En cette période où tous les adorateurs du ballon rond vont se retrouver scotchés face à leur écran de télévision là où tous ceux qui le détestent attendent patiemment la fin de cette Coupe du Monde, je décide de marquer le coup en lisant un livre en relation avec le football et plus particulièrement une autobiographie d'un joueur encore en activité, présent au Mondial avec son pays qu'est Daniel Van Buyten.
Le défenseur central belge âgé aujourd'hui de 36 ans n'est pas n'importe qui. Il jouait encore cette année pour le plus grand club du monde actuel et est le joueur belge qui a remporté le plus de titres. C'est bien simple, avec le Bayern, il a tout remporté.
Alors que sa carrière prend fin, le joueur décide de sortir un livre, lui qui est un grand timide, qui ne se fait jamais remarquer en dehors des terrains. C'est un livre où il se dévoile surtout lui tout en gardant énormément de pudeur et surtout du respect pour certaines choses qu'il évoque. Il n'hésite pas à dire ce qui l'a dégoûté dans le milieu ou d'évoquer certaines rencontres.
C'est un livre assez passionnant pour peu qu'on s'intéresse au football. Van Buyten y évoque tous les clubs dans lesquels il a joué (et il y en a finalement peu): Sporting de Charleroi, Standard de Liège, Marseille, Manchester City, Hambourg et enfin le Bayern Munich. Six clubs pour une carrière de seize ans, c'est finalement peu dans le football d'aujourd'hui.
Il évoque aussi les Diables Rouges. La période de 2002 avant la descente en enfer et de se voir être pris pour cible par les médias, essentiellement néerlandophones. C'est aussi dans cette partie que Van Buyten y va de bon coeur et se lâche un peu plus, sans donner de nom, forcément.
C'ets un livre où on découvre un personnage fort proche de son père, venant d'un milieu modeste et doté d'une timidité proportionnelle à sa grande taille. Van Buyten n'a jamais fait de vagues en dehors d'un terrain de foot ou sur un terrain, joueur toujours correct et fair-play. Mais nul doute qu'il a marqué de son empreinte le football belge d'une part, mais aussi le Bayern Munich. Et peu peuvent en dire autant.
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