Le roman de Lazare Guillemot, 115° vers l’épouvante, commence par un nuage bizarre. Dans un coin perdu de Cornouailles dans les années 1920, Billy est un orphelin qui s’improvise “guide officiel” pour les rares touristes qui viennent visiter les pierres levées de la région. Jusqu’au jour où lui et le prêtre catholique qu’il accompagne sont agressés par un nuage en forme de batracien.
Ce roman est le premier de la première Saison de l’Étrange et aussi le dernier que j’ai lu. Un bandeau sur la couverture indiquait “Lovecraft à l’honneur”; il a été très efficace: vu que je déteste Lovecraft, je n’ai pas eu envie de le lire. Ce qui est dommage, parce qu’il est plutôt sympa, en fait.
Reste que 115° vers l’épouvante est un plutôt bon bouquin. C’est certes assez léger et “l’épouvante” n’est pas vraiment au rendez-vous, mais c’était sympa à lire. Pas le meilleur de la collection, mais loin d’être le moins bon non plus.
Extrait de l'article publié sur https://alias.erdorin.org/115-vers-lepouvante-de-lazare-guillemot/