Les premières pages de ce roman sont un peu difficiles. Des descriptions très riches au cours desquelles les personnages se croisent, se racontent assez peu. En quelques pages, Katharine Dion nous donne beaucoup d’informations d’égale importance, semble-t-il. Une fois passé le chapitre consacré à la rencontre entre Gene et Maida, la narration devient plus fluide. Les personnages se livrent plus et le roman prend une réelle consistance. On comprend l’importance de Maida, celle dont l’ombre plane sur les personnages. Elle n’est pas le sujet du roman, pas le ciment entre tous les personnages. Mais elle est l’un des éléments du groupe qui mêle relations amicales, familiales et amoureuses. Au-delà de Gene, il y a sa fille, ses amis et les enfants de ses amis. Quand Katherine Dion s’empare de ce groupe, des souvenirs, alors le roman prend un souffle, celui d’une vie retrouvée...
Pour en savoir plus, lisez ma critique sur mon blog Le tourneur de pages https://tourneurdepages.wordpress.com/2019/01/11/apres-maida/