Ellie a quinze ans lorsqu’elle disparaît en se rendant à la bibliothèque.
La thèse officielle de sa disparition est la fugue, le stress des examens de fin d’année. Mais Laurel, la mère d’Ellie a dû mal à croire à cette théorie. Ellie était confiante pour ces examens, de plus, elle avait un petit copain.
La famille Mack finit par éclater. Chacun reprend le cours de sa vie, excepté Laurel qui n’arrive pas à aller de l’avant, jusqu’au jour où elle rencontre Floyd et sa fille Poppy, qui ressemble à s’y méprendre à Ellie…
J’en conviens, un air de déjà lu. Au cours de cette lecture, on devance presque toute cette histoire avec ses grosses ficelles, tout semble prévisible jusqu’au moment où… oh la vache….!!! Alors là, ce retournement de situation, non seulement on ne le voit pas arriver mais on est loin d’imaginer une psychologie aussi tordue.
Tout comme On se reverra, Lisa Jewell nous prend à contre-courant avec une révélation aussi
surprenante qu’impensable qui donne tout son sens à l’histoire de départ, où le pourquoi laisse vite place au comment.
Comme toi est entre le roman psychologique et le roman noir.
Des moments émouvant, notamment dans les échanges entre Laurel et sa mère ; juste un petit moment d’essoufflement en milieu de lecture, puis le rythme s’accélère sur les 100 dernières pages où l’histoire à la façon d’un puzzle, s’imbrique pour faire place à toute la psychologie de l’être humain -du bon comme du plus noir-.