Zappa : La "vraie" chronologie

Annotation :

Compilation supervisée par Zappa avant sa disparition. "The Lost Episodes" devait initialement être un second projet d'archives après la série des "You Can't Do That On Stage Anymore". Cet opus devait paraître aux alentours de 1993. Certains morceaux datent de la fin des années 50 et début 60 ("Lost In A Whirlpool", "Ronnie Sings ?" ou la première mouture de "Take Your Clothes Off When You Dance" sous le nom "Never On Sunday"). Soit des traces des premiers travaux de Frank.
Il était prévu d'imaginer la confection d'un second volume si le premier marchait. Il n'en sera rien.
Official Release #64 (Posthume)

Annotation :

Coffret CD des cinq premiers albums officiels + un "Mystery Disc" contenant les restes du projet avorté "No Commercial Potential". Cela comprend des collages et sessions d'enregistrement de 1962 et 1963 entre autre. On peut entendre par exemple une partie de la BO de "Run Slow Home" ou encore l'opérette "I Was A Teen-Age Malt Shop".
À la sortie du coffret en 1985, une plainte sera déposée contre Zappa par plusieurs anciens Mothers (Don Preston, Jimmy Carl Black, Bunk Gardner entre autre) pour non-versement de royalties depuis 1969, fraude et violation de contrat. Pourtant ceux avec la MGM et Verve Records était très claire. Personne n'avait d'argent à cette époque et Frank faisait effectivement bosser ses musiciens gratuitement à l'Apostolic et ailleurs. Les clauses étaient tacites. Une demande d'accord à l'amiable restera dans les archives de l'avocat Neville Johnson comme une affaire éternellement en cours.
Official Release #43

Annotation :

Compilation reprenant le contenu des deux "Mystery Disc" présent dans les coffrets "The Old Masters, Box One" et "The Old Masters, Box Two". On y trouve donc les mêmes vieux morceaux que sur le premier disque mystère (de 1962 à 1969, excepté "The Story Of Willie The Pimp", 'field recording' de 1972).
J'aurais pu zapper les "Old Masters" de la liste et juste classer cet album mais vu que ce sont des sorties officielles...je suis un peu embêté.
Official Release #68 (Posthume)

Annotation :

Compilation de sessions d'enregistrement de 1963. On peut y trouver notamment des collages préparatoires pour le Steve Allen Show.
Official Release #75 (Posthume)

Annotation :

L'album est consacré aux archives de 1965 et début 1966. Les deux extraits d'interviews "Pretty Pat" et "We Made Our Reputation Doing It That Way" sont un peu plus tardifs.
Official Release # 72 (Posthume)

Annotation :

En 1965, Frank rejoint les "Soul Giants". Un groupe de reprise de R n'B formé par le bassiste Roy Estrada. Il ne faut pas longtemps avant que Zappa ne prenne les rênes de l'équipe. Il soumet ses compositions et toute la troupe se baptise le jour de la fête des mères : The Motherfu**ers...ou plutôt The Mothers. Frank est un nostalgique des années 50 et ses créations sont déjà démodées face au rock des 60'. Alors il assure aux programmateurs de salle que son groupe sonne comme les Stones. Mais la blague est de courte durée et les "Mothers" font rarement bouger les foules. Une nouvelle approche est enclenchée : arborer un look marginal et se laisser pousser les cheveux. Être un "Freak" comme le film de Todd Browning, une bête de foire écartée de la société courante. Les chansons prendront aussi une tournure grotesque, drolatique. Mais c'est en voyant le show de Lenny Bruce que les choses vont changer. Zappa va recevoir un tel choc qu'il va adopter pour le groupe une attitude provocatrice et véhémente. Les Mothers vont attirer la curiosité, non pas pour leur musique mais pour leur irrévérence sur scène. Avec le temps, ils vont se faire un nom et un certain producteur Tom Wilson les voit jouer sur scène. Un seul morceaux. Le futur "Trouble Every Day". Persuadé d'avoir assisté à un groupe de blues, il les signe à la MGM. Il faut juste changer le nom pour "The Mothers Of Invention".

