Vus et revus en 2023

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Il commence la liste même si je l'ai vu en décembre 2022 mais je trouve qu'il ouvre bien l'année.
On peut pas être totalement déçu avec un énorme film comme ça. J'attendais rien, j'ai réussi à être presque déçu alors que j'ai adoré.
Je le recommande, j'ai envie de le revoir mais ça m'énerve. Quel salopard ce Cameron.
Les gosses et le chef de l'eau sont pas beaux. Je me souviens d'aucun nom.
J'ai déjà envie de le revoir. Fais chier.

15.25/20

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12/2022

Il est dans la liste juste pour précéder X.
J'en entendais parler à droite à gauche alors j'ai tenté, c'était une belle claque.
Mia Goth est incroyable, l'image est bien grainée comme j'aime. bravo bravo
Je me remets difficilement de ce plan de fin, l'accumulation est justement dosée pour vraiment pousser à fond l'exagération de la séquence finale.
Le film arrive presque à être poétique, au milieu de l'absurde gore et du gênant. Ça promet j'en veux plus de lui.
14.75/20

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03/01/2023

C'était fun, je l'ai vu après Pearl et les deux films sont efficaces. Pleins de belles idées, mix feeling de ressentis envers les persos, un peu barge comme j'aime, c'est oui.
Je suis pas assez amateur de slashers pour être totalement réceptifs aux hommages des films du genre mais c'est très inspiré pour autant.
Je suis quand même passé à côté de la surprise du scénario en deuxième partie, on reste sur du 1 victime par scène, assez prévisible et un peu oubliable au final
Mention spéciale pour ces raccords analogiques et ces Split screens bien perturbants comme on les aime.
13/20

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04/01

Vraiment très drôle.
Tout est un peu trop propre, on est vraiment dans l'excès sur les personnages, les décors, la déco mais ça fait partie de l'univers.
Le scénario est classique, on est même plus vraiment sur de l'enquête vener mais ça se suit quand même bien.
Pour une comédie, c'est passé tranquille.

13.5/20

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05/01

Merci UGC Culte de m'offrir une occasion de voir ce "classique" que j'aurais jamais regardé en entier autrement.
Je comprends pourquoi c'est culte et que certains vénèrent ce film mais en tout cas je me suis fait chier vener.
Tout est trop, ça explose trop partout, j'ai pas eu quelque chose à foutre du scénario tout le long, j'ai fais que regarder la mise en scène et les idées de décor et d'accessoires.

C'est grandiose mais c'est un grand non pour moi.

9/20

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06/01

Encore un film hilarant. Je sais pas à quel degré je dois prendre le film du coup vu que le côté satire que je pensais au début est trop démesuré pour avoir un quelconque intérêt.
Et même le message profond "l'art dans sa plus haute forme n'a plus sa place de nos jours" est traité par ce côté absurde à l'excès, donc ça ne passe pas.
Du coup il reste un très bon film sur la gastronomie, du niveau de Chef's Table ou un semblant de film sur un apôtre de la mort et ses fidèles. Au moins je me suis bien marré.

8.5/20

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08/01

Plein de tendresse et de tristesse. C'est un très beau film du terroir à l'arrière fond de guerre civile irlandaise. Deux hommes qui n'ont plus grand chose à faire que de prendre la poussière, ensemble ou séparés sur une toute petite île. Ça parle de ce qui reste et de ce qui part, de liens entre hommes, animaux et ennui. C'est le même sentiment doux-amer qu'avec les panneaux de la vengeance mais en plus mélancolique, on se sent bien mais un peu tristoune. J'ai adoré.

17.5/20

Annotation :

08/01

Moi elle me plait bien cette nouvelle direction de Pixar. ça a pas l'ombre du charme d'un Là-Haut ou d'un Monstres et comapgnie mais c'est pas pour autant que c'est paresseux (hein Disney).
L'univers est ultra riche, ça parle peut être moins parce que ça fait très cartoon mais au moins ça a une vraie identité.
Le message est dans une démarche ultra inclusive mais ça peut pas faire de mal quand ça vise large comme ce film. Le reste est drôle, agréable à regarder.
C'est plus le Pixar d'avant, ça c'est sûrement fini, mais c'est du bon Pixar pour autant.

