Ce court roman évolue dans un parfum étrange, celui d’une marche vers la Mort, celui de la vie d’un protagoniste qui ne se révèle pas aux lecteurs, celui d’une langue du désespoir. Les mots de Frédéric Berthet sont percutants. Chaque mot nous donne un élément supplémentaire sur la psychologie de Daimler, cet homme qui est tout simplement décidé à mourir. La force du livre est de rester à bonne distance d’une certaine ironie sur la vie et d’une marche tragique. Daimler regarde le monde à sa manière, avec un sens de l’absurde ébouriffant...
Pour en savoir plus, lisez ma critique sur mon blog Le tourneur de pages https://tourneurdepages.wordpress.com/2018/07/13/daimler-sen-va/