Chanson pour mon ombre
« J’allais comme ces fous grands chercheurs d’illusions
Égrenant les espoirs sur de lointains obstacles
Et ma seule pensée devenait cataracte
Quand j'écoutais saigner le long refrain des ponts
Le vent du Nord collait sur le bleu coquillage
Des soupirs boiteux et des molards fauves
Puis le vent se changea en tornades d'alcôve
Et rompit les écumes avec des cris sauvages […]»
Chanson pour mon ombre, Premiers poèmes, 1946
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le 30 août 2022
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