Comment je n'ai pas rencontré Britney Spears par CarrieFreakshow
J'ai esquissé un sourire en découvrant la citation d'Hunter Thompson: ça commençait bien.
Je me suis dit "Woh, c'est complétement Gonzo" en lisant les premières phrases. (Est-ce l'épigraphe qui m'a conditionnée? Toujours est-il que je n'ai pas pu m'empêcher de faire l'analogie entre la manière dont Elise Costa nous plante sur cette route californienne, et certains passages d' "Hells Angels").
J'ai très vite lâché mon stabilo, comprenant que ce livre serait impossible à annoter: il deviendrait tout jaune, ça n'aurait plus de sens.
A chaque évocation de l'auteure sur son adolescence dans les années 90, mon sourire s'est accentué.
J'ai pensé que cette histoire de types qui écoutent Blond Redhead expliquait pas mal de choses en effet.
Je me suis surprise à lâcher un "dans ta face Morrissey." (Et pourtant j'aime les Smith).
J'ai eu envie de rencontrer Robert. (Il a l'air tellement cool !). De faire des bornes en voiture sans but précis, là maintenant. De manger un énorme cheese burger (mais ça aurait été vain: je ne vis pas à Venice Beach). Et, évidemment, de balancer quelques fringues et mon passeport dans un sac et de prendre le 1e avion pour les Etats-Unis.
Quand j'ai tourné la dernière page, je me suis rendue compte qu'il me restait deux heures avant de me lever pour aller bosser. C'était très chouette.
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