Welcome 2018 (movie) !

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JANVIER
Un film bien étrange. Malgré les quelques lourdeurs, le film tente globalement de faire du cinéma. J'aime particulièrement le décor autour avec ses moutons qui font très faux. L'oncle qui dab reste la plus grande surprise du film (vraiment ça vaut le coup d'oeil). Sinon, un rapprochement pendant tout le visionnage à Bresson et Rohmer. Je trouve d'ailleurs que Dumont s'en sort mieux que Rohmer, notamment dans l'équilibre entre la modernité (musicale) et l'univers ancien (costumes et texte). Le dispositif chez Dumont est plus atteignable et propose une plus grande liberté. Le spectateur se retrouve moins déstabilisé. Évidemment, si celui-ci n'accepte pas la logistique ça me paraît plus complexe... Enfin, belle entrée pour cette année. J'espère tenir mes annotations et les améliorer.

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Une belle surprise ! Je ne sais pas pourquoi, mais j'ai souvent un manque de motivation pour les Hitchcock. J'ai toujours cette crainte de rater un Alfred, l'immensité de l'oeuvre me dépasse très certainement. Toutefois, à chaque fois, le plaisir s'amène et je me remets à croire en notre bon Alfred. Je regrette mon appréhension et mes doutes. Finalement, L'inconnu de Nord-Express est tout ce que j'aime chez hitch. Cette facilité à nous entraîner dans des situations vertigineuses. L'énergie qui se dégage des personnages me fascine. Puis, deux-trois séquences extraordinaires qui ne peut sortir de l'esprit. Enfin, j'apprécie de plus en plus la présence de l'acteur Farley Granger, d'une beauté et d'une fragilité assez unique. Néanmoins, la beauté de Ruth Roman dépasse tout !

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Il faut croire qu'il ne faut pas toujours écouter France Culture. En effet, l'écoute de l'émission Les chemins de la philosophie concernant la saga Alien, m'a donné envie de combler les manques. Mon rapport avec Alien se résume à l'adoration que je porte envers le premier film. Le deuxième ne m'intéresse guère (les marines bodybuildés très peu pour moi). Enfin, le troisième m'a légèrement plus interpellé, sans pour autant me transpercer. L'alien est vraiment laid. Je ne sais pas ce qu'ils ont foutu, mais vraiment c'est une cata. D'une part, elle ne fait vraiment plus peur. D'autre part, ses déplacements sont lourds et pas propre du tout. Toutefois, l'idée de mettre Ripley dans un endroit rempli de prisonniers n'était pas mauvaise. Cependant, les quelques bonnes idées tombent à l'eau assez rapidement, principalement, à cause d'une mise en scène clipesque et peu inspirée. Ceci justifie mon avis sur Fincher et sur sa première période, qui est à mon sens beaucoup moins intéressante que sa période actuelle (à partir de Zodiac). Finalement, il ne faut vraiment pas perdre de temps avec ces conneries, autant voir et revoir le premier Alien.

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Qu'est-ce que je peux dire ? C'est complétement démodé. Aucune histoire, des personnages creux. Un film d'entreprise avec un cahier des charges pour essayer de contenter tout le monde. Une ou deux bonnes idées (sel rouge fait un peu gadget, mais marche assez bien). On fait de l'humour pour cacher la misère. Il n'y a pas d'histoire... Mais je crois l'avoir déjà dit non ?

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Je conserve toujours mon attachement pour le cinéma. Ça me touche vraiment. Même si, ils discutent en employant des mots "compliqués", ça rentre à l'intérieur de moi et je comprends. Rohmer saisit la subtilité des sentiments humains en réalisant un travail d'observation féroce. Pas le meilleur des Rohmer... En revanche, l'intégration d'une jeune qui ne prend aucune pose (à la différence d'un Gaspard par exemple). Puis la chanson de fin ! Dombasle dans mon coeur je vous jure !

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Mais c'est quoi ce Ford ! C'est effrayant ! Le plus singulier des Ford (de ce que j'ai vu) !

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Vu en compagnie d'une demoiselle. Pour pouvoir faire un peu l'intello de service. Je ne m'intéressais déjà plus à la jeune fille. Tout en conservant le fil lors des passages drôles. Le film emporte tout par son inventivité et par sa délicatesse.

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En compagnie de la même fille. Plus aucun intérêt pour ses jambes rendues droites par des talons assassins, aucun regard vers sa poitrine forte et orgueilleuse. Audrey Hepburn a gagné ! Je me dis qu'aucune actrice ne pouvait jouer son rôle (même Marilyn). Des passages drôles et touchants. Un personnage masculin quelque peu paternaliste et pas très expressif. Mais bon, on s'en tape, il y a toujours Audrey, Audrey et encore Audrey.

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Du cul fort agréable mais pas que (à développer lol)

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Un ami n'a finalement pas souhaité m'accompagner. Toutefois, une rencontre hasardeuse a rendu la séance forte agréable. Un ami allemand voulait se détendre après une longue journée de dur labeur. Il m'accompagne dans la salle noire et commence par sortir une canette de bière. Il m'en propose,je refuse. Un grand moment et une découverte pour mon ami allemand d'un immense film.

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Guidé par le temps je me rends dans un UGC à Odéon. Mon cours de latin du mercredi matin, me laisse d'une humeur joyeuse. Je prends des popcorns pour partager ma sucrerie Allenienne. Malgré les quelques tentatives de mise en scène un peu fofolle, le film ressemble à la majorité des dernière prods de Woody. Dommage...

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FEVRIER
Une journée déprimante. Je traverse le pont enneigé pour rejoindre le temple de la projection cinématographique, la cinémathèque, évidemment. On finit toujours par retrouver la chapelle, pour se confier. Le film m'a permis de me rendre à quel point il était important de vivre et de résister.