Murakami à dose homéopathique
Murakami est un grand alchimiste, capable de créer à partir d'une langue subtile et maîtrisée des univers aux contours flous, oniriques et mélancoliques.
Avec 1Q84, le plomb s'est transformé en fonte, l'île flottante a sombré dans la crème anglaise. La narration est étonnamment lourde et répétitive, l'histoire et l'univers peinent à se développer. Pour combler le vide et l'ennui de ce deuxième tome, l'auteur glisse du sexe à tous les chapitres.
La trilogie est un format qui ne semble pas convenir au talent de Murakami, qui supporte mal la dilution...