Tout sauf l'amour
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le 26 févr. 2020
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Les trois précédents livres de Mathieu Menegaux m'avaient séduit par leur traitement de sujets difficiles. Ils présentaient la faillibilité du système judiciaire et son impact sur les pensées et les émotions des protagonistes.
Dans ce livre, Mathieu Menegaux adopte une formule plus classique : le roman policier. Qu'à cela ne tienne, j'apprécie également ce genre et j'ai démarré ce roman en total confiance. L'intrigue de départ est intéressante : une défenestration qui apparait comme un suicide, et un corps non identifiable retrouvé au bord d'une plage (fortement inspiré de l'affaire Peter Bergmann qui est d'ailleurs cité dans le roman). On suit en parallèle une histoire entre un employeur et son employée qui, sans entrer dans les détails, est vraiment simple pour ne pas dire ennuyante.
On comprend très facilement, un peu avant la moitié du roman, une grande partie de l'intrigue (si ce n'est sa totalité). J'ai espéré durant la seconde moitié du roman une subtilité, un évènement inattendu, mais rien. C'était peut-être ça au final le plus inattendu : une histoire totalement devinable (cela montre bien sa simplicité). C'est très problématique dans un roman policier, où l'objectif est quand même de nourrir le lecteur de suspens pour ensuite lui fournir une explication satisfaisante. Encore plus lorsque le roman est aussi court.
Je mets 4 parce que malgré tout ça se lit, et que vu la longueur du livre on peut pas vraiment se dire "j'ai perdu mon temps".
Créée
le 19 févr. 2020
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