Le coffret "MOFO" contient quatre disques, notamment des archives des sessions de "Freak Out" (fin 1965 à début 1966). En plus du gig de Fillmore, on peut y trouver quelques pépites comme la chanson rejetée "Groupie Bang Bang" ou la démo de "Watts Riot".
Official Release #77 (Posthume)

Annotation :

Pour l'enregistrement du disque, Frank voit très grand. "Freak Out!" sera un double album. Il engage des musiciens de studio et considère les membres de son groupe comme des interprètes qui n'auront pas de royalties sur sa musique. Les sessions commencent le 9 mars 1966. Lorsque Tom Wilson se rend compte que "Who Are The Brain Police" n'est pas un blues, il déchante. Mais les exécutifs s'en moquent. Alors tout va bien.
Pour "Help I'm A Rock", un grand happening est organisé dans la nuit du 11 au 12 mars. Une centaine de visiteurs viennent mettre le chaos dans cette "Freak Out Party", Terry Gilliam y est présent. Zappa dirige le tout tel un chef d'orchestre ordonnant la parade des monstres.
Les deux premières faces de l'album donneront accès à une musique abordable qui alterne entre doo wop et titres plus pop et acerbes. Les deux dernières feront la part belle à la musique dodécaphonique, concrète.
Après 4 jours d'enregistrement. On vient récupérer les bandes et Frank se plaint déjà de ne pouvoir contrôler tous les rouages de la post production. A la sortie de l'album, la presse est très mauvaise. Ce n'est que le début de l'aventure.
Official Release #1

Annotation :

Lorsque Frank se résigne à sa candidature pour la présidence de 1992, il annonce la sortie d'un recueil intitulé "Understanding America".
Une compilation hors chronologie de ses chansons parmi les plus controversées. L'objectif est de désamorcer par avance les critiques sur une moralité douteuse, laquelle entraverait l'annonce officielle de sa candidature.
L'album sera confectionné par ses soins mais ne sortira pas avant 2012.
On peut y trouver "Hungry Freaks Daddy" d'où cette place dans la liste.
Official Release # 93 (Posthume)

Annotation :

Album hors chronologie qui compile les "meilleurs" morceaux de Zappa.
On y trouve notamment "Trouble Every Day".
Official Release # 106 (Posthume)

Annotation :

Il n'y a pas sur SC de fiche pour la soundtrack du film d'Alex Winter donc on va faire comme ci c'était celui là.

Un album évidement hors chronologie qui est l'OST du film de 2020. Il y a des morceaux de toutes les époques et donc de "Freak Out!".
Official Release #118 (Posthume)

Annotation :

Au début de l'année 1988 sort le premier volet d'une grande rétrospective scénique. Annoncé de base comme une compilation en quatre volumes, l'idée de Frank est de publier sans chronologie des trésors qu'il a retrouvé dernièrement dans ses archives. Chaque morceau sélectionné est un voyage dans le temps.
Nous avons droit ici, Comme la plupart des YCDTOSA à un double album compilant des titres en live (seulement une seule track vient d'un enregistrement studio).
Le premier disque se focalise sur les débuts des Mothers originaux échelonnés entre 1966 et 1969 quand le deuxième rassemble le concert de Genève en 1982, soldé par une fin abrupte en raison des projectiles lancés sur scène.
Pour cette liste, c'est le premier disque qui nous intéresse puisque on peut y entendre par exemple "The Downtown Talent Scout" enregistré en juin 1966 ou "What's Our Equipment" en 1967.
Official Release #58

Annotation :

Avant la sortie de "Freak Out!", les ex-Soul Giants se sont souvent pris la tête avec Zappa, le traitant de dictateur sans pitié. Beaucoup sont partis, puis revenus maintes fois. Et il est vrai que Frank n'a jamais été tendre quand il s'agit de son groupe. Mais avec la sortie du premier album, il va se réhabiliter auprès de ses musiciens. Ils étaient loin d'imaginer un résultat d'une telle fermeté. Malgré la mauvaise presse, le contrat avec la MGM est toujours valide et Zappa aura la chance de faire un second disque. La réputation du groupe est de plus en plus repoussante et Frank est satisfait. Il espère gagner l'attention de toute la contre culture américaine. En plus des "Mothers" orignaux que sont Roy Estrada, Ray Collins et Jimmy Carl Black, Zappa engage un 2e batteur Billy Mundi, le pianiste Don Preston ainsi que Jim Sherwood et Bunk Gardner pour les cuivres. Parce qu'il doit de l'argent à la MGM pour dépassement de budget sur "Freak Out!", Frank n'obtient que 11000$ pour l'enregistrement de "Absolutely Free". 4 jours de studio sont prévus du 15 au 18 novembre 1966. Il sait aussi qu'il n'aura qu'une journée pour les post-synchronisations des voix et pour la totalité du mixage...
Mais les sessions au studio TTG commencent bien. En 2 journées, le groupe parvient à enregistrer 6 morceaux dont "Status Back Baby" et son insertion du thème de "Petrouchka". Frank s'autorise la liberté la plus totale et il englobe tout ce qui peut l'inspirer et le distraire. Il est aussi plus cinglant qu'auparavant en incriminant un élu municipal dans "Brown Shoes Don't Make It" ou en dénonçant la lobotomie intentionnelle de l'industrie du divertissement aux USA dans "America Drinks & Goes Home". Les derniers jours au studio sont consacrés au camouflage, au montage, ainsi qu'au mixage de "Brown Shoes...". Des auxiliaires sont à nouveau appelés en renfort. Lorsque les exécutifs viennent saisir les bandes, le travail n'est pas fini et Zappa tente vainement de quémander du temps. La sortie du disque sera reportée plusieurs fois, ce qui va lui permettre de reprendre les bandes master pour améliorer le mixage. Au final l'album sortira sans livret, ni texte au verso et sans avoir pu dissimuler toutes les imperfections à l'enregistrement.
Official Release #2

