33 leçons de philosophie par et pour les mauvais garçons
Fiche technique
Auteur :
Alain GuyardGenres : Essai, Culture & sociétéDate de publication (pays d'origine) : Langue d'origine : FrançaisParution France : 2 mai 2013Éditeur :
Le DilettanteISBN : 9782842637736Résumé : Nom : Guyard ; prénom : Alain ; vocation : Socrate des parloirs, Bergson des centrales. Si Hammett, comme l'a écrit Chandler, a ôté le polar de son vase vénitien pour le jeter dans la rue, Guyard, lui, a extrait l'art de philosopher des hauteurs sacrées de la chaire pour le fourrer en tôle, soumettre la dialectique à l'écoute des incarcérés. La chose n'est d'évidence pas fort aisée ; en témoigne son précédent opus, La Zonzon ou les soubresautantes avanies du philosophe Lazare Vilain, parti philosopher entre quatre murs, et ce qu'il en advint. Mais initier à l'art du concept les écroués, s'il se fonde sur le talent de l'orateur, se doit aussi d'en passer par l'art du manuel, d'où ces 33 leçons que publie le Dilettante. Partant du constat que «l'histoire de la philosophie ressemble plus à une cour des Miracles qu'à un court de tennis», Guyard narre l'histoire de la métaphysique comme elle doit l'être : avec l'encre des faits divers, éclairant les aventures du concept à la lumière des réverbères. Socrate se fait «philosophe de comptoir», Épicure écope de l'étiquette demi-sel, Ockham joue du rasoir dans les contre-allées de la théologie, Machiavel vire au sériai killer, Descartes au mercenaire; quant à Spinoza, c'est carrément «Ramdam à Amsterdam». Cossery, «dernier des pharaons», ferme cette «parade sauvage». Sont joints à ces coruscantes méditations canailles des travaux pratiques, utiles pour l'évaluation des sujets. 33 leçons pour rendre à la philosophie, aujourd'hui si populaire mais si inoffensive, son maquis et sa bonne odeur de poudre, de fer chauffé à blanc, et de vin rouge.