Voilà un livre dont je n’ai entendu que du bien depuis sa sortie. J’ai pourtant attendu sa sortie en poche pour me le procurer.
Nous sommes donc plongés au cœur de la vie de June qui est dévasté par la mort de son oncle Finn. Elle se raccroche à tout ce qui reste de lui y compris à son petit ami Toby.
Grâce à ce roman nous pouvons être plongés dans les Etats-Unis des années 80. C’est surtout la vision que la population a du SIDA à cette époque qui est mis en avant. On ne sait que peu de choses et les préjugés sont déjà nombreux.
La relation qui a existé entre Finn et June était bien particulière et émouvante. Mais la relation la plus belle de ce roman est sans doute celle qui s’établit entre June et Toby dont cette dernière ignorait l’existence jusqu’au décès de son oncle.
Au contact de son oncle, on voit le personnage principal évolué au fils de ses découvertes. Elle découvre des choses qu’on lui a cachées, des choses qu’elle ne savait pas sur son oncle mais aussi elle ouvre les yeux sur le monde qui l’entoure.
L’auteur arrive à faire vivre Finn, l’oncle disparu en nous parlant de ses peintures magnifiques mais surtout de sa dernière œuvre qui est le fil rouge de toute cette histoire.
En bref, c’est un très beau roman qui nous parle avec sensibilité de pas mal de sujet : SIDA, art, amour, amitié, passage de l’enfance à l’âge adulte. Un roman à découvrir si ce n’est pas déjà fait.