Annotation :

"Zappa For President" est le témoignage le plus fidèle possible du projet originel de Frank : "An American Dissident". Un recueil de ses chansons les plus militantes qu'il avait commencé à élaborer au début de l'année 1990. Il avait pour l'occasion composer une pièce éponyme qui confirmerait son intention de se porter candidat à la présidence de 1992. L'album ne sortira pas à l'époque. On a donc droit ici à un projet hors chronologie. Il y a à la fois des travaux inédits au synclavier : "If I Was President" et "Medieval Ensemble" sont des archives issues des sessions pour l'album "Frank Zappa Meets The Mothers Of Prevention".
Un passage live de "When the Lie's so Big". On peut entendre aussi une version remixé de "Brown Shoes Don't Make It".
Official Release #105 (Posthume)

Annotation :

Au début de l'année 1967, Frank reçoit une commande d'un certain Nick Venet (producteur chez Capital Records) pour écrire de la musique classique pour orchestre. La MGM n'est pas contre et tout est pris en charge à l'avance pour financer un orchestre symphonique. 3 jours d'enregistrement sont bloqués du 14 au 16 mars 1967 et une quarantaine de musiciens est mobilisée. Pour l'occasion, Zappa rassemble plusieurs compositions (comme par exemple les bribes de "Run Home Slow") pour les restructurés.
Les sessions commencent pourtant par une confrontation avec deux cuivres qui estiment que la musique de Frank est incohérente et injouable. Ce dernier gagnera le respect de tout le monde en jouant les parties de basson et clarinette à la guitare. Le travail peut commencer.

"Lumpy Money" est un triple album contenant les sessions de "Lumpy Gravy" du début de l'année 1967 ainsi que la génèse de "We're Only in it for the Money".
Official Release #85 (Posthume)

Annotation :

Du 14 au 16 mars 1967, Frank est en studio avec ses quarante musiciens anonymes. Les sessions se passent bien et Zappa baptisera plus tard cet orchestre : The Abnuceals Emuukha Electric Symphony Orchestra". Bunk Gardner est le seul "Mothers" à participer musicalement au projet. L'album sera réalisé en 11 jours, montage et mixage compris. C'est Frank qui aura tout supervisé et le résultat durera 22 minutes. Nick Venet sera déconcerté de la courte durée du projet qui lui a coûté 30000$ mais Zappa lui assurera qu'il peut commercialiser l'album en l'état. Il a fait des choix si drastiques qu'il a enlevé tout ce qui pouvait avoir attrait au jazz moderne. Pour la pochette, elle est signée "Francis Vincent Zappa". Zappa pense que c'est son nom d'état civil et qu'il ruse avec le contrat de la MGM qui détient le nom du leader des Mothers. En fait il s'agit du nom complet de son père. Les exécutifs ne comprendront pas ce geste, ni le dédain de Frank qui n'a même pas essayé de trouver un accord à l'amiable. Tout ça poussera la compagnie à porter plainte pour violation du contrat d'exclusivité. C'est pourquoi il existe une deuxième version de l'album chez Verve Records (qui sera effectuée au studio Apostolic). La MGM n'est plus l'allié de Frank et ce dernier va, avec Herb Cohen créer "Bizarre Production" pour faire face aux problèmes juridiques et administratifs. Cette société proposera des œuvres que la MGM distribuera sans pouvoir invalider les projets à moins d'entamer une procédure officielle.
Quant au titre "Lumpy Gravy", il s'agit à la fois d'une référence à une vieille publicité pour "Loma Linda Gravy Quik" mais aussi une private joke mystérieuse destinée à Lorraine Belcher.

