Vus en 2018

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Y-a-t-il un film ou Jake Gyllenhaal n'est pas impressionnant de justesse ?

Très bon film terriblement cynique.

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Très bon film traitant de l'intelligence artificielle et c'est assez rare pour le souligner. Très bien mis en scène, le huis-clos fonctionne, provoque à la fois angoisse et fascination et fait réfléchir (un peu). Oscar Isaac est peut-être un peu monocrhome dans son interprétation du Monsieur-je-sais-tout-je-te-prépare-un-twist-de-fin mais reste tout de même convaincant tout comme Domhnall Gleeson et Alicia Vikander qui est bluffante dans son interprétation de Ava.

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À travers une réalisation propre avec un grand souci du détail, Martin McDonagh nous livre un film fort explorant une Amérique profonde qui paraît être coincée à des décennies de notre société actuelle. Les personnages n'ont rien de manichéen, ils sont humains par leurs forces et leurs faiblesses, peuvent faire preuve du pire comme du meilleur mais ne sont pas exempt de rédemption. Le titre français n'est cependant pas très pertinent, car Mildred ne s'engage pas dans une quête de vengeance mais plutôt dans une quête de justice, dénonçant ainsi les faiblesses d'un système délaissant ses valeurs et reposant un peu trop sur l'homme, qui comme sus-mentionné, n'est pas exempt de défauts.

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Les films relatant l'expérience carcérale ont ceci d'intéressant qu'ils décrivent des réalités que je ne connais personnellement, et heureusement, pas et sont par conséquent souvent intéressants.

Les Poings contre les murs décrit le passage à l'âge adulte du personnage incarné par Jack O'Connell que je retrouve ici avec plaisir, campant toujours un personnage similaire à ses précédents rôles (Skins, Money Monster), c'est-à-dire une tête brulée attachante à l'éducation douteuse. Son passage à l'âge adulte s'effectue ici à travers son transfert d'une prison juvénile à une prison pour adultes dans laquelle il va se faire une place à sa manière et y retrouver notamment son paternel : c'est bien entendu la famille modèle.

La corruption fait évidemment rage dans cette prison, comme dans toutes les prisons au cinéma j'ai l'impression, nous ne sommes donc pas dépaysé. Le film n'est pas extrêmement original en cela : il dénonce la violence pénitentiaire, la corruption et met en exergue la micro-société qui se met en place dans les prisons.

C'est cependant à travers son personnage principal que le film se distingue puisque le spectateur va assister à sa progressive maturation à travers notamment la "thérapie du savoir-vivre" que proposera l'un des gardiens et qui portera plus ou moins ses fruits. Ce personnage est également symbole de changement, de la nécessité pour la jeunesse de bousculer l'ordre établi, ici en envoyant valser le malfrat asmathique (qui a pour lui d'avoir un look original en boss de la pègre de prison).

La performance de Jack O'Connell est bonne, mais encore une fois ce rôle est totalement dans ses cordes, et même si j'aime voir la sauvagerie qu'il dégage à l'écran, j'aimerai à l'avenir qu'un réalisateur lui donne sa chance dans un rôle complètement à contrepied de ses performances habituelles. Même si il s'adoucit dans Money Monster, franchissons ce cap Jack.

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Toujours éblouissante par le réalisme qu'elle prête aux singes, cette nouvelle trilogie de la franchise simienne se conclut en glissant toujours plus de références à la pentalogie originale ce qui rend le film d'autant plus appréciable pour moi : la boucle est bouclée.

J'ai particulièrement apprécié la musique qui est assez minimaliste dans son utilisation de percussions et de cordes stridentes et qui dépeint toujours aussi bien l'arrivée en territoire inconnue, encore une fois en référence aux premiers films de la saga.

Rien à dire sur le rythme ou sur le montage : le film, en bon blockbuster, passe comme un bonbon malgré ses 2h20.

Cependant il faut bien reconnaître que le scénario est un peu faible du moins dans ce qui amène l'antagoniste principal à vouloir faire la guerre à tout prix.
Oui il faut empêcher le virus de se répandre mais bon, tuer tous ceux qui ne sont pas d'accord? Ça nous donne un méchant un peu trop manichéen à mon goût, surtout qu'il y a plus subtil pour montrer que l'humanité n'est pas le propre de l'être humain.

