Olivier Liron revisite avec puissance le mythe d'Orphée et d'Eurydice. Il rend par la construction du roman et par la danse des mots, souvent bouleversante, un hommage à l'opéra dansé de Pina Bausch, du même nom. Dans le livre, Orphée est O. Eurydice, c'est Loren, une jeune acrobate rencontrée chez des amis lors d'une partie de jeu du Post-It. Les cheveux sales, une cigarette fumée sur un petit balcon parisien et le charme opère. Le bonheur et la joie s'installent même si l'on sent dans l'écriture, dans l'insertion de l'absurde dans le quotidien, une certaine urgence à les vivre. La demoiselle habite d'ailleurs rue Gît-le-Coeur. Mais Loren, la reine, disparaît un jour dans laisser d'adresse. O. se lance désespérément à sa recherche. C'est un carnet de bord tenu sous le soleil de la Havane qui lui donnera la clé du mystère et du vide laissés par le départ de la jeune femme.
Ce premier roman, largement autobiographique, se lit d'une traite et se termine par les jolis mots de l'auteur : "J'aime les livres où l'on danse. Où l'on rit aussi. La vie est une chose magnifique, mais il ne faut jamais la croire quand elle veut vous faire désespérer. On peut dire la même chose de la littérature."

elisabethlit
10
Écrit par

Cet utilisateur l'a également mis dans ses coups de cœur.

Créée

le 8 sept. 2016

Critique lue 239 fois

3 j'aime

1 commentaire

elisabethlit

Écrit par

Critique lue 239 fois

3
1

D'autres avis sur Danse d'atomes d'or

Danse d'atomes d'or
YvesMabon
2

Critique de Danse d'atomes d'or par Yv Pol

Là, c'est le ton qui ne m'agrée point. L'écriture que je ne trouve pas à mon goût. Elle joue avec des touches d'humour qui ne m'atteignent pas, les saillies ne me font pas rire ni même sourire ; il...

le 10 sept. 2016