Le site est de retour en ligne. Cependant, nous effectuons encore des tests et il est possible que le site soit instable durant les prochaines heures. 🙏
Dante, la pierre et le sang
Fiche technique
Auteur :
Christophe LibaudeGenres : Essai, Littérature & linguistiqueDate de publication (pays d'origine) : Langue d'origine : FrançaisParution France : 21 octobre 2014Éditeur :
KimeISBN : 9782841746811Aussi connu sous le nom de : La symbolique du sang chez Dante, Le Sang chez DanteRésumé : Ce livre commence avec la première vision de la Vita Nova, où le cœur de Dante est mangé par une Béatrice nue, enveloppée dans un drap sanglant. Le travail sur ce sang féminin permet de s’interroger sur la nature de la courtoisie dantesque, qu’on ne peut réduire au schéma du dépassement d’un amour-passion vers un amour supérieur, purifié, qui correspond à la représentation d’une Béatrice idéale, trop « théologique ». Si l’amour chez Dante….. Si l’amour chez Dante doit être compris comme une quête du savoir, alors la question de la sexualité ne peut être évitée sous prétexte de préserver l’image d’une Béatrice angélique. Dante tente en effet de résoudre un des nœuds fondamentaux de la pensée occidentale de l’amour, le lien entre l’amour et la mort, puisque c’est à l’Enfer que conduit l’amour, mais un Enfer qu’il faut considérer comme un lieu de connaissance. La courtoisie dantesque recouvre des formes initiatiques qui expliquent l’importance des figures féminines dans cette quête du savoir. Mais si la différence sexuelle se décline d’abord sous la forme de l’union (le drap sanglant), on rencontre aussi dans l’œuvre un pouvoir féminin hostile à l’initiation du poète. On passe ainsi de Francesca, dame de sang damnée parmi les luxurieux, à la Dame Pierre, qu’il faut associer à Méduse, rencontrée en Enfer. C’est à partir de cette figure pétrifiante que l’auteur montre l’importance de la symbolique de la pierre, du gel et de la pétrification dans l’œuvre de Dante.