15.5/20

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12/01

NUL. Black Mirror depuis que c'est nul mais en nul.

3/20 du coup

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13/01

???!!!??!!!!

Ah ba là.
7.7 sur senscritique, que des bons commentaires autour de ce film sans que je comprenne pourquoi. Est-ce que c'est un nanar de Bolywood qui sort du lot pour cinéphiles élitistes ? Est-ce que c'est un vrai bon film profond et réfléchi ? Fallait que je m'en fasse mon avis, sans trop en savoir.

Et ba c'est le plaisir intense. Au final c'est tout à la fois, c'est le seul film d'action de ma vie que j'ai autant apprécié. C'est insensé et ça pue la testostérone mais ça régale du début à la fin. Même quand c'est évidemment trop long, quand c'est absurdement à l'excès, ça ne fait que donner sans compter.
Le meilleur bordel organisé que j'ai vu de ma vie assurément. Une patate de forain dans la jugulaire des films Marvel. J'aime ce film comme un court-métrage étudiant qui est plein de défaut mais qui est fait du début à la fin avec des larmes, du sang et de la passion pour le cinéma.

18/20

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14/01

Une chance de le voir au cinéma. J'ai été différemment sensible à ces trois histoires, pas franchement passionné par la première un peu trop SF pour moi. C'est symboliquement assez émouvant cela dit, j'ai pas pu m'empêcher de la comparer à certains épisodes de Love Death and Robots qui m'ont plu pour les mêmes raisons (Zima Blue ou Jibaro).
Le deuxième était plus rafraîchissant, surtout plutôt drôle mais au final moins marquant.
Le troisième était plus particulier, je crois que j'ai bien apprécié quand même, assez fort dans son message anti-guerre, c'est le bon dosage de ce qui me parle sans être trop chiant "regardez comme on est subversifs"

Une belle anthologie, dommage que les trois parties n'aient pas de point commun.

Un bon 16/20

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14/01

Un vrai plaisir de le rererevoir au cinéma cette fois. C'est surtout au niveau du son et de la musique que ça vient ajouter vraiment quelque chose.
C'est toujours mon film d'animation préféré, ça m'émeut toujours autant.
Et ce soir, comme à chaque fois : et dire qu'on aurait pu en avoir encore plein d'autres des comme ça.

Satoshi Kon/20

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17/01

Forcément avec un sujet comme ça, on ne pouvait entendre parler de ce film qu'autour de polémiques, d'enjeux sociaux voire politiques mais qu'est-ce que j'en ai rien à foutre.

J'ai vu un film bien ficelé, qui offre un panorama large et à mon goût probablement juste des différentes réalités de cette guerre. C'est des réalités auxquelles je n'avais pas forcément été confronté personnellement et ça en dit peut être déjà beaucoup.

Les acteurs sont convaincants, la shaky cam à l'épaule est prévisible mais efficace.
C'est un film sincère, nuancé, qui ne force pas dans du symbolisme ou de la morale.

15/20

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18/01

Bon je savais pas dans quel sens ça allait partir, finalement ça part dans absolument tous les sens.
Damien Chazelle est juste trop fort. Il raconte l'immensité du cinéma hollywoodien par la démesure totale de ces principaux fondateurs. Il fallait que le film soit aussi à cette image et c'est totalement réussi. On est dans le gigantesque, dans le totalement fou et c'est pourtant mesuré au moindre mouvement de caméra.
Le film transpire d'amour du cinéma, il aborde plusieurs aspects de cette sphère hors du temps qui a connu tellement de métamorphoses.

J'ai pas pu m'empêcher de le comparer à Once upon a time in Hollywood qui était parfois un peu trop élitiste et pointu, là où Babylon te prend par la main pour te dresser un portrait d'Hollywood peut-être un peu poussé à l'extrême mais totalement jouissif.

Encore un film qui semble être une évidence, impeccable tout du long, incroyablement généreux. Difficile de ne pas aimer le cinéma avec un hommage comme celui-ci.


19/20

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29/01

Étonnamment c'est probablement un des films qui m'a le plus effrayé depuis la série The Haunting of Hill House. On est dans l'horreur atmosphérique la plus pure. Rien n'est caché, tout est montré pour servir le propos du film. Les images marquent pour que le symbole soit marquant, et ce même si ça implique de montrer en gros plan ce qu'on ne veut pas voir.

