L'été, saison idéale pour se replonger dans la pléthorique production de Stephen King. Alors que tout ralentit, on se dit qu'il est temps de se faire à nouveau bercer avec délices par la petite musique bien connue de l'écrivain. On survole la liste des titres, on hésite et on choisit celui qui semble nous inspirer le plus... En général, il y a une chance sur deux de tomber sur un "bon" cru.
Ce qui n'est pas tout à fait le cas de Cellulaire. Si le postulat de base tient la route, on se rend compte à mi-chemin qu'on fait face à une ré-écriture (beaucoup moins ambitieuse) du Fléau. Conséquence immédiate, les enjeux de départ perdent beaucoup de leur intérêt. D'autant plus dommage qu'il y avait matière à quelque chose de plus grandiose.
Il y avait même beaucoup mieux à faire avec le trio qui se forme en début de récit. Malgré la force des personnages, on se contente de suivre ce road-trip post-apocalyptique jusqu'à son dénouement trop facile, une nouvelle dérobade dont l'auteur a le secret. Et forcément, on a décroché depuis un moment...