Vus en 2024 (avec commentaires)

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Traditionnel film du nouvel an avec les copains, et du coup vu dans les meilleures conditions possibles. C'est difficile de savoir avec quel self awareness ça a été réalisé, mais de mon point de vue occidental c'est un vrai bonheur de voir un film où le symbolisme prend le pas sur la peur du kitsch, du coup ça rend la première moitié fascinante (comme un film d'enquête où on se demande où tout va mener) et la seconde moitié incroyablement satisfaisante.
Une petite merveille de cinéma.

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Avec son titre anglais moisi et son affiche de VOD, c'est une vraie belle surprise de se retrouver devant ce thriller implacable, aux personnages glaçants, sombres et électriques. Quelques errances de mise en scène ça et là mais l'implication des comédiens est communicative et les subtilités de la mise en scène enthousiasmantes.

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Sans être un énorme film, c'est un très joli conte qui manque parfois un chouilla de mordant mais clairement pas d'âme. C'est incroyablement joli, aussi.

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Longtemps que j'avais pas vu un film d'horreur aussi intense, engageant et intelligent. Il y a quelques mini couacs par ci par là mais le choix d'avoir intégré le récit à un environnement aussi familier (une vraie cité de Noisy le Grand) avec des personnages brillamment incarnés et très vrais.
Pareil pour le rapport aux araignées, qui ne commence pas direct avec des araignées géantes et nombreuses mais juste avec quelques petites qu'on pourrait voir dans la vraie vie et avec lesquelles les personnages interagissent naturellement.
Bref c'est un vrai triomphe, probablement le meilleur film d'horreur de 2023 et possiblement aussi le meilleur film de banlieue de 2023.

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Peut être un des plus beaux dessin animés des années 90 (j'adore leur boulot de rotoscopie et l'inclusion de la 3d avec parcimonie), j'ai vraiment passé un super moment devant Anastasia. J'aurai peut être préféré qu'il n'y ait pas toute l'intrigue avec Raspoutine, un peu trop grotesque pour moi.

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Je vais être honnête : j'ai totalement pris mon pied pendant 80% du film, c'était un vrai Nicolas Cage movie pré-Mandy, assez intense, bête juste ce qu'il faut et intriguant juste je qu'il faut. "Dommage cette sous-intrigue avec les gens chelous aux cheveux blancs", que je me suis dit.
Oh boy... Si j'avais su... Peut être la fin la plus hilarante/foirée/cataclysmique que j'ai vu dans un film, ça paraît incroyable que personne parmi les décisionnaires de ce film n'ait tiré la sonnette d'alarme.
Mais... au final ça a transformé ce film de science fiction divertissant en un objet improbable hyper marquant, donc d'un côté ça l'a amélioré, de l'autre ça l'a empiré...
Allez fuck it, ça sera un 7.

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Je l'ai vu en ayant totalement que je l'avais déjà vu auparavant (au ciné peut être ?), et je me souviens que j'avais trouvé ça un tout petit peu trop peu subtil à mon goût, notamment l'évolution vraiment radicale de Joe.
Le revoir m'a fait un peu changer d'avis, parce que la première demi heure laisse assez peu entrevoir la moindre once de bonté en lui, et que ce qui le fait tant évoluer c'est pas seulement les événements du film mais surtout les regards de la famille Apache et principalement celui de Wes Studi.

Evidemment on est pas dans la complexité d'un Killers of the Flower Moon, dans lequel ses méchants resteront des monstres jusqu'au bout, mais l'intensité de la mise en scène et l'implication des comédiens m'a fait croire à un scénario manquant effectivement de subtilité.

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Absolument conquis par cette histoire d'espionnage politique racontée avec une énergie débordante et surtout communicative.
Le premier tiers m'a fait un peu peur quand à la représentation hyper caricaturale de l'URSS, mais plus on avance plus le regard très américain laisse place à un point de vue purement populaire (Pajitnov étant prod exécutif du film, je pense que c'est sa vision rétroactive qui est montrée ici) et franchement touchant.
Taron Egerton est hyper enthousiasmant, comme tout le cast impliqué et dont l'énergie n'est jamais restreinte par une quelconque peur du ridicule (alors qu'on le franchit pourtant parfois).
Une belle réussite, imparfaite mais bourrée de super idées.

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Malheureusement pour le film je me suis trompé de séance et du coup c'était pas le film que je venais voir à la base... Mais c'était quand même un film assez laborieux, peu engageant, trop timide globalement, surtout que les événements et enjeux méritaient mieux.

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Evidemment on évite pas le côté un peu mégalo d'un film fait par, pour et sur Alex Lutz, mais par contre son jeu, son écriture arrivent miraculeusement à éviter, eux, tous les poncifs dans lesquels j'étais persuadé qu'il tomberait. Le fait que ça soit drôle sans jamais particulièrement essayer d'être une comédie (il n'y a pas de gags à proprement parler), c'est très très fort. Une réussite totale.