Ce film est un exemple de ce que j'aime dans l'horreur, convoquer le plus intime, le plus viscéral pour s'approcher au mieux d'émotions fortes, qui ont du sens selon moi. Ce n'est pas agréable, c'est repoussant et angoissant mais ça a un impact démesurément fort.

J'ai adoré le détester. 16.5/20

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01/02

Booooooof
Avec son dernier Old j'avais peur que ça tourne autour du même concept, une intrigue un peu curieuse avec un pitch fort mais qui donne pas beaucoup d'éléments tout du long pour se casser la gueule ridiculement au final.
Ba c'était à peu près ça mais avec un final un peu moins inutile.

J'étais curieux tout le long donc c'est déjà ça de gagné mais il y a pas grand chose autour.
Rien ne nous est donné pour nous ancrer totalement dans le fantastique, il reste dans l'opposition constante avec un scepticisme évident.
On est pas forcément attachés à quiconque, ni choqués par ce qui se passe, on suit ça tranquillement pour savoir comment ça peut bien se conclure.

La belle surprise c'est Batista qui est, comme dans Glass Onion, casté parce qu'il a l'air convaincant et pas que pour sa carrure. Là encore et dans un rôle à contre pied total de Glass Onion, il démontre pleins de belles choses et je l'aime beaucoup.

Le film, beaucoup moins. Sympatoche.

10.5/20

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13/02

Pas franchement convaincu par ce très beau film tout en symbolique et en retenue. C'est le genre de film que je prendrais plaisir à analyser et à creuser mais qui est quand même un peu trop lent et silencieux pour être vraiment à fond dedans.

J'ai adoré comparer le film à There Will Be Blood et de voir à quel point les deux films sont les parfaits opposés dans absolument tout : dans la retenue ou dans l'explosion, dans le silence ou dans les hurlements, dans le contrôle total ou dans l'anarchie, dans la délicatesse ou dans la boue, dans le luxe ou dans le feu.
Entre les deux il y a que Daniel Day-Lewis qui est autant juste dans l'un ou dans l'autre et qui ne fait que prouver à quel point il est hors compétition.

Du reste du film ? Objectivement ça doit être un bon 16/20 mais pour moi ça serait plutôt un timide 11.5/20

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17/02

Pardon papa de pas avoir apprécié tous ces instants de vacances que tu tenais absolument à immortaliser.

Aftersun c'est le soleil et les grandes vacances, celles qui regardent le temps passer et les souvenirs se construire. C'est des moments de vie silencieux, qui restent au final assez banal mais dont on se souvient longtemps. Et puis derrière il y a ce qu'on dit jamais de toute façon et ce qui prend un autre sens quelques années plus tard. Des regards, des absences ou des silences.
Aftersun c'est le genre de film qui me donne envie d'être poétique, de regarder la vie un peu différemment. C'est une parenthèse un peu à part, qui me dit beaucoup de choses sans rien dire. C'est le genre de film que je ne me rends pas compte à quel point je l'apprécie jusqu'à ce que ça soit terminé.
C'est le genre de film qui me rend nostalgique, heureux, ému, dépressif, attendri, songeur et un peu tout ça à la fois.

Dur de noter un concentré d'émotions comme ça étant donné que c'est un peu hors catégorie mais je mettrais 16/20 histoire de mettre une note

Annotation :

On continue avec Paul Thomas Anderson avec son premier grand film.

Et bé il va vraiment dans tous les sens ce petit gars, c'est un sacré bordel de découvrir sa filmographie dans le désordre.

Celui-là c'est un rise and fall dans la démesure, ça swingue et ça se balade un peu partout avec les films de cul ringards des années 80 en toile de fond.
Je peux pas m'empêcher de voir un Pulp Fiction ou un Affranchis un peu moins sérieux.

C'est bien filmé, bien monté (lol) et je me suis bien marré mais c'est pas ma grosse came (double lol).

Un convaincant 15/20 pour un visiblement classique.

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19/02

Ouais bon hein Valou si tu lis ça, évidemment ne regarde pas ce film.

Moi j'aime bien ces films complètement barrés, avec toujours la question de "jusqu'où ils peuvent aller pour faire de l'"art" ?".
Avec ce film j'ai un bon début de réponse.

