99 francs de Frédéric Beigbeder aux Éditions Grasset
Hilarant, direct, politiquement incorrect, dérangeant, odieux, cru, génial... On est happé par cette histoire drôle mais noire.
Que trouve t'on dans ce roman ?
Des slogans (titres), du fric, de la drogue (omniprésente) et du sexe.
Mais ça raconte quoi ?
C'est la description caricaturée (mais réaliste) du milieu publicitaire à travers les déboires du personnage d'Octave, un rédacteur publicitaire déjanté. Le monde dépeint crument par Beigbeder n'est pas glorieux mais réaliste. Une bonne critique de notre société de consommation.
Le ton est drôle, sarcastique mais lucide.
Original : le livre est découpé en 5 parties : 5 pronoms personnels sujets : je, tu, il, nous, vous, ils qui nous racontent chacun l'histoire. Le tout est entrecoupé de pub fictives complètement invraisemblables.
Petit bémol: la fin du roman n'est pas franchement top et laisse franchement à désirer.
Pour la petite histoire :
Beigbeder a passé 10 ans chez Young & Rubican, une filiale française du plus grand groupe de publicité mondiale, où il exerça le même métier que son héros. Son employeur le licencia pour faute grave à la lecture des épreuves du livre, avant même sa publication.