A savoir que certaines chutes de la 2e mouture de "Lumpy Gravy" seront utilisées dans "Civilization Phaze III". D'autres résidus apparaitront sur "Meat Light".
Official Release #3

Annotation :

Lorsque "Absolutely Free" sort en mai 67, Zappa planche déjà sur un autre album. La BO d'une comédie musicale de SF à destination de Broadway. Il ne restera de ce projet qu'une seule chanson : "Harry, You're A Beast". Dans le même temps, les Mothers jouent 3 fois par jours, 6 jours sur 7 dans leur résidence à New York au Garrick Theatre. C'est la 2e fois qu'ils migrent à Greenwich Village et c'est pour une durée indéterminée. C'est ici que les "Mothers Of Invention" vont trouver leur identité scénique que Zappa perpétuera jusque dans les 80' : Des improvisations, des happenings, l'utilisation d'accessoires , de la direction sur signe, de la provocation sexuelle, du grotesque. Ian Underwood est engagé à cette période. Lorsque vient l'été et la canicule, le Garrick Theatre n'attire plus les foules. La clim ne fonctionne pas et il fait une chaleur épouvantable. De plus, le parterre recouvert de légumes avariés et de crème fouettée n'arrange pas l'affaire. Une odeur semblable a du vomi écoeure les spectateurs qui désertent de plus en plus le lieu. Les musiciens en ont assez et veulent retrouver leur famille qu'ils n'ont pas vu depuis des mois. Frank aimerait rester pourtant. Il a composé l'équivalent d'un disque et aimerait l'enregistrer sur place. Ray Collins démissionne. Pour Don Preston, c'est un peu différent. Il s'est engueulé avec Zappa, est rentré voir sa femme mais a découvert que celle ci avait un amant.
Alors il est revenu à New York. Par contre, il déprime et n'aura pas le courage de figurer sur le prochain album. Les sessions commencent en juillet. Zappa veut créer un pastiche de "Sgt Peppers" pour la pochette et rendre la provocation de son groupe planétaire.
Le contenu musical sera différent mais la dimension conceptuelle devra être égale. Il y aura des éléments de musique médiévale, romantique, music hall, jazz, concrète, le tout truffé de gags et trucages psychédéliques. Les journées de travail sont interminables. Ian Underwood est le seul à ne pas se plaindre. Une 1ere version de "We're Only In It For The Money" est prête mais Frank n'est pas satisfait. Après une tournée en Europe où il a composé de nouveaux morceaux, il retravaille l'ensemble et intègre par exemple "Concentration Moon" ou "Who Need The Peace Corps" qui s'en prend violemment au mode de vie hippie à San Francisco. Des chutes de "Lumpy Gravy" sont aussi disséminées ça et là. Le projet finit par devenir une satire musicale à destination des jeunes.
Official Release #4

Annotation :

Coffret CD des albums de "Uncle Meat" à "Just Another Band From LA". Un deuxième "Mystery Disc" est inclus et fait la part belle au spectacle du Festival Hall de 1968. C'est pourquoi je classe le coffret à peu près à ce niveau là même si ça n'a pas vraiment d'importance...
Official Release #46

Annotation :

Compilation sur laquelle Zappa a travaillé. Uniquement basé sur les trois premiers albums des Mothers. J'ai toujours considéré ce disque comme extérieur à la discographie de Zappa, vu qu'il n'y a aucune plus value si on a écouté les albums en question. Donc il m'enquiquine ce "Mothermania", j'aurais aimé qu'il ne fasse pas partie des sorties officielles tiens ! J'aurais pu le classer avant "Lumpy Gravy" car cinq titres proviennent de 1967. Mais j'aime voir ce best of comme la finalité d'un premier cycle. De plus, Zappa considèrera bientôt que le groupe n'est pas au niveau pour ses compositions naissantes. La fin de cette configuration des Mothers est proche.
Official Release #7

Annotation :

A l'origine, "Weasels Ripped my Flesh" devait être un coffret d'albums anthologiques des premiers Mothers of Invention en douze volumes : "The History & Collected Improvisations" ! Zappa avait déjà tenté le coup auparavant mais suite à un coup trop onéreux, le projet avait aboutit à "Uncle Meat". Qu'à cela ne tienne ! Tout ce qu'il reste des bandes masters sont archivées pour plus tard.