Dans cette immondice artistique, on arrive à parler de communisme, de patriotisme, de famille, d'amour, de surpassement de soi, de sexe, de joie, de peines, de hiérarchie, d'estime paternelle, d'absolu artistique, de société de consommation, de cochons et de vomi.
Et avec tout ça, il y a même des idées de mise en scène symboliques que j'ai jamais vu, des effets de caméra ingénieux qui ont un vrai sens et des "costumes" plutôt recherchés.

Et tout ce ramassis d'horreur, juste pour l'art. C'en est presque beau.

5/20 (j'ai bien aimé hein)

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Autour du 22 février

Bon avec tout ça j'ai ni eu le temps de voir beaucoup de films (3 en 1 mois et demi c'est dur) ni eu le temps de donner mon avis tout de suite.
On va pas abandonner le projet tout de suite, je fais ça à posteriori du coup.

The Fabelmans c'était grandiose. J'ai pas grandi avec Spielberg donc j'ai pas forcément une sympathie particulière pour lui mais avec cette autobiographie (fais pas genre que c'en est pas une Stevie) il a réussi à me cueillir.
Au final c'est une belle fresque de vie, de naissance et de développement d'une passion à un moment où j'aurais aimé la partager.
Tout le travail artisanal autour de sa table de montage me parle forcément.

J'ai aimé la tendresse, l'amour de la famille et de l'art, tout ça dans une forme forcément impécable, remplie de mise en scène léchée et de mises en abime géniales.

La deuxième partie de sa vie, après le déménagement me parle beaucoup moins, on quitte la nostalgie de l'enfance pour des problématiques d'adolescence américiane, forcément moins identifiable.

À voir évidemment au cinéma, je ne me sentirais même pas légitime de le revoir ailleurs que sur un grand écran.

17/20

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Fin Mars

Premier film dans le nouvel appartement, et j'avais déjà trop envie de le revoir.

Je l'avais déjà adoré l'année dernière et je savais qu'il allait plaire si je le faisais découvrir.

Pari réussi pour ce film qui pourrait presque être un film "à sketchs" musicaux.
On se balade tellement librement dans cette ville qu'on a déjà vu beaucoup trop au cinéma. Cette fois c'est avec ses jeunes qu'on la vit, entre amour, amitié, galère, succès et sentiments profonds.

Oui c'est très woke mais ce n'est pas joué. Comment on pourrait blamer le film d'aborder autant de sujets modernes s'ils sont abordés par la réalité des "comédiens" qui jouent leur propre rôle, leur vérité.

Les textes sont bons et convaincants, on ne s'ennuie pas, on rit mais on peut pleurer facilement.
C'est de la poésie moderne et ça peut laisser en dehors, mais moi ça me plait beaucoup.

16/20

Annotation :

28/03

MOUAIIIIIIS

Le concept avait l'air sympa, le réalisateur étant un peu la caution "ça peut être cool".

Ba cool c'est le mot mais pas plus hein.
Les adaptations de théâtre au cinéma c'est toujours casse-gueule : soit ça a un intérêt parce que ça apporte plein de décors, de mise en scène supplémentaire ou d'incarnation par des acteurs convaincants soit c'est un peu fade parce que ça n'a rien de tout ça.

Et bien là on est dans le parfait milieu. Les actrices sont sympa sans plus, quelques idées de mise en scène sympathiques et des beaux décors mais c'est vraiment tout.
On reste sur du dialogue copié collé du théâtre donc un peu pénible à la longue.

Le scénario, donc la pièce en elle-même est intéressante mais elle traine trop en longueur dans un film.

Bien tenté, bravo pour les décors et les costumes, le reste c'est un bon bof pour moi.

10/20

Annotation :

04/04

J'avais quand même un peu peur de le voir, peur de voir quelque chose de trop formaté, ultra mélodramatique et déprimant. Quelle idée d'écrire en gros "BOULEVERSANT" sur l'affiche aussi ...

Mais j'ai été transporté. J'ai retrouvé ce que j'aime profondément dans le cinéma, c'est la capacité à faire ressentir intensément des émotions brutes. Pas besoin de tricher, de partir dans des symboliques trop perchées, là on est dans le concret. Ça n'empêche pas d'atteindre une sensibilité et une poésie infinie.