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Je peux pas dire que je me sois éclaté pendant tout le film, mais c'est vraiment un film à vibe. La violence est super intéressante parce qu'elle vient toujours casser une ambiance planante et pas vraiment sérieuse (avec un humour vraiment chelou à la Kitano). Je pense que les dernières 20 minutes m'ont donné envie de le revoir tellement elles sont magistrales et frappantes.
Au vu des difficultés de tournage, c'est un petit miracle qu'un film avec autant de sens et de style en soit sorti.

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Revu mais déjà conquis donc zéro objectivité, Shin Godzilla est peut être en train de devenir un de mes films préférés. On parle souvent de la critique administrative du gouvernement japonais, mais pas assez des personnalités qui s'en détachent et des décisions cruciales prises dans un moment de panique.
Parce que Shin Godzilla base tout son film autour de l'une des plus grandes scènes de destruction de tous les temps (qui se situe pile au milieu du film), toute la montée qui la précède est d'une intensité ahurissante après plusieurs visionnages, un désespoir incroyable que de voir tous ces personnages courir inévitablement à leur perte et à des conséquences apocalyptiques.
L'après destruction devient plus intéressant à chaque nouveau visionnage, le traumatisme de la puissance de Godzilla fait qu'il n'y a de place que pour une seule solution définitive, comme un immense puzzle à résoudre d'un seul coup.
Et bien sûr, Godzilla en lui même, ses différentes formes, sa puissance et sa détresse, c'est simplement la meilleure représentation du monstre au cinéma.

Le voir 8 ans plus tard c'est aussi se dire que ce film est un petit miracle qui ne se reproduira plus jamais, et quelle chance on a eu que ça arrive au moins une fois.

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Pas du tout le genre de film auquel je m'attendais en connaissant sa réputation, c'est presque plus proche du Désert des Tartares que d'un grand film de Yakuza classique, porté par un Kitano plus expressif, mais dont le sourire arrive encore plus à véhiculer sa dépression que son visage stoïque de Violent Cop.
La fin est au moins aussi brutale que ce dernier, peut être plus. Aussi, un Joe Hisaishi méconnaissable pour moi qui ne le connaît que via Miyazaki, mais au moins aussi mémorable.

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J'ai rien de particulier contre le film, c'est très joli et plutôt bien interprété mais je trouve que tout en fait des caisses alors que les premiers films de Lanthimos me plaisaient pour leur mesure et leur calme au milieu de la folie.

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Ma découverte des films de Kitano sont une vraie révélation, principalement parce que je m'imaginais voir des films flamboyants à la japonaise et qu'en fait ce sont de petits films sur de petites histoires avec des personnages très réels et palpables... En un sens, Hana-Bi c'est un peu comme si on prenait le concept de "rise & fall" des films de Scorsese et qu'on virait le "rise", parce que dès les premières secondes on est déjà sur un personnage au bout du rouleau qui traverse les événements sans vraiment les vivre.
C'est une merveilleuse réponse à son propre Sonatine, dans sa réalisation mais surtout dans le jeu de Kitano qui est en train de devenir un de mes acteurs préférés.

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Revu dans des conditions normales (sans 4DX à la con), c'était une séance bien plus agréable mais qui a beaucoup ressorti les défauts du film selon moi. J'aime bien les 3 premières apparitions de Godzilla mais le climax est pas terrible, et mon avis n'a pas beaucoup bougé : il manque beaucoup de personnalité, il aurait pu être une tornade ou un alien ça n'aurait pas changé grand chose.
Le manque de subtilité du personnage principal a eu raison de mon second visionnage qui a bien mis en avant son absence de profondeur. J'aime beaucoup l'acteur et son combat contre ses démons de la guerre, mais tellement de choses sont amenées avec de gros sabots dans un but de spectacle avec des twists ridicules sur la fin, que c'est difficile pour moi d'y croire (je regarde les films de Kitano en parallèle donc forcément ça fait très mal comparativement).
Bref, toujours pas un mauvais film, mais clairement le fait que ça soit un film japonais biaise pas mal le consensus.

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Evidemment c'est quasiment impossible à noter comme film, de part son histoire et son expérience qui ne ressemble quasiment à rien d'autre, mais je trouve que son rythme décousu trahit un peu trop un développement éclaté. C'est un défaut pour moi mais je peux concevoir que ça l'est pas pour tout le monde, notamment quand on privilégie les sensations à la narration.
Perso j'ai trouvé ça un poil trop edgy par moment, mais intense quand ça arrivait à ses fins.

