"Angleterre, 1972. Byron Hemmings, onze ans, apprend de la bouche de son meilleur ami que deux secondes vont être ajoutées au temps, afin de faire coïncider l’heure officielle avec la rotation réelle de la Terre. Cela le terrifie. Toucher au temps n’est-il pas extrêmement dangereux ? En petit garçon responsable, il écrit à la BBC, à la Nasa, à son député… Mais personne ne semble prendre la mesure du danger. Lorsqu’il voit l’aiguille des secondes de sa montre reculer, il se jette sur sa mère, Diana, pour qu’elle en soit témoin. Celle-ci, au volant, a un instant d’inattention. Et l’irréparable se produit… La vie parfaite construite par Diana s’effondre peu à peu. Qui en est le véritable responsable ? La fatalité ? Le hasard ? Ou ces deux secondes qui n’auraient jamais dû exister ?"
Comment ai-je découvert ce livre ? Je l’ai vu sur un blog littéraire et la couverture ainsi que le résumé m’ont attiré
Mon avis : La couverture de ce livre m’avait attirée, je la trouve vraiment sublime en grand format, même si elle est un peu moins travaillée en édition poche. Le résumé m’avait aussi beaucoup intriguée puisque j’aime beaucoup les thèmes du temps et des voyages dans le temps. Je m’attendais donc à ce que ce thème soit un élément central de l’histoire, à la limite d’un récit de science-fiction. Finalement, je me suis carrément trompée puisque l’auteure nous offre plutôt, dans un genre contemporain, un regard sur la famille et l’amour d’un garçon envers sa mère. Nous nous attardons beaucoup sur la psychologie des personnages, puisque leur sensibilité et leur fragilité est très travaillée, même trop à mon goût. En effet, j’étais par moment mal à l’aise lors de ma lecture. Je n’ai jamais ressenti ça pendant une lecture et j’ai du mal à exprimer mon ressenti. Même lire des thrillers ne me met pas autant mal à l’aise. Je suis ressortie de ma lecture complètement vide et déprimée tellement l’atmosphère du livre est parfois pesante. Ceci est renforcé par un certain nombre de longueurs qui viennent alourdir le récit et ralentir le rythme, au point que je décrochais par moment. De plus, en parallèle de l’histoire de Byron et sa mère nous suivons, un chapitre sur deux, l’histoire de Jim un employé déprimé et plein de TOC. Cette seconde histoire n’a trouvé d’intérêt pour moi qu’à la toute fin du roman lors de la révélation finale. Le dénouement est d’ailleurs le seul réel moment de l’histoire où nous avons une réflexion poussée sur le temps qui passe. Au final, ce roman est une grande déception pour moi. Le potentiel y était, mais l’histoire est mal conçue.