Vus en 2024

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C'était pas mal, mais tellement de hype que forcément les attentes sont hautes, et qu'il y a un peu de déception à l'arrivée. La mise en place est un poil longue (j'ai regardé ma montre à 45 minutes, j'ai eu peur), mais ça devient ensuite plus dynamique.
Mention spéciale au chien, quel acteur !

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What a shame. L'épisode 4 devait vraiment être une sombre bouse pour qu'en comparaison le scénario de cet Indiana Jones apparaisse comme une réussite... La mise en place est longuette, l'ennui c'est que le reste du film fait aussi sentir le temps qui passe. Bon sang 2h30, mais quelle idée... On baille poliment devant un méchant très méchant, forcément joué par Mads Mikkelsen, un ersatz de Demi Lune pas beaucoup plus intéressant que la version originale, on se dit qu'on pourrait faire autre chose de ce temps si précieux, au coeur du sujet du film (ah tiens...) et puis c'est le drame. Voyage dans le temps (ils ont osé...) et donc forcément foutoir narratif incohérent. Déjà qu'Indy est vieux, en plus on abandonne l'aventure teintée de fantastique pour se mettre à la mode Avengers. Pour qui sonne le glas, quand un héros classique (pour qui je n'entretiens pas de nostalgie, mais dont je reconnais le statut iconique) sombre définitivement dans une séquence hallucinante de gêne pour une rencontre au sommet avec Aristote en pleine Antiquité. Certaines gloires auraient mieux fait d'abandonner la scène. On achève bien les chevaux, les professeurs d'archéologie auraient mieux fait de ne pas se lancer dans une dernière danse...

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C'est intéressant graphiquement, j'ai particulièrement apprécié le travail sur les arrière-plans, notamment ceux dans la nature. Un peu moins fan de ceux dans les environnements urbains, même s'ils ne sont pas inintéressants pour les rappels qu'ils peuvent faire aux cartographies des villes anciennes. Le style des personnages évoque un dessin à la Cartoon Network qui tranche quelque peu avec les décors, j'ai trouvé cela perturbant, il faut un petit temps pour s'habituer. Ca m'a fait penser à cet italien qui dessine avec des formes géométriques. C'est parfois un peu laid, surtout les traits sont trop simples (les deux petites louves, on se croirait dans un faux Disney).

Après l'histoire se destine à un public assez jeune, sans offrir de niveau de lecture complémentaire aux plus grands, donc ce n'est pas ultra passionnant à suivre, d'autant que la jeune wolfwalker tape un peu sur le système. On n'explore pas non plus le chemin de rédemption, de chasseresse à protectrice des loups, alors que le conflit entre les hommes et les loups est au coeur du récit, il y a là une occasion manquée, à la place on se concentre sur un scénario manichéen avec un méchant unidimensionnel, qui veut tuer les loups pour asseoir son pouvoir et puis c'est tout.

Les transitions entre les scènes sont parfois un peu abruptes, on a des effets de styles graphiques pas toujours à propos (l'écran scindé en 2 ou 3, le côté un peu BD...) qui ne matche pas forcément avec une histoire fantastique sise au XVIIe siècle. Une profusion qui mène à l'indigestion, parfois le trop est l'ennemi du bien. Néanmoins, si visuellement tout ne m'a pas plu, je préfère largement cette oeuvre qui ose et tente des choses, quitte à se prendre les pieds dans le tapis, à une énième production au style interchangeable avec ces personnages aux grands yeux vu partout.

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Vive le féminisme washing et la pseudo dénonciation du capitalisme, au service du merchandising et du placement de produit. Cynique, et avec un scénario très mal foutu, que ce fut long...

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Pas fini, ça se veut être très méta, mais le réalisateur est tellement tête à claques... Ca aurait été moins original, mais j'aurais préféré voir le film dans le film, qui avait l'air très prometteur lui !

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Je pense qu'un riche a tué le chien du réalisateur et qu'il a eu besoin de se venger, c'est féroce et cruel, jubilatoire et excessif (la scène hommage aux fluides corporels est too much pour ma sensibilité), j'y allais à reculons et je me suis faite happer, une expérience mémorable. Comme souvent, on aurait pu raccourcir d'une vingtaine de minutes, mais rien de rédhibitoire, le rythme est tenu.

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Je ne m'attendais pas à ça, je pensais que ça serait un film noir avec de nombreux personnages et moultes trahisons et retournements de situation, un peu désarçonnée par le côté huis clos. Intéressant pour ce qu'il dit de la place laissée aux actrices vieillissantes (qui sont donc remisées au placard), ça me semble une réflexion assez lucide à un moment où l'industrie était encore très formatée à ce niveau-là (on n'est toujours pas à un traitement équitable, mais il y a du mieux quand même). Mais comme il a un statut de film culte, je m'attendais à ce qu'il y ait davantage de thématiques abordées.

