Le premier sentiment qui me vient quand je repense à ces 6 derniers mois, c’est que c’est long 3 tomes de 600 pages.
C’est le premier livre que je lis de Murakami et je dois dire que je suis un peu déçu, on m’avait conseillé Kafka sur le rivage mais quand j’ai voulu l’acheter mon libraire ne l’avait plus alors quand il m’a montré 1Q84 je me suis un peu laissé tenter par la couverture que je trouve d’ailleurs très réussies. J’ai d’abord aimé le choix des couleurs et le titre simple, je ne me suis aperçu qu’une fois les 3 tomes terminés des représentations de Tengo, d’Aomamé et de la ville au deux lunes (mieux vaut tard que jamais).
Bref revenons en au fait. Je n’ai pas été emballé par le style de l’auteur. On sent bien que Murakami a voulu faire durer son histoire pour tenir en haleine ses lecteurs mais j’aurai largement préféré cette œuvre en 3 tomes de 300 pages ! Que de redondances ! Conséquences : le premier tome, j’ai bien accroché l’histoire se met en place on s’attache bien au 2 personnes j’ai lu l’intégralité du livre malgré les répétitions inutiles, mais à partir du 2ème Tome je suis passé en mode lecture rapide en diagonale sur pas mal de passages et honnêtement je ne pense pas être passé à coté de quoi que ce soit.
Après voilà on reconnaît le style Japonais où tout est lent (je pense notamment au dessin animé) mais là je trouve qu’on a pas de beauté dans la lenteur.
J’aime bien normalement prendre mon temps pour lire phrase par phrase quand l’écriture est belle et légèrement poétique mais là c’est purement du récit avec beaucoup de détails inutiles.
L’histoire maintenant, je dois dire que j’ai bien aimé l’univers qu’a créé l’auteur mais je trouve qu’on reste un peu sur notre fin, l’histoire semble beaucoup tourner autour des littles peoples de la secte des Précurseurs, on se demande qui ils sont, quel est leur rôle et puis finalement ba… PAS GRAND CHOSE.
C’est dommage parce qu’à coté de çà le passage discret d’un monde à l’autre où on ne sait pas trop ce qui est réel ou pas est sympa. Ce monde qui se croise et qui se mèle avec le livre qu’écrit Tengo.
Malgré le style lourd de Murakami, il y a dans ce livre un bon suspense et le récit alterné y est probablement pour beaucoup. Mais tout ca pourquoi au final ? Une histoire d’amour un peu nian-nian.
Je dois dire que j’ai hésité après le Tome 2 à me farcir le 3 mais ca m’embêtait d’avoir lu 1200 pages pour rien et ba au final après le tome 3… on n’en sait pas beaucoup plus alors qu’il avait installé un décor sympa.
Enfin, il y a beaucoup d’élément qui arrive comme un cheveux sur la soupe, notamment les découvertes de ce détective Ushikawa qui a peut être du flaire mais bon de là à tout découvrir de façon évidente c’est un peu tirer par les cheveux. Idem pour Aomamé qui semble tout savoir sur tout.
Pour conclure, si vous commencez la trilogie, attention il est difficile de ne pas aller au bout. Je garde quand même un bon souvenir de ce livre mais ca ne m’a pour l’instant pas donné envie de lire un autre Murakami peut être arriverez vous à me faire changer d’avis qui sait ?
Maintenant place à un autre pavé… Crime et Châtiment de Dostoievski