Depuis quelque temps déjà, je me penche sur la littérature érotique grâce à La Musardine, que je remercie vraiment. C’est un tout autre genre de littérature auquel je n’étais pas habituée mais au fur et à mesure, je me rends compte qu’elle est très riche et il n’y a franchement rien de pervers à se tourner vers la littérature érotique.
La Musardine me permet donc de découvrir Octavie Delvaux au travers de ces 23 nouvelles. Elle manie les phrases les plus crues à celles beaucoup plus subtiles s’adaptant à sa nouvelle. Elle mélange les genres, les personnes, les connotations historiques, mais aussi les situations de couples et les nombreux fantasmes de tout être humain qui passe à l’acte.
La littérature érotique n’est pas que construite autour du sexe, des différentes pratiques. Lire un livre érotique, ce n’est pas lire du porno car il y a des sentiments. Les phrases d’Octavie font également passer un message. Un souvenir, un fantasme, une pratique d’elle-même. Les fantasmes ne se révèlent pas toujours la réalité. Octavie Delvaux raconte des amours d’aujourd’hui, des amours d’antan où le plaisir est le même, pas que dévolu aux hommes, des moeurs libérées mais où il fallait faire attention de ne pas se faire prendre quand on occupait au plus haut sommet.