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Il me reste 30 minutes, et je ne l'ai pas fini... Pas désagréable, mais pas le chef d'oeuvre annoncé, je trouve que le texte aurait aussi bien pu être adapté pour une pièce de théâtre et que l'expérience du spectacle vivant l'aurait rendu plus fort. Là ce quasi huis clos avec une image pas nickel, ça ne marque pas. Au jeu des comparaison de films de procès, Anatomie d'une chute est plus impactant.

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Pas crédible, avec une intensité dramatique forcée par des évènements peu réalistes (alors que la réalité de l'éducation nationale aujourd'hui fournit suffisamment de matière dramatique...) Le casting est attachant, mais il y a trop de personnages pour un film - ça aurait été parfait pour une série - ce qui fait qu'on survole leurs arcs, résolus hyper rapidement (le jeune prof un peu perdu qui s'en sort en regardant un tuto Youtube) ou enclenchés sans être clôturés (la jeune prof de français mère d'un bébé). Et donc on peut gifler un élève et séquestrer sa classe sans conséquence, ok...

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Oui c'est plein de bons sentiments et sans surprise, mais c'est servi par une belle interprétation et une bienveillance bienvenue.

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Le sujet est fort, mais le film manque de force pour le retranscrire, on reste dans une démarche documentaire classique en oubliant d'y insuffler une dimension fictionelle percutante.

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Au début on se demande si on n'est pas tombé sur un porno québécois vu comment le désir est filmé de manière très frontale. Belle photographie (avec ces décors naturels canadiens magnifiques, ça aide), une histoire et un propos pas toujours passionnant, mais il y a plein de petits moments qui font sourire voire franchement rire, et qui sonnent juste. On sent le regard bienveillant porté sur l'ensemble des personnages, ce qui rend le visionnage assez doux, à l'image de la douceur de son affiche.

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Mal joué, avec un personnage principal pas attachant et l'autre pas assez développé, une intrigue sans surprise qui reste superficielle et où pourtant cela sonne faux. Ça aurait gagné à être traité avec un peu d'humour, au moins ça aurait apporté quelque chose parce que là c'est creux...

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Je m'en étais arrêtée à Somewhere avec Sofia Coppola, je l'avais trouvé tellement lent et ennuyeux... Ce Priscilla n'est pas déplaisant à suivre, même si on pouvait facilement lui retirer 20 - 30 minutes. En revanche, je trouve que ça reste trop lisse, ça manque d'engagement pour condamner plus fermement la conduite d'Elvis qui profite de sa position d'autorité pour façonner sa trop jeune compagne comme il l'entend.

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Graphiquement hyper intéressant, avec plein de trouvailles et de créativité, cela fait plaisir de voir des films d'animations qui sortent des standards habituels des gros studios. L'histoire est déjantée et amène son lot de situations surréalistes qui font sourire. Mais est-ce un film pour enfants ? Je suis mitigée parce que si je pense qu'il faut faire confiance à leur intelligence et que la transgression et les sujets chargés émotionnellement peuvent très bien fonctionner auprès d'eux, j'ai aussi l'impression qu'on joue avec des références qui parleront plus aux adultes qu'aux plus jeunes, et la morale exposée s'avère parfois franchement douteuse. La représentation de la grève générale, où les revendications des manifestants se limitent aux slogans "on veut du pognon", je veux bien que le prétexte film jeunesse amène cette caricature, mais ça peut aussi véhiculer une certaine idéologie problématique... Et bien sûr, le plus gros problème reste ce rapport au respect de l'animal et de son bien-être, j'ai trouvé ça hyper trash que l'enjeu principal du film consiste à suivre cette petite fille qui veut tuer un poulet pour le manger...

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On sourit, la France se fait gentiment moquer avec le personnage d'Ennui qui a un accent français très prononcé en VO (parce que que les français sont trop blasés you know), mais c'est sans surprise, on est exactement sur la même formule que dans le 1, à savoir que la partie qui décortique les émotions est plutôt drôle, mais que la quête intérieure des émotions suit un cheminement classique des plus convenus. Encore une fois, il n'y a pas de double niveau de lecture de proposé, alors qu'en plus avec le sujet de l'adolescence, il aurait vraiment pu y avoir moyen de proposer un peu plus de mordant (d'autant que Riley est rendue antipathique par le scénario, bousculer leur héroïne n'était donc manifestement pas un obstacle).