Celle d'un homme en fin de vie qui s'est auto-détruit toute sa vie malgré lui mais qui a toujours gardé pour certitude la réussite de sa vie : sa fille.

Les sentiments humains sont si purs dans ce film, les dialogues jouent constamment sur ces notions de non-dit, de reconnaissance, de pardon et d'amour. C'est immensément bien écrit.

La chialade à grosses gouttes a duré bien 10 minutes, c'est sûrement un record.

Ce n'est pas un film qu'on retiendra pour sa mise en scène, ses décors ou sa musique, ce n'est pas non plus un film que j'ai hâte de revoir le plus tôt possible mais c'est une merveille qui mérite amplement tout l'amour qu'il a reçu.

16.5/20

Annotation :

11/04

Heureusement que je n'avais aucune attente pour le film parce que j'aurais été bien déçu !

Bon évidemment les petites références cachées ou non font sourire, l'animation est bien propre et colorée mais malheureusement ça s'arrête bien vite là.

Le scénario est précipité, bâclé, vite d'intérêt. On reste sur du niveau d'intérêt Les Mignons, pour un public d'enfants jeunes, je ne suis évidemment pas la cible et il n'y a absolument rien à en tirer.

Que le film soit pour les enfants, c'est très bien, il fait bien son rôle. Mais qu'il soit aussi apprécié par les spectateurs, c'est plus inquiétant.

Quand on a du Dreamworks et du Pixar qui ont toujours su nuancer leur écriture et réaliser des grands films d'animation à plusieurs niveaux de lecture, c'est assez consternant de constater que le grand public ne tient pas rigueur d'un film qui ne fait pas l'effort de rester dans cette mouvance.

Ils sont habitués à du + ou - bon et quand d'un coup le standard baisse, ça gêne pas grand monde.

Ça fait encore plus regretter que Le Chat Potté 2 n'ait pas eu le succès qu'il mérite.

Dans l'attente d'un Mario 2, puis 3, puis 4 et 5 et ... ????

11/20

Annotation :

Mi-Avril

C'était sympatoche.

J'ai jamais été passionné par ce genre de films d'aventure, encore moins par ces films de cape et d'épée. Là on est sur une tentative de remettre ça au goût du jour dans un cadran plus moderne. Et ça fonctionne correctement.
Les décors/costumes sont convaincants, les personnages intéressants.
Ces dialogues sûrement empruntés directement de l'oeuvre originale sonnent toujours un peu bizarre mais se mélangent plutôt bien à l'ensemble.

J'irai voir les suites sans grand entrain mais ça a le mérite de faire du propre et de l'inspiré là où ça manque pas mal dans la compétition des films français à gros budget.

13.5/20

Annotation :

Fin Avril

Ouais allez, une fois ça marche à merveille, deux fois je comprends que c'est pas pour moi mais trois fois c'est fini.

Oui c'est beau, propre, poétique et il y a des beaux couchers de soleil mais qu'est-ce que ça m'ennuie. Surtout qu'à peu de choses près, c'est exactement le même film que Les Enfants du temps qui était déjà trop pour moi.

C'est de la "poésie" moderne pleine de symboliques qui essaye de créer une intimité avec le personnage principal mais je reste trop imperméable à cette tentative.
Ses intentions semblent venir de nulle part, elle se prend d'affection pour un personnage dont ni elle ni nous ne comprenons grand chose,. Tout devient alors très superficiel, assez ennuyeux et totalement lisse.

Comme souvent, je vois bien les thèmes et les symboliques abordés mais le film n'arrive jamais à m'en donner quelque chose à faire.

Tu m'auras pas une fois de plus le poète.

10.5/20

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27/04

Évidemment le film le plus attendu de l'année. Une séance impeccable, bien dans l'ambiance pour ce film dont je ne savais rien, hormis qu'il a été écrit pendant une belle lurette et que c'est son long-métrage le plus personnel.

AH BA TU M'ÉTONNES QUE C'EST PERSONNEL.

