comment est-il possible de dire aussi peu de choses en autant de mots ?
Alléché par le résumé de l'histoire: la nouvelle vie d'un ado américain au Canada après que ses parents se retrouvent emprisonnés pour avoir fait un braquage de banque et par une presse unanime pour célébrer ce livre comme étant peut être-le meilleur de la rentrée littéraire. Je dois avouer que la lecture de Canada fut une grosse déception. Heureusement le dernier quart du livre le sauve du naufrage. Mais comment est-il possible de dire aussi peu de choses en autant de mots ?
Les trois premiers quarts du livre furent d'un ennui complet. Le paradoxe de ce livre est qu'il fourmille de détails sur les personnages principaux et pourtant on a l'impression de juste les effleurer, on ne les comprend pas vraiment (exception faite de Dell le personnage principal).
Les questions intéressantes abordées par le livre, l'aptitude au bonheur, qu'est-ce qu'une vie réussie, la possibilité de refaire sa vie malgré son passé, m'ont touché dans la dernière partie du livre ou le narrateur n'est plus un adolescent mais un homme proche de la retraite. Pourtant une fois le livre refermé on se s'est pas assez attaché aux personnages principaux pour que le livre soit réellement marquant.