Ce roman est à l'image de sa couverture : ça pète, ça explose, ça vibre. Skye en impose, avec son caractère haut en couleur et son dynamisme à tout épreuve. C'est un roman très réussi, entièrement porté par son personnage principal. Skye est grosse, bi, d'origine coréenne, passionnée de chant et de danse, et surtout elle est sincère. L'autrice transmet parfaitement la sincérité et les sentiments des personnages. Car derrière cette apparence de frivolité et de joie, ce sont des termes plus forts qui sont abordés, au détour des pages : la queerphobie, l'abandon, le harcèlement, la dépression.
Bien sûr, on pourra souligner certaines facilités et répétitions du roman (notamment sur la beauté de notre cher Henry Cho !) mais ce ne sont là que les tics propres à un roman YA et ça ne gêne en aucun cas le plaisir de lecture.
Et bordel qu'est-ce que ça fait du bien de lire un roman où les mots comme lesbienne, grossophobie ou encore queer sont écrit en toutes lettres.