Belle surprise !
Première fois que je lis un livre d'un "politique", j'avais des réserves à ce sujet. J'avais peur de tomber sur un roman fade, narcissique et simplet. Au contraire, dès les premières pages, le ton...
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le 30 avr. 2016
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Il ne s’agit pas d’un livre politique classique à proprement parler comme on pourrait le penser de prime abord avec ce titre prometteur mais d’un réquisitoire facile contre à peu près tous les hommes et femmes politiques côtoyés avec une fatuité peu courante, une suffisance insupportable, des avis personnels à partir d’anecdotes ou de ressentis purement personnels d’une platitude consternante. Au fond, on en retient qu’à part lui-même, homme prétentieux sans qualités particulières, terriblement hautain qui oublie au passage qu’il n’a eu ce poste que parce qu’il était le fils de Michel Debré, initiateur de la Ve RP et parce qu’il a joué lui-même de façon courtisane entre gauche et droite.
On se rend compte que personne n’a grâce à ses yeux pas même Chirac qu’il prétend aimer et dont il dit bien du mal en passant. Bref, un homme sans qualités qui n’a eu de cesse visiblement de donner des leçons de bienséance à tous ceux qu’il a fréquenté sans se les appliquer à lui-même.
On aurait pu attendre d’un Président du conseil constitutionnel un peu plus de hauteur de vue sur l’institution et le travail réalisé en 9 ans qui est ici tout à fait anecdotique et juste prétexte à pouvoir jeter son venin ou plutôt son fiel dont il se regorge à tous les instants. Mais il est trop petit pour cela, l’Histoire l’oublie déjà et il en restera les nouveaux droits acquis aux justiciables de saisir le CC que l’on doit à Sarkozy, celui qu’il hait plus que les autres. Belle ironie de la vraie histoire du Conseil Constitutionnel et de sa plus importante réforme subie pendant ces années qu’il aurait justement du nous conter !
Créée
le 9 août 2023
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