Anthony Bridgerton, l’aîné de la famille, se décide à arrêter les pitreries avec les femmes et à se trouver une épouse. C’est Kate Sheffield et sa sœur Edwina qui vont en faire les frais…
L’histoire a tout de suite beaucoup plus de panache avec ses enjeux qui marchent et ses intrigues vaudevilliennes qui s’enchaînent à la perfection. Le rôle de libertin qu’on donne à la figure masculine principale fonctionne bien, bien que ça reste très caricatural (je veux dire, on en parle toutes les deux minutes de sa “réputation” sans jamais prendre un synonyme autre que “débauché”) au point que j’ai ri à certains moments. Les personnages sont attachants, l’humour est bien ficelé et l’histoire d’amour naissant est prenante. Malheureusement, plus que jamais, il manque d’un univers: on suit trop le personnage principal dans sa quête de l’amour qu’on sent qu’on aura plus trop de nouvelles dans le tome suivant et c’est probablement dommage. De plus, l’apparition de personnages secondaires donnent l’impression de servir tellement le récit qu’ils n’ont plus aucune existence en dehors du roman, ce qui est, une nouvelle fois, extrêmement dommage. Je pense de ce fait à l’adaptation sérielle de la saga et ils vont avoir pas mal de travail pour combler le récit d’intrigues secondaires tout en laissant sur le devant de la scène les personnages principaux déjà casés… sinon, il est fort probable que les fans se détachent très rapidement de la série.