Bon, quelques jours après et je sais toujours pas quoi en penser.
Le film est indéniablement très réussi. Tout est pensé au poil de cul près, tout est incarné par le regard du réal qui sait exactement ce qu'il veut montrer et comment. Les détails fourmillent de partout, les cadrages ont toujours plusieurs niveaux de lecture qui en disent dix fois plus qu'un dialogue bien écrit. La caméra se ballade exactement comme il le souhaite et ça fait que j'ai pas réussi à détacher mon attention une seule fois.

Sauf que même s'il sait très bien où il veut nous emmener, faut être bien armé pour le suivre jusqu'au bout. Perso j'adore suivre sa cinématographie-thérapie. Le gars a une réelle obsession avec les relations parentales, je ne sais pas ce qu'il a vécu dans sa vie mais ce film doit en être un avant-goût. Je refuse de croire qu'il est autant torturé que Joaquin Phoenix dans ce rôle mais il arrive à synthétiser toutes ses angoisses et ses psychoses dans un seul film, à les pousser à l'extrême pour qu'elles se retrouvent dans le personnage de la mère, dans la créature du grenier (???!??!??), dans une baignoire, une araignée, une ligne de dialogue, un sourire trop appuyé ou une scène finale inimaginable.
Et pour ça, il est très très fort.

Je peux pas dire que j'ai été autant saisi par ce film que par Hérédité ou Midsommar, c'est incomparable. Je préfère, en tant que spectateur, toujours ces deux premiers films que j'estime énormément.

Là, tout est trop à l'excès pour que je puisse dire avec confiance que j'ai passé les meilleurs trois heures de ma vie.
Par contre, j'ai vu un film qui ne ressemble à aucun autre, une réussite qui est quand même un énorme coup de poker et un parti pris d'un réalisateur qui a beaucoup de choses à dire et qui le fait avec brio.

Pour l'expérience, c'est tout de même un solide 16.5/20

Annotation :

01/05

J'en doutais peu mais c'est une vraie réussite.
Le film ne paye pas de mine mais il réunit quand même une belle quantité de très bons points :
- Le concept est très efficace, peut être pas le plus original mais largement maitrisé. Au delà du faux documentaire/making-of ou presque du found footage, on a un jeu de points de vue et de caméras très pertinent et qui apporte beaucoup à la mise en scène pourtant très simple. On voit que ce que les personnages voient ou veulent montrer et c'est très convaincant.
- Les acteurs fonctionnent bien ensemble, même sur du long métrage, Lucas Pastor a un talent fou qui n'est pas assez mis en valeur, je suis persuadé qu'il aurait de la place au delà de sa maîtrise de l'absurde.
- On sent la production passion, les moyens sont évidemment limités mais il n'y a aucune limite qui vient brider la folie du film. Le quad lance-flamme en atteste. C'est le genre de film, encore plus français, qu'on a envie d'aimer et de supporter, si seulement il avait pu sortir en salle.
- Le film est hilarant. C'est tout ce que j'aime, on joue toujours sur la frontière entre le sérieux, l'absurde, le "malaisant" et je trouve que ça le fait avec brio. Il y a même de belles idées de scénario pour justifier la plupart des idées absurdes, jusqu'à ce personnage de Stéphane totalement improbable.

Bref, toutes les cases sont cochées pour me plaire et le film est une vraie réussite.

ça choque quand je regarde les notes du dessus mais ça mérite tout de même un bon 15.5/20

Annotation :

Début mai

Comme si j'avais une vraie légitimité à noter les précédents films de mon année, celui-là je serais bien incapable de le faire.

Comme d'autres films de sa lignée, je pense à Polisse en premier, c'est un film que j'ai presque envie de qualifier de docu-fiction/reportage.

En ce sens, il est impeccable. Il donne à connaître très sobrement, mais de façon qui semble complète, l'univers de la justice restaurative. Forcément c'est poignant, important et heureusement pas du tout manichéen. Bien sûr on a tous les différents personnages à l'identité bien précise mais ça permet d'avoir un éventail complet des enjeux que représente un tel sujet.

Pour le reste, les scènes de vie des collègues ne m'intéresse pas du tout , elles permettent de nuancer un peu le côté répétitif qu'aurait pu avoir le film donc ça se comprend.

On a quelques idées de construction de plan assez évocatrices qui sont de belles idées.

Certes c'est bien un film mais j'ai pas envie de le noter en tant que tel.

Bravo/20