Parce que c'est tout l'enjeu de cette saga que de remettre en question l'humanité de l'homme : est-ce dans la nature de l'homme d'être un animal qui, si il n'a pas d'autres espèces à dompter, essaiera de dompter ses semblables? Ici, tous les hommes veulent faire la guerre, ne laissant ainsi plus de place à leur humanité et c'est tout un symbole qu'on leur retire la parole.

Ce sont encore une fois les singes qui sont porteurs d'humanité, notamment à travers le personnage de César et son dilemme qui le poussera à se remettre en question, à dompter ses instincts, à faire un choix : à être un homme (civilisé) quoi.

En résumé je ne suis pas déçu de cette trilogie, Rick Jaffa et Amanda Silver ont su donner un nouveau souffle à la franchise en respectant l'héritage laissé par les films originaux inspirés du roman de Pierre Boulle. Malgré certaines faiblesses scénaristiques, je ne peux bouder mon plaisir devant un grand divertissement SF qui pousse à la réflexion.

(Et puis ces singes quoi... c'est fou ce qu'on peut faire aujourd'hui !)

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Étonnamment bon. L'humour est évidemment le grand point fort du film : un film tout public qui, pour le coup, peut satisfaire tous les publics.

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Un bonbon

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L'animation est impressionnante et l'histoire intéressante, un très bon teaser un peu long pour le jeu.

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Elle est marrante cette fille.

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Annihilation m'a fait penser à plusieurs films que j'aime bien et notamment Premier Contact avec qui il partage une structure narrative assez similaire. Malheureusement, j'ai l'impression de ne pas être rentré dans le film et pourtant je lui reconnais des qualités : la direction artistique est assez fascinante, le casting est excellent (malgré une Tessa Thompson un peu effacée) et le concept de la zone X intéressant.

Mais ça ne prend pas et le scénario se révèle même un peu incohérent. Par exemple, pourquoi envoyer des personnes sous-armées et non entrainées là où des militaires ont échoué ? Parce qu'elles sont scientifiques ? Même si elles comprennent ce qu'il se passe là-bas la force de la science ne va pas les protéger face aux dangers qui ont réussi à venir à bout des militaires. C'est un peu con mais ça n'en reste pas moins vrai.

En vérité j'ai envi de revoir le film et espère cette fois rentrer dedans parce que je suis sûr qu'il y a matière à réfléchir, ayant vu Ex Machina récemment il est clair qu'Alex Garland n'est pas le dernier des tocards. Mais j'ai peur de ne rien découvrir de neuf sous les tropiques.

Le film est donc sympa, sans plus, mais a au moins bénéficié d'une vraie recherche esthétique et c'est plus qu'appréciable aujourd'hui.

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C'était sympa.

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Intéressant, sans plus. Le film est bien réalisé mais n'est clairement pas un grand film.

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J'ai bien aimé ce Chappie, un peu facile mais sympathique.

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J'aime bien James Gray, j'aime bien Marion Cotillard, j'aime bien Joaquin Phoenix et j'aime bien Jeremy Renner. J'ai bien aimé ce film.

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M'a fortement donné envi de revoir Alien.

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Terrible.

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Road trip sympathique financé par Kodak.

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Très difficile de noter ce film. Le film est bon, ose presque assez, enfin un bon méchant, des enjeux, des scènes franchement plaisantes et jouissives après 10 ans d'univers Marvel, mais j'attends plus de mise en scène de la part des réalisateurs pour des films d'une telle envergure. Des défauts quand même: presque le film de super-héros ultime, PRESQUE.

Je suis plus proche du 7 que du 8 mais pour 10 ans de Marvel paf je suis généreux.

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Duo peu attachant, film assez ennuyeux. Peut-être est-il sorti trop tard?

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Fan de Tilda Swinton

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Jake crève l'écran, comme d'hab. Belles idées de mise en scène ça et là, photo magnifique et propos pertinent.

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Ce rire emprunt de mépris !

J'ai très envi de découvrir le reste de la filmographie de M. Araki.