Les précédents écrits avaient déjà démontré la profonde intimité que pouvait déployer Céline Lapertot par les mots. Elle saisit le féminin, l’enfance et les failles immenses de la chair, de l’esprit. Dans ce texte autobiographique, on retrouve cette force de l’écriture et avec beaucoup de pudeur, elle nous raconte son enfance, les traumatismes des premiers âges. Elle n’explique pas la naissance de sa vocation mais établit l’enchaînement émotionnel qui a fait d’elle une écrivaine. Le lecteur est tout de suite saisi par le mouvement de ce récit. L’enfant – narratrice et actrice de ces moments – nous fait découvrir tout l’univers sensoriel de son existence. Les adultes semblent des êtres perdus, sorte de marionnettes détruits par leurs émotions. C’est surtout la peur qui prend la place dans cette description...
Pour en savoir plus, lisez ma critique complète sur mon blog Le Tourneur de pages https://tourneurdepages.wordpress.com/2019/06/04/ce-qui-est-monstrueux-est-normal/