, d'avoir des scènes nulles mais avec un fort potentiel spectaculaire pour au final donner les manettes à des gens qui ne savent pas tenir une caméra et d'autres qui ne savent pas monter un film. C'est illisible, épileptique, moche et ça réduit à néant le seul intérêt que pouvait avoir le film...

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21/01 (Netflix - A. Serkis) : Excellente idée de vouloir faire une version plus proche de l'oeuvre de Kipling que de l'adaptation de Disney, mais le résultat est très en deçà de ce qu'on pouvait espérer. Tantôt sombre pour être sombre, tantôt pas assez profond par rapport au bouquin, le film de Serkis s'attarde sur des détails et occulte des parties importantes du récit (notamment le passage chez les humains et la résolution de l'intrigue).
En plus, on attendait Serkis au tournant sur l'animation et de ce point de vue là, le film est raté et ne tient pas la comparaison avec celui de Favreau.
Deux scènes surnagent malgré tout (Shere Kahn qui boit dans la mare et Bagheraa qui rend visite à Mowgli chez les humains) mais ça ne suffit pas à relever complètement le niveau du film, trop moyen.

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22/01 (Sélection Cinétek - Intimité) : Film très poétique dans lequel Moretti livre ses pensées et les agrémente avec sa patte de réalisateur. Assez inégal mais prenant du début à la fin.

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23/01 (B. Keaton - Replay Arte) : Découverte qui, après avoir vu les Fiancées en folie sur la Cinetek, me confirme que je suis plus sensible au cinéma de Keaton qu'à celui de Chaplin. Beaucoup de trouvailles, une réalisation et un jeu très justes !

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23/01 (Cinémathèque - Odysée de l'espace - Ciné-concert) : Je connais trop peu Fritz Lang mais je doute que ce film soit son chef d'oeuvre. Malgré une heure passionnante (la préparation, le lancement, le voyage, l'alunissage), le reste du film est assez inégal. Surtout, le film souffre de cette première heure soporifique et surtout, inutile : une heure pour justifier un voyage avec des événements dont on ne parle plus ensuite. Pour le côté science fiction, Lang s'en tire très bien avec les moyens de l'époque (même si certaines choses peuvent évidemment prêter à sourire aujourd'hui)

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24/01 (B. Keaton - Replay Arte) : Court métrage plein de bonnes idées de mise en scène. Efficace

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24/01 (B. Keaton - Replay Arte) : Pas mon préféré parmi les courts-métrages de Keaton proposés par Arte mais ça reste un bon moment à passer !

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24/01 (B. Keaton - Replay Arte) : Un troisième pour la route dans cette journée. Un court métrage très drôle et ingénieux avec des plans très intéressants.

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24/01 (C. Nolan - Vu au Cinéma) : Une chance de pouvoir redécouvrir ce film dans une salle Dolby avec un son incroyable. J'adore ce film alors que je lui trouve plein de défauts. Et moi qui ne suis pas fan de H. Zimmer, je dois avouer que son thème y est pour beaucoup...

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25/01 (Cinémathèque - Extrême Cinema) : Objectivement assez mauvais, mais fait avec des moyens ridicules. Lourd, et pourtant plein d'ironie. Drôle, parfois malgré lui. Ca part dans tous les sens mais ça reste un très bon moment à passer !

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26/01 (Rattrapage 2018) : Quand je vois la moyenne SC et que je lis certains retours sur le film, je me dis qu'il doit vraiment y avoir une sorte d'hystérie générale dès qu'Astier fait quelque chose...
C'est pas mauvais, c'est bien exécuté mais c'est pas folichon ni hilarant.

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26/01 (Coffret RKO) : Un bel exemple de SF petit budget qui vieillit correctement en limitant les effets "techniques". Le film est limité par son concept mais c'est bien exécuté, avec des réflexions intéressantes (pour l'époque) sur le rôle de l'homme face à des découvertes majeures mais dangereuses.

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27/01 (Sélection Cinétek - Intimité) : Un film suédois de 3h sur la vie de couple : si le nom de Bergman n'y avait pas été associé, j'aurais sans doute très vite passé mon chemin. J'aurais eu tort (encore que, ça n'aurait peut-être pas été aussi bien réalisé par quelqu'un d'autre).
Une merveille d'écriture sur le couple et l'impossibilité ou presque d'adapter cette construction sociale au caractère imparfait de l'amour humain. Hypocrisie, façade, non-dits, disputes, déchirures, séparations, retrouvailles, l'oeuvre aborde de nombreux thèmes et le fait bien, avec une grande justesse dans l'écriture et un jeu d'acteurs impeccable. La bonne note d'une sélection du mois qui m'emballe peu dans l'ensemble.

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27/01 ("Sortie" 2019) : J'ai profité de la sortie au ciné en France du premier Miyazaki. C'est plaisant mais je n'ai pas trouvé le film particulièrement transcendant à l'exception de quelques séquences bien senties. Il a, je trouve, moins bien vieilli que d'autre de ses chefs d'oeuvre.

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29/01 (La cinémathèque - Japonismes) : Convaincu par les nombreuses qualités du film mais malheureusement pas touché par la magie qui s'en dégage quand je lis les critiques élogieuses (notamment sur SC). Il n'empêche que cela reste objectivement une superbe oeuvre qui convainc autant sur le fond que sur la forme (à l'exception de la BO à base de flûte stridente, mais j'ai l'impression qu'on retrouve ça dans beaucoup de films japonais de l'époque)

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31/01 (La cinémathèque - Promotion la Cinétek) : Assez partagé entre une image très belle et une histoire pas déplaisante à suivre ; et une adaptation beaucoup trop littéraire qui donne un ton assez hors-sujet. Jeu plat, dialogues faux, voix off trop présente.

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01/02 (Netflix - Rattrapage 2018) : Difficile de noter une succession de courts-métrage aussi inégale que cette anthologie proposée par les frères Coen. Malheureusement pour moi, les segments qui m'ont le moins convaincu sont les plus longs (4 et 5). Restent quelques fulgurances et, dans toutes les histoires proposées, des décors sublimes qui permettent au moins de profiter du paysage quand on s'ennuie.