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Vraiment un film qui monte très doucement en puissance, avec un début très doux, très social, qui se termine avec plusieurs scènes magnifiques d'une puissance phénoménale. Raphaël Thiery est simplement incroyable et Emmanuelle Devos fidèle à elle-même. Un très grand petit film.

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Premier Tarkovski pour moi mais pas ma première approche de Stanislav Lem, du coup je savais plus ou moins où je mettais les pieds. J'ai été étonné de la simplicité de l'intrigue, mais surtout de l'approche hyper intimiste des thématiques, très humaines, tragiques et douloureuses, une sorte de contre-champ humain à l'horreur spatiale de 2001 L'Odyssée de l'Espace.

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J'ai vraiment beaucoup aimé, notamment le personnage d'Andy MacDowell pas hyper facile à cerner mais immédiatement sympathique.

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Je comprends ce qui a été tenté, mais malheureusement pour moi c'est un échec total. Pire encore, le choix d'avoir opté pour une mise en scène documentaire mettent énormément en valeur les erreurs de casting, les dialogues vraiment limités et les personnages médiocres, on a presque l'impression de voir des mauvais acteurs se la jouer caïd en mode second degrés à cause de cette mise en scène "cinéma vérité".

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Ca faisait longtemps que je l'avais pas vu et je commençais doucement à me demander si j'étais pas un peu passé à autre chose, si c'était pas simplement le film préféré du moi de 25 ans mais plus trop du moi trentenaire.
Bah non. C'est le meilleur film du monde. Chaque scène est mythique, chaque enjeu est emmené brillamment, et le revoir en connaissant la fin rend toute la première partie d'autant plus tragique et douloureuse à regarder.

Al Pacino toujours dans son plus grand rôle (pas loin devant Dog Days Afternoon, dans un autre registre).

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Tout le reste est très nul mais honnêtement j'aime vraiment beaucoup toute l'intro au festival de cannes. Le reste c'est du sous Mission Impossible (je comprends pas trop pourquoi De Palma a refusé MI2 pour aller écrire lui-même Femme Fatale mais bon).

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J'ai trouvé la première demi heure très laborieuse et je m'attendais à ne pas aimer du tout... Mais la suite arrête d'essayer d'être un énième Vice Versa et préfère devenir une comédie romantique hyper réussie et extrêmement touchante (au point où le côté élémentaire devient heureusement secondaire).

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Le concept finit par s'essouffler en raison du manque de renouvellement et des différentes règles, mais j'ai adoré la représentation de la jeunesse face à un paranormal difficile à expliquer et aux règles très floues. Les personnages semblent vrais et ont des réactions aussi surprenantes qu'on pourrait en avoir dans la vraie vie.

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Concept phénoménal et absolument glaçant, même si j'ai trouvé qu'au bout d'une heure ça manquait un peu de renouvellement, mais rattrapé par un final phénoménal et pétrifiant. Assez terrifiant.

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Pas fan de toute la mise en scène et je trouve que parfois on tombe un petit peu trop dans la surenchère d'acting, mais quand ça fonctionne c'est fabuleux, prenant et même parfois assez drôle. On est plus proche d'un film de Toleano/Nakache que de Pupille mais quand même une belle réussite.

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Oui c'est nul, bien sûr que c'est nul, nul cliché et assez moche... Mais il y a quand même une vraie âme qui naît au fil des années dans ce genre de films, avec un WS Anderson qui essaye de se rapprocher de son très intéressant Event Horizon.
Certains moments sont vraiment cools, notamment cette introduction qui emprunte à celle de Speed, la première moitié à Cube, et cette fin Stephen Kingesque qui a quand même sacrément de la gueule.
Tous les acteurs donnent de leur mieux et je trouve que ce mélange entre les moyens d'un blockbuster mais le ton d'une série B manque cruellement aux blockbusters actuels.

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Je crois que c'est considéré comme le plus nul mais je l'ai trouvé vraiment cool. On assume le côté n'importe quoi avec une Alice qui devient doucement Neo de Matrix, les apparitions du Nemesis sont vraiment cool et son arc de rédemption est assez maîtrisée, et pour le moment les meilleures scènes d'action de la série. Ce qu'on perd en trucs chelous des années 2000 on gagne en solidité et (un tout petit peu) en crédibilité, notamment niveau effets spéciaux.

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C'était pas SI mal et c'est intéressant d'avoir passé le cap d'un monde apocalyptique où les zombies sont plus nombreux que les humains, mais j'ai pas particulièrement accroché au monde à la Mad Max, et quelques unes des idées intéressantes auraient clairement du être creusées (il y avait tellement plus cool à faire avec Las Vegas). Tout est pas nul mais à part deux trois fulgurances kitsch c'est un peu trop timide pour être rigolo comme les deux premiers.