Carnets Noirs : Acte I, La Scène Internationale
Fiche technique
Auteurs :
Mario Glénadel, Christophe Lorentz, Olivier Steing, Alyz Tale, Stéphane LeguayGenres : Beau livre, Culture & sociétéDate de publication (pays d'origine) : Parution France : 8 février 2006Éditeur :
E-DiteISBN : 9782846081764, 9782846081764, 9782846081177Résumé : La réédition corrigée de cet ouvrage d'anthologie est l'occasion revée pour remettre sur le devant de la scène un ouvrage déjà culte qui devenait ardu à se procurer. Désormais plus d'excuse car les Carnets Noirs Acte Isont de noueau disponibles. En attendant le deuxième Acte consacrée à la scène française dont la parution est prévue pour cette fin d'année Il n'y pas de secrets : un livre tel que celui posé devant nous ne pouvait être l'œuvre que de passionnés, d'acteurs d'une culture souvent méconnue et sujette à préjugés. « La scène internationale », premier acte d'une série qu'on espère longue, constitue la première tentative en langue française de florilège descriptif des acteurs de la musique sombre, de ses origine (le Post-Punk) à ses derniers avatars (Darkwave, EBM). Cette anthologie en 255 pages se destine aussi bien aux néophytes qu'aux vieux de la vieille. Pour le premiers, ses descriptions succinctes, aussi bien qualitatives que quantitatives, permettent d'avoir un aperçu de l'état de la production discographique d'un très grand nombre de formations ayant animé les mouvements gothiques, industriels, et apparentés. Les jugements apportés par les auteurs ont fait l'objet du recul : si leur sentiment est donné, c'est toujours avec mesure, même si on sent que le poids donné à certaines formations (Christian Death, pour ne citer qu'eux) correspond autant à une émotion personnelle qu'à une réalité collective. L'ouvrage n'est donc pas un simple catalogue (la lecture en eût été sans doute fastidieuse) : il s'agit bel et bien d'une tentative d'écriture de l'histoire d'une (sous- ?) culture, mais dont certains avertissements permettent au néophyte d'éviter de commencer l'apprentissage par les albums les moins intéressants, ce qui risquerait de le détourner des mouvements ici décrits. En cela, le but de l'équipe de rédaction est atteint. Les personnes déjà impliquées dans le mouvement verront plutôt en cet ouvrage un moyen de réviser leurs classiques, voire (et c'est là que ce panorama reste le plus étonnant) de découvrir des formations, tant la quantité de matière envisagée ici est dense. Deux autres thèmes, suite à cet ouvrage, peuvent encore être abordés de manière généraliste : les cultures et attitudes correspondantes. Mais quoi qu'il en soit, il nous reste à espérer des auteurs qu'au-delà de cette formidable première expérience, des ouvrages ciblés sur un seul artiste ou un mode d'expression particulier voient le jour, afin d'expliciter en profondeur les racines et leurs prolongements. « Carnets Noirs », d'ores et déjà, est un des projets les plus ambitieux du genre et promet de rejoindre les « Gothic Rock Black Book » et autre « The Hex Files » de Mick Mercer au panthéon de l'histoire des musiques sombres. Magnifiquement réalisé, superbement illustré (Stéphane Burlot, maître es-n&b), il restera un de nos livres de chevet. Ne passez pas à côté : vous n'en avez pas le droit.