Correspondance et écrits de jeunesse 1889-1907

Fiche technique

Auteur :

Henri Rabaud
Date de publication (pays d'origine) : Parution France : janvier 2009

Éditeur :

Symétrie
ISBN : 9782914373241

Résumé : «Tu dis que j'aime la beauté plastique, la ligne, la musique belle par elle-même. C'est vrai. Et tu dis que toi, tu vois la musique à un autre point de vue. Tu la considères comme un langage, et tu te préoccupes de ce que tu veux dire par ce langage, et non de la musique elle-même. [] Mais voici où je trouve que tu as tort : loin d'admirer et de soigner la belle forme de ce langage, tu la méprises complètement, ne t'occupant que du sentiment à exprimer.» (lettre de 1895 à Max d'Ollone)Henri Rabaud (1873-1949) fait partie de ces compositeurs français «modernes» qui vécurent malgré eux dans l'ombre de Debussy et Ravel et ont - pour cette raison - été injustement écartés par la postérité. La publication de ce choix de lettres de Rabaud à Daniel Halévy et au compositeur Max d'Ollone - la plupart écrites lors du séjour de Rabaud à la Villa Médicis, en tant que Grand Prix de Rome -nous dévoile pourtant les pensées passionnantes d'un jeune homme désireux d'apporter sa contribution à une réflexion sur la modernité «fin de siècle».Ancien élève de l'École normale supérieure et agrégé de lettres classiques, Michel Rabaud a enseigné la littérature française à l'Institut français de Londres (université de Lille III). Il a rejoint ensuite le ministère de la Culture où il est actuellement chargé de promouvoir une politique de maîtrise de la langue française. Après des études précoces de piano et d'écriture musicale, il a été lauréat du concours de jeunes chefs d'orchestre de Besançon en 1971. Il pour­suit, parallèlement à ses activités administratives, une carrière de pianiste répétiteur et d'accompagnateur.Extrait du livre :Je veux devenir très fort, fort comme Mozart Lettre de Rabaud à d'Ollone, 12 février 1896Tout commence dans la Nouvelle Athènes, au coeur du IXe arrondissement de Paris, où se sont installés, au long du XIXe siècle, bon nombre d'écrivains, de musiciens, de peintres et d'amateurs d'art. Leurs sanctuaires sont à deux pas : théâtres des boulevards, Opéra, Conserv