En 1970, il a retravaillé le concept. Mais Zappa n'est pas assez populaire pour que Reprise Records sortent plus d'un disque à la fois. Il va aussi devoir abandonner le projet (qui n'attendait plus qu'à sortir) pour des raisons financières. Frustré, il va démanteler les douze albums pour sortir finalement cet unique volume en 1970.
On trouve dans cette compilation des enregistrements datant de la première moitié de l'année 1968 comme par exemple "Oh no" ou encore "Toads of the Short Forest".
Official Release #10

Annotation :

Triple album se focalisant sur la construction d'"Uncle Meat".
Official Release #107 (Posthume)

Annotation :

Depuis quelques temps, Zappa pense à publier une oeuvre monstre : Un coffret anthologique en douze volumes intitulé "The History & Collected Improvisations". Douze albums qui témoignent des performances des Mothers sur scène. Une abondance de morceaux plus long et moins charcutés que sur album studio. Lorsqu'il signe avec Warner en 1968, il aimerait que le premier projet à voir le jour soit cette anthologie. Impossible à mettre sur pied (car bien trop onéreuse) et renommé "No Commercial Potential", Frank réduit le nombre de disques à huit, puis à quatre, puis à deux. Un double baptisé "Uncle Meat". Comme si ça ne suffisait pas, en parallèle, Zappa essaye de réaliser un film mais peine à trouver des financements. "Uncle Meat" est censé être la BO de ce métrage.
L'album est dominé par les expériences savantes au studio Apostolic réalisées entre octobre 1967 et février 1968.
J'ai pas mal hésité sur sa place dans la liste car je vois un peu cet opus comme l'aboutissement de la première ère des Mothers.
Le film "Uncle Meat" sortira en 1987 et sera finalement un documentaire sur les tentatives de 1967 à 1970 pour réaliser la fiction prévue au départ. Don Preston devait en être le protagoniste.
Official Release #6

Annotation :

Vu que certaines chutes de "Cruisin' with Reuben & the Jets" datent de mai 1968 et sont proposées dans cette réedition de 2010, je me permets de classer cet album dans cette timeline.
Official Release #87 (Posthume)

Annotation :

D'après ce que j'ai pu lire, le gros de l'album est maquetté en mai 68. En 1983 Zappa récupère de la MGM les masters de ses six premiers albums et constate que les bandes de "Cruising..." et "We're Only In It..." sont oxydés et qu'il faut tout remixer. De plus, il ne dispose plus des parties de basse et batterie. Chad Wackerman et Arthur Barrow seront convoqués pour réenregistrer les pistes.
Official Release #5

Annotation :

Le 23 juillet 1968, les Mothers Of Invention passent la soirée au Whisky a Go Go et enchaînent comme c'était souvent le cas 2 concerts d'affilée. Au total : 5h de musique condensées dans cet album à un peu moins de 3h.
Official Release #129 (Posthume)

Annotation :

Concert à Vancouver dans son intégralité datant du 28 août 1968.
Official Release #92 (Posthume)

Annotation :

Compilation réalisée par Zappa lui même en 1972. Elle comprend principalement des morceaux live de différentes périodes entre 1968 et 1971. Plusieurs de ces morceaux apparaissent dans les albums "YCDTOSA vol.5", "The Lost Episodes" ou encore "Mystery Disc".
Difficile de classer un album hors chronologie comme c'est le cas avec "The Lost Episodes" et "Mystery Disc".
Je vais couper la poire en deux en le classant entre deux albums live de 1968 et tant pis pour les conséquences.
Official Release #94 (Posthume)

Annotation :

Concert du 25 octobre 1968 au Royal Festival Hall de Londres.
Official Release #61

Annotation :

L'album est ficelé autour des dernières séances des Mothers originaux.
Sorti en 1970, on a ici droit à des enregistrements en studio et en concerts, échelonnés entre 1968 et 1969. "Little House i Used to Live" et le solo de guitare de "Holiday in Berlin Full Blown" datent de gigs du printemps 1969. Plusieurs morceaux comme "Igor's Boogie" et "WPLJ" sont réenregistrés en même temps que les sessions pour "Hot Rats" de juillet 69.
Official Release #9

Annotation :

Hors chronologie.
Tous ces albums d'archives n'auront aucunes prétentions au Billboard et n'y accéderont pas. Zappa offre ça à ceux qui l'auront suivi et qui aiment sa musique. Il y a aussi une dimension didactique pour tous les nouveaux fans qui n'étaient pas nés à l'époque de "Freak Out".

Quelques morceaux de la tournée d'hiver 1969 se retrouvent sur ce double album mélangeant plusieurs périodes : "Let's Make the Water Turn Black", "Plastic People" ou encore "Oh No" par exemple.
Official Release #51

Annotation :

Hors chronologie.
Un double album un peu plus disparate que les premiers volets. On a droit à l'happening d'Archie Sheep en 1984, la version pittoresque de "Aproximate" durant la tournée 82, les potacheries de George Duke et Murphy Brock en 1974 ou encore des pépites de la tournée 1988.
On retrouve aussi des morceaux de la tournée d'hiver 1969 comme "You Call That Music" ou "Are You Upset ?".
Official Release #56