Nous voici au deuxième livre d'Arnaud Codeville. Pour le premier ( La tour de Sélénité ), j'avais fais ma lecture en une journée et je m'étais retrouvé comme un idiot vu que j'étais en déplacement et que je n'avais plus rien pour le retour.
Ce second livre, je l'ai donc lu chez moi et il m'a pris un peu plus de temps ( bon moins d'une semaine quand même ).
Le premier livre m'avait laissé une excellente impression, j'étais pressé de dévorer celui ci d'autant que les bons auteurs sont rares. Arnaud Codeville allait il transformer l'essai comme on dit ? Ou allait il se ramasser comme une crêpe ?
Commençons par l'édition. Arnaud Codeville est toujours en auto édition ( pas sur que ça dure éternellement s'il continue cela dit ) et pour ce second tome on retrouve une édition propre. L'image choisie pour illustrer le livre corresponds totalement, il y a un beau marque page donné avec qui possède même un QR code renvoyant vers un extrait du bouquin. Après lecture, j'ai trouvé une seule coquille ( Ferpoest qui devient Verpoest ). On est donc sur du très très propre voir de l'édition professionnelle.
Maintenant pour l'histoire c'est vraiment ... Particulier.
Le livre s'ouvre assez rapidement sur des histoires glauque. Le personnage principal, son entourage et la façon d'écrire m'ont rapidement fait penser à du Thilliez voir un peu à du Chattam. Je pense que le fait que ce soit un policier a aussi forgé une écriture différente de La tour de Sélénité. C'est pas mal du tout cela dit et ici pas de sensation d'effet de seuil.
Le livre se déroule peu à peu jusqu'à arriver aux premières révélations de l'enquête.
Et là tout bascule !
Oui parce que c'est un peu l'étonnement qui arrive. On entre peu à peu sur de l'horreur mais de l'horreur mesurée. Le fait que l'entrée se fasse par pallier à rendu moins choquant certains actes. Toutefois, le livre arrive à ne jamais être prévisible et à proposer des rebondissements cohérents.
Mais c'est quand même plan plan ...
Et puis arrivent les 100 dernières pages.
Et là on se dit que l'auteur est un salaud. Parce que des retournements Mind fuck de ce genre on en trouve vraiment peu souvent. L'histoire prends une tournure différente où les possibilités offerte se décuplent. Le personnage se retrouve maitre de son destin et a de nouveau la possibilité du choix. Faire le bien ou réparer ses torts.
Bref, je ne vais pas vous spoiler mais c'est très très bon. Un petit bémol sur la capacité d'emballement de l'auteur qui aurait pu être plus poussée. J'ai senti que le livre aurait pu aller plus loin dans son empathie du personnage principal et nous proposer une vision un peu plus triste des choses mais ça reste quand même excellent.