Fiche technique

Auteur :

JR
Genres : Essai, Beau livre & artbook, Culture & sociétéDate de publication (France) : octobre 2006Parution France : octobre 2006

Éditeur :

Éditions Alternatives
ISBN : 9782862275024, 9782862276908, 9782862275024

Résumé : JR convertit ses clichés en affiches et transforme nos rues en galeries universelles à ciel ouvert. Suite à une première exposition sauvage réalisée en 2004 sur les murs de la cité des Bosquets, à Montfermeil, en Seine-Saint-Denis, JR décide l'année suivante d'installer son objectif 28mm en plein coeur de ce quartier.Avec la collaboration de Ladj Ly, il réalise des portraits plein cadre à visage découvert des jeunes de la cité et du quartier voisin de La Forestière à Clichy-sous-Bois, épicentres des événements survenus en banlieue à l'automne 2005.Les premiers portraits s'exposent illégalement sur les murs de l'Est parisien, derniers quartiers populaires de la capitale. Avec une certaine impertinence, ils provoquent le passant et questionnent la représentation sociale et médiatique d'une génération que l'on ne saurait voir qu'aux Portes de Paris ou aux journaux télévisés.28mm - portrait d'une génération rassemble 28 portraits sélectionnés parmi les plus expressifs de la série. Il présente également quelques clichés d'ambiance quotidienne dans ces quartiers, ainsi que plusieurs actions réalisées dans les rues de Paris en 2005Extrait du livre :() Dans ce contexte où, de tous côtés, les plus mal intentionnés tentent de distiller leur propagande islamiste radicale ou d'extrême droite, il semble plus que jamais judicieux de ne pas tout mélanger et de regarder enfin notre jeunesse dans les yeux. Car ce que nos médias n'ont pas souligné outre mesure, c'est la moyenne d'âge de nos casseurs nationaux, soit entre 12 et 20 ans pour la majorité.Pour ma part, quels que soient les faits, je me dois de faire une énorme différence entre les actes perpétrés par un «jeune» et ceux qui engagent la responsabilité d'un adulte. Et même si la violence n'est ni excusable, ni une solution, elle n'est jamais que l'aveu le plus