Après un bal costumé magnifique, Benedict n’a plus qu’une idée en tête: retrouver la jeune fille avec qui il a dansé et pour qui il a eu le coup de foudre. Mais les mois passent et toujours rien. Il croise alors la route de Sophie, une servante aux origines bâtardes qui a un vague air familier…


Certainement mon préféré de la saga, tant l’histoire d’amour est mignonne et bien racontée. C’était pourtant loin d’être gagné dans les trente premières pages qui ressemblent (beaucoup) trop au conte au point que je craignais une pâle copie. Par chance, l’histoire se détache assez facilement pour qu’on finisse par oublier les références. Le seul hic est que les personnages principaux (féminins comme masculins) commencent à se ressembler beaucoup, notamment parce qu’ils ont les mêmes clichés: la femme rêve d’amour, l’homme est un macho qui devient un peu trop possessif lorsque ses sentiments amoureux se développent. Je sais que c’est propre au genre mais personnellement (et c’est peut-être lié à l’adaptation sérielle), je ne voyais pas Benedict en homme volage qui devient peu à peu macho avec sa dulcinée. C’est peut-être parce que, au fond, dans les deux premiers tomes, il n’avait pas beaucoup de personnalité, n’apparaissant que pour sortir une pique ou quand l’action avait besoin de sa présence, restant donc une copie assez blanche aux yeux des lecteurs mais j’avais quand même le sentiment qu’il était plus sensible que Simon et Anthony et surtout loin de leur réputation de libertins. En plus, qu’est-ce ça ajoute qu’il couche régulièrement ? C’était dans les mœurs de l’époque qu’un homme soit plus léger que la femme et si on avait dû les appeler des libertins dès qu’ils avaient plus de dix liaisons avant de passer la bague au doigt, y’a un moment donné le premier homme venu aurait eu ce surnom !
Là, en plus, ça ne sert vraiment à rien, à part peut-être quand Benedict propose à Sophie d’être sa maîtresse… et encore ! Donc, voilà, ce problème de caractérisations de personnage commence à devenir TRES problématique, surtout si on a encore cinq gamins Bridgerton à caser...

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le 9 oct. 2021

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