une romance sympathique qui plaira aux amateurs du genre
Tout d’abord, je tiens à remercier Ena Fitzbel pour ce service presse et pour sa confiance.
Dès le début, nous découvrons un style fluide et dynamique avec une touche d’humour sous-jacente.
Vanessa est une jeune femme sensible, impliquée dans son association. Un contraste saisissant avec Gauthier, un homme imbu de lui-même, égoïste à souhait et détestable au possible.
Le destin voudra que ces deux personnages voyagent ensemble, s’apprivoisent, alternant les phases de conflit et de réconciliation. Tous deux ont un caractère enflammé et rancunier, ce qui ne leur facilite pas les choses. Sur le chemin ils se retrouveront bien malgré eux dans une sorte de clinique du bonheur qui les isolera en huit clos, ce qui leur donnera tout le loisir de se découvrir.
J’avoue avoir été un peu déconcertée du sort réservé au délinquant retrouvé dans la caravane de Vanessa et au comportement hautement violent de Gauthier.
Gauthier n’aura de cesse de forcer Vanessa à faire ce qu’il veut d’elle. Je l’ai trouvé assez flippant par moment, limite sociopathe, tant il semble éprouver peu d’émotion. Et son vocabulaire très soutenu m’a souvent agacée, le faisant passer pour un homme d’une autre époque. Vanessa quant à elle se laissera mener par le bout du nez, essayant en vain de s’éloigner de cet homme nocif.
Vous l’aurez compris, Gauthier est un personnage que j’ai détesté du début à la fin, mais l’histoire reste tout de même agréable à suivre.
Après beaucoup de péripéties, ponctuées de quelques longueurs, notre couple trouvera un terrain d’entente, même si la fin est un peu précipitée à mon goût.
En résumé, une romance sympathique qui plaira aux amateurs du genre.