7 millions de travailleurs pauvres
Fiche technique
Auteur :
Jacques CottaGenre : EssaiDate de publication (pays d'origine) : Parution France : septembre 2006Éditeur :
Editions FayardISBN : 9782213625591Résumé : Plus de 7 millions de salariés perçoivent un salaire inférieur à 722 euros par mois et se trouvent dans l'incapacité de se nourrir, de se loger ou de s'habiller décemment, de même que leur famille. Plus de 12 millions ont moins de 843 euros de revenu mensuel. Plus de 3 sans domicile fixe sur 10 ont un boulot à temps complet, partiel ou précaire, gagnent souvent entre 900 et 1 300 euros, et cherchent pourtant soir après soir où dormir Entre la moitié et les deux tiers des femmes qui travaillent ont un contrat au sigle étrange - CES, CIE, CEC -, touchent moins de 750 euros par mois, ont un enfant, vivent seules ou avec un conjoint au chômage et forment 90 % des familles monoparentalesNous voilà dans le monde des travailleurs pauvres !Alors que jamais le pays n'a été aussi riche - le PIB est en progression constante depuis les années 1990 -, la précarité s'est développée sur un mode exponentiel. En dix ans, l'intérim a augmenté de 130 %, le nombre de CDD de 60 %, les CDI de seulement 2 %. Plus d'un million de personnes bénéficient du RMI, plus de 500000 de l'allocation solidarité.Cela n'arrive qu'aux autres ? Erreur ! Tout le monde peut être concerné du jour au lendemain après un drame personnel, un événement familial, un licenciement Au cours de cette enquête, dans la lignée du Peuple d'en bas de Jack London ou de Dans la dèche à Paris et à Londres de George Orwell, Jacques Cotta a rencontré des personnes qui le savent bien : André, ancien prof surdiplômé, ÿric, assureur autodidacte, Jean-François, boucher charcutier, Yves, coiffeur dans la marine reconverti sur la terre ferme, Etienne, informaticien recyclé dans le gardiennage, Roland, manutentionnaire, Jean, jardinier Autant de travailleurs dont on n'aurait jamais soupçonné, au premier abord, qu'ils pouvaient être touchés par cette nouvelle pauvreté. Ils avaient une fami