Fiche technique

Auteur :

Max Aub
Genre : RomanDate de publication (pays d'origine) : 1963

Traducteur :

Claude de Frayssinet
Parution France : 27 mai 2011

Éditeur :

Les Fondeurs De Briques
ISBN : 9782916749242

Groupe :

Le Labyrinthe magique

Résumé : L'action se déroule à Madrid entre le 5 et le 13 mars 1939. Après la chute de la Catalogne en février 1939 et la fuite du gouvernement Negrín en France, la guerre est pratiquement perdue. Madrid continue de résister avec héroïsme. Le président Azaña part à son tour pour la France et ne remettra plus les pieds en Espagne. Pour les communistes, c’est la résistance à outrance. Les républicains se déchirent, c’est la guerre dans la guerre. La junte détruit les derniers vestiges de légitimité républicaine, et malgré les nombreuses tractations, Franco reste inflexible; cette trahison n’aura servi à rien. La victoire nationaliste qui se profile aura des conséquences dramatiques. Max Aub relate des événements qu’il n’a pas vécus, mais qu’il recrée en se basant sur des documents et des témoignages qu’il a recueillis au fil des années. «Le romancier est un être arbitraire qui ordonne et explique des événements selon ses propres inclinations. Comme les autres romans qui composent le cycle, celui-ci s’appuie sur des faits historiques qui, dans la mesure du possible, sont exacts.» Plus encore que dans les autres romans du cycle «Le Labyrinthe magique», Campo del Moro foisonne de personnages : parmi les quelque 500 personnages recensés, environ le tiers sont réels, les autres sont fictifs. Il n’y a toujours pas de héros, pas d’homme exemplaire ou remarquable. Les personnages sont complexes, polymorphes, versatiles, ambigus. Pris dans la tourmente, ils font l’expérience de la vie à travers la trahison et l’intrigue, la passion, la justice, l’amour et l’infidélité, la rancœur et la jalousie, la solitude, l’amitié… Dans un style concis, l’auteur utilise divers registres de langue pour décrire la multiplicité et la complexité des situations. L’écriture reste viscéralement cinématographique : le roman est fait de fondus, d’ellipses, de travellings.