Carnet d'une longue marche
Fiche technique
Auteur :
Bernard OllivierGenres : Beau livre, RomanDate de publication (pays d'origine) : Parution France : octobre 2005Éditeurs :
Seuil, PhébusISBN : 9782752901170, 9782757813485Résumé : Bernard Ollivier, l'auteur fêté des trois volumes de Longue marche (Traverser l'Anatolie, Vers Samarcande, Le Vent des steppes), après avoir arpenté pendant trois ans la légendaire Route de la Soie d'Istanbul à Xi'an en Chine - soit près de douze mille kilomètres de marche solitaire au coeur de l'Asie -, a eu la nostalgie des paysages et des passants du Grand Chemin. Surtout il voulait en fixer, pour lui et quelques-uns de ses lecteurs, les images fuyantes avant que l'oubli et les progrès de la mondialisation, qui tuent à la fois les lieux des hommes et leur mémoire, ne fassent leur oeuvre. Piètre photographe, il a décidé de refaire le chemin - à bord de divers véhicules, cette fois - en compagnie d'un illustrateur adepte comme lui de la marche : François Dermaut, reconnu aujourd'hui comme l'un des meilleurs aquarellistes de son époque. Et nous suivons nos deux compères le long de la même piste, au plaisir de rencontres plus ou moins attendues (encore que ce voyage-là non plus n'ait pas été sans surprises), retrouvant avec eux, mais avec un tout autre regard, les âpres montagnes d'Anatolie, les ruelles du vieux Tabriz, les coupoles de Samarcande, les cavaliers - et les cavalières - du Ferghana, les crêtes du Pamir, les bazars déjà chinois de Kashgar mais évitant cette fois les terribles vents du Gobi qui rendent fouBernard Ollivier s'étonne un peu de voir que son aventure de marcheur impénitent le long de la Route de la Soie (près de 12000 kilomètres au total), menée pourtant avec une exemplaire discrétion et nourrissant un livre plutôt intimiste (trois volumes en tout : Longue marche, 2000 ; Vers Samarcande, 2001 ; Le Vent des steppes, 2003), aussi étrangère que possible à la mythologie moderne de l'exploit, ait fini par devenir un phénomène médiatique. La tête ne lui a pas tourné pour autant : la presse, il faut dire, et les libraires