Bien avec soi-même, bien avec les autres

Résumé : Entre les autres et vous, ce n'est pas toujours simple, parce que vous ne savez pas toujours comment vous comporter avec eux.Quand on vous demande ce qui ne va pas, vous répondez que vous n'avez pas confiance en vous. On vous conseille donc : «Affirmez-vous ! Dites non ! Dites ce que vous pensez !»Résultat : vous qui aviez le sentiment qu'on ne vous accordait aucune considération, voilà que désormais vous ne tenez plus compte des autres ! Avec la chaleur et la simplicité qui ont fait le succès de son Petit guide à l'usage des gens intelligents qui ne se trouvent pas très doués, Béatrice Millêtre vous aide ici à penser à vous dans le bon sens du terme : ni égoïste, ni égocentrique, ni narcissique, mais en ayant trouvé la bonne distance entre les autres et vous.Béatrice Millêtre, docteur en psychologie, spécialiste en sciences cognitives, est psychothérapeute.Extrait du livre :Les autres ! Que d'importance nous leur accordons, et quelle influence ils ont sur notre manière d'être !C'est de la relation que nous avons avec eux que dépend notre équilibre.Mais c'est aussi de notre propre équilibre, de notre bien-être, que dépend la qualité de nos relations avec les autres.Pour être bien avec eux, il faut être bien avec soi-même.La clef réside dans l'équilibre en soi et les autres. Ce que certains formulent ainsi : «Si vous pensez trop à vous, c'est que vous y pensez mal», mais à quoi il faut impérativement ajouter : «Et si vous pensez trop aux autres, ou trop peu, c'est que vous y pensez mal.»Ce que l'on trouve dans la Bible sous une autre forme : «Aime ton prochain comme toi-même.» Il faut bien s'aimer d'abord pour être capable d'aimer les autres.Mais s'aimer soi-même et penser à soi dans le bon sens du terme, ce n'est ni si facile, ni si souvent enseigné.En premier lieu, nous n'avons pas de mots (en tout cas, je n'en ai pas encore trouvé) pour dire cela : je pense à moi, pour être bien dans ma peau, afin d'être bien avec les autres.Les seuls que l'on trouve seraient : ég