Lecture salutaire, écriture limpide.
Lydia Guirous nous livre à travers son parcours, ses observations, l'évolution de la société française et ses dérives communautaire.
Elle, fille d'immigré Kabyle fuyant les années sombre en Algérie, de culture musulmane qui atterrit à Roubaix ne reconnait plus sa ville, ni son pays.
On peut ne pas être d'accord avec ses idées politique, ex socialiste, ex ump puis Udi, Car le livre ne parle pas de ses choix politique.
C'est un témoignage à travers le récit de la jeune fille, puis femme et la personnalité politique qu'elle est devenu.
Ses nbs obstacles, son renvoie perpétuelle à ses origines et ce de tout les côtés.
Lydia Guirous nous dit comment ses semblables, ceux qui prêchent le communautarisme tentent de recréer autour les conditions de vie que justement elle et ses parents avaient quitté.
Le mépris des élites qui la voie comme un truc exotique, une Shéhérazade, ne méritant pas d'être considéré comme Français avec son lots de préjugés et les sollicitations sexuelles à peine voilé de certain de ses confrères homme politique.


Roubaix ville de l'ombre



  • Le milieu scolaire en prend un sacré coup également, voyant en l'immigré une sous catégorie de citoyens, et dont le monde de l'entreprise est sur cette continuité.
    Sans jamais tomber dans la caricature, ou un message politique, elle égratigne tout le monde, nous montre nos lâchetés, compromissions de la part des politique mais également nous même à l'égard de ce qui est pour elle le principe d'intégration: La laicité.
    C le parcours d'une femme devenue Française avec joie et fierté et qui veut préserver le territoire français pour qu'il reste cet espace de liberté indispensable à l'intégration.
    De sa kabylie natal à Roubaix on sent une sincérité et un amour dans son écriture.
    Et comment ne pas être révolté face à l'ex de sa ville Roubaix, qui en l'espace de 10 ans s'est transformé en une ville entièrement communautaire, avec un contrôle sociale de la "communauté" qui distribue tract de ce qui peut être mangé ou pas, où les terrasses de café sont réservé implicitement aux hommes, les femmes non voilés et qui osent braver les "interdit" sont considéré comme des putes.
    Accablant!


  • On y parle de l'école, de l'entreprise, de la politique, du vote communautaire, du fn parti anti républicain qui s'arrange bien avec le communautarisme, du hallal pompe à fric où ex par l'absurde tout est estampillé hallal. son refus du port du voile dans l'espace public, ses positions laic de femme libre fière d'être française qui lui valent de la part des islamistes d'être traité de "colla-beur" ultime injure, souillure selon eux.
    Livre terrible, qui redonne quand même espoir. L'intégration républicaine fonctionne elle, et d'autre, en sont la preuve.


  • Son analyse sur plus de 20 ans, montre combien la France et certaines villes/quartiers ont bien changé, comment les politique ont abandonné des pans entiers de la population par clientélisme, idéologie, lâcheté.
    Elle nous montre comment l'enfermement communautaire commence dès le plus jeune âge, le racisme n'est pas forcément le blanc "d'origine" mais bien souvent l'immigré ou enfant d'immigré qui s'enferment et enferment les membres de "sa communauté.
    A travers la culpabilisation, la pression communautaire, la lobotomisation.
    Roubaix est un peu le fil de ce livre, on y revient pour constater que la haine et le repli identitaire a prit le pas, pousse toutes personnes n'adhérant pas à partir.
    De par son parcours d'enfant d'immigrés et sa réussite scolaire et en politique, elle parle sans langue de bois des 2 maux de notre société, les communautaristes et les élites pas moins communautariste envers les immigrés, ayant un véritable mépris à leurs égards, les voyant comme des victimes ou des objets sexuelles soumise de part leur origine, forcément.
    Des gens totalement déconnecté des réalités, une discrimination positive pas si positive que cela, des élans de charité de la part des entreprises à travers "le prix des cités" etcetc qui cachent en réalité une position de colonialiste.
    Et la même chose se produit chez les intégristes, qui se servent de leur position pour demander des faveurs sexuels, font de l'embauche de "cousins" une priorité le tutoiement est de mise.
    En fait on a des boys qui veulent régner sur un harem, et ce des 2 côtés.
    Loin de la victimisation qui sert d'excuses à tout, elle prône la responsabilisation.



Comment la bien-pensance et le communautarisme se nourrit l'un de l'autre et abandonne des citoyens qui ne demandent qu'à vivre comme ce qu'ils sont, des français.
Tableau terrifiant d'une France gangréné par des élites déconnectés et méprisant vis à vis des enfants de la république aux origines "exotique", et des extrémistes qui en profitent pour asseoir leur emprise.
Un récit magnifique, une description terrifiante, une écriture pleine de révolte, d'amour et de promesses.
Si Lydia guirous n'était pas d'origine kabyle et musulmane ses positions pourraient être clairement estampillé raciste si formulé par d'autres personnes, montrant là le terrorisme intellectuelle dont les islamistes et leurs idiots utile ont installé dans le pays
Son récit et ses observations sont sans concession, la république peut se redresser si tout le monde prend sa part de responsabilité, politique, citoyens pour que cesse le dénigrement des valeur de la république qui permettent au contraire à toute les différences de s'exprimer dans l'indifférence.
Une lecture intéressante qui se place dans le débat qui secoue la société française actuellement.


Encore Bravo à Lydia Guirous pour avoir eu le courage de briser une sorte de tabou dans la société Française. En plus la lecture est limpide et plaisante.

Cart_Man
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le 